Boire et Déboires (1987)

Un banquier doit trouver une compagne pour aller à un repas très important. On va lui proposer de rencontrer Nadia. Malheureusement, lorsque cette dernière boit de l’alcool, elle devient incontrôlable…

Blake Edwards est un maître de la comédie, et avec ce film, il va montrer son talent pour ce mélange de burlesque et de romantisme.

Le scénario est génial, et il nous permet de voir l’arrivée de Bruce Willis dans un premier rôle au cinéma.

En ce temps-là, l’acteur était un roi de l’humour, surtout avec la série « Claire de lune » (1985-1989), on sentait son plaisir de jouer la comédie, ce qui n’est plus le cas maintenant.

Kim Basinger était plus connue sur grand écran, et elle est tout simplement géniale dans son rôle de fofolle séduisante.

Un long-métrage à visionner avec beaucoup de plaisir !

(30.11.2021)

Tess (1979)

Des parents pauvres pensent faire partie d'une famille de riches, et envoient leur fille, auprès de nobles de la région, pour avoir de l'argent...

Roman Polanski est un grand réalisateur, et avec ce film, il va montrer le parcours d'une jeune femme, en Angleterre au 19ème siècle.

La mise en scène est très belle, et met en valeur la belle campagne.

Nastassja Kinski est à ses débuts au cinéma, et elle tient son rôle de la meilleure des manières.

Elle fait face à des hommes irrespectueux et ignobles, à part un dont elle va tomber amoureux.

Il y a par moment quelques longueurs, mais c'est une oeuvre importante dans la filmographie de Roman Polanski.

(05.10.2021)

Les Moissons du ciel (1978)

Trois jeunes gens se retrouvent au Texas, pour les moissons, et vont se retrouver face à un propriétaire en fin de vie...

Terrence Malick est LE poète du cinéma, avec ses superbes images de la nature.

Son deuxième long-métrage est un chef-d'oeuvre, et nous emmène dans la campagne américaine.

Il s'agit d'une ode à la terre et à l'amour, où les personnages vivent sous nos yeux tout simplement, avec leurs émotions, leurs rires, leurs sentiments, et le besoin de travailler pour subvenir à leurs besoins.

"Les Moissons du ciel", c'est du cinéma que l'on ne voit malheureusement plus actuellement, et c'est bien dommage !

(26.07.2021)

Un prince à New York (1988)

Un prince africain décide de partir pour les Etats-Unis, pour rencontrer une femme qui pourrait l'aimer pour son esprit, pas pour son argent.

Dans les années 1980, Eddie Murphy était une star énorme qui enchaînait les succès.

Avec ce film, il retrouve le réalisateur John Landis, après l'excellent "Un fauteuil pour deux" (1983).

Bien sûr la comédie est présente, avec aussi un peu de romantisme.

Ce qui est intéressant dans ce long-métrage, c'est la présence de plein d'acteurs noirs, et, pour la première fois, Eddie Murphy joue plusieurs personnages, grâce aux talents de maquilleur du génie Rick Baker.

"Un prince à New York" mérite d'être vu pour son humour et son dynamisme.

(11.03.2021)

L'Homme qui voulut être roi (1975)

Deux anciens militaires vont partir pour un pays lointain, et essayer de devenir roi.

Voilà un film passionnant, réalisé par le grand John Huston.

L'aventure est au rendez-vous, avec des paysages sensationnels et des contrées inconnues. Mais c'est surtout la folie des hommes, pour l'argent et le pouvoir, qui est montrée.

Le duo Sean Conney-Michael Caine est excellent, et leur charisme est légendaire.

C'est de nouveau un genre de long-métrage qui n'existe plus maintenant, et il faut apprécier ce genre de spectacle.

(02.01.2021)

Le Lion et le Vent (1975)

En 1904, au Maroc, une américaine et ses deux enfants se font enlever par un chef berbère...

Le deuxième film de John Milius retrouve le souffle des épopées, comme "Lawrence d'Arabie" (1962), avec des personnages plus grands que nature, des beaux paysages et une musique grandiose.

Le réalisateur n'a malheureusement pas eu une carrière exceptionnelle, et c'est dommage, car il a su mettre en scène ses longs-métrages, de manière épique.

De voir Sean Connery en chef berbère, c'est surprenant actuellement, mais dans les années 1970, un acteur hollywoodien pouvait jouer ce genre de rôle. Comme d'habitude, le regretté comédien est exceptionnel.

Le scénario est tiré d'une histoire vraie, et John Milius en a fait une interprétation à sa manière.

Ce genre d'oeuvre n'existe plus, et c'est un plaisir de pouvoir la voir ou la revoir.

(24.12.2020)

Orca (1977)

Un capitaine capture une femelle orque, et la tue, ainsi que son petit. Le mâle épaulard va vouloir se venger...

Deux ans après "Les Dents de la Mer", ce film sort sur les écrans, et surfe sur la vague de la terreur venue des océans.

Face au chef-d'oeuvre de Spielberg, "Orca" tient difficilement la route, à cause d'une réalisation pas toujours excellente, mais ce long-métrage est terriblement féroce.

Pendant 1h30 on assiste à un déchaînement de fureur de la part d'un épaulard, et par moment cela tourne même au fantastique.

La scène, où la femelle orque est malmenée, est très dure. Les effets spéciaux sont impressionnants pour l'époque.

Bien sûr, il y a quelques moments un peu ridicule, mais le résultat mérite le détour.

(17.10.2020)

 

Le Secret de la pyramide (1985)

Un jeune Sherlock Holmes fait la rencontre de Watson à l'école. Pour cette première enquête, ils vont se retrouver face à des morts mystérieuses...

A la réalisation Barry Levinson, au scénario Chris Columbus, et à la production Steven Spielberg, Frank Marshall et Kathleen Kennedy, c'est pas mal du tout pour un film qui n'a pas eu le succès escompté. 

On est surpris pas la qualité de ce métrage. Les décors sont sompteux, les costumes sont parfaits, les effets spéciaux sont impressionnants, et la musique est géniale.

En plus il y a des moments assez noirs, avec beaucoup de morts violentes, surtout la jeune fille qui se fait ébouillanter.

Là où le bât blesse, c'est l'interprétation des acteurs, ces derniers sont tous un peu trop théâtral.

Pour la petite histoire, c'est aussi l'un des premiers films que j'ai vu au cinéma. C'était la salle Bel-Air, à Lausanne, à début 1986.

(26.09.2020)

Horribilis (2006)

Un homme riche est contaminé par une créature venue de l'espace...

James Gunn, le réalisateur des "Gardiens de la Galaxie 1 et 2" (2014 et 2017), a commencé sa carrière avec ce film.

Il s'agit d'un mélange d'horreur et de comédie, avec plein de clins d'oeil aux longs-métrages des années 1980.

Le quatuor d'acteurs, Nathan Fillion, Elizabeth Banks, Gregg Henry et Michael Rooker, est génial. Les comédiens arrivent à garder leur sérieux, alors que les situations les plus folles se passent sous leurs yeux.

Les maquillages sont exceptionnels, surtout la découverte de la femme qui va mettre au monde des "limaces extraterrestres". C'est incroyable le talent de ces créateurs.

"Horribilis" est un film fun, et permet de découvrir un metteur en scène drôle et attachant. Je vous laisse découvrir ses interviews sur la Toile.

(24.07.2020)

Les Oiseaux (1963)

Une petite ville de Californie est attaquée par des oiseaux...

Alfred Hitchcock est un grand maître du cinéma, et avec ce long-métrage, il va faire son film de "monstres".

Mais cette fois les "monstres" sont des animaux que nous voyons tous les jours, et qui vont devenir agressifs, sans aucune explication scientifique. C'est la nature qui se rebiffe contre l'être humain, et c'est encore d'actualité.

Comme d'habitude avec Hitchcock, c'est des personnages ordinaires qui vont se retrouver dans une histoire extraordinaire.

L'actrice Tippi Hedren est épatante dans son rôle de blonde, avec un fort caractère. Elle va arriver dans cette petite ville, et va apporter une sorte d'apocalypse avec elle. C'est les femmes et leurs conflits qui sont  une part importante du scénario.

La maestria d'Hitchcock est au top. Les scènes d'attaques sont impressionnantes et stressantes, mêmes les enfants ne sont pas épargnés.

Il faut aussi noter l'absence de musique, c'est le cri des oiseaux qui fait l'ambiance.

Merci pour ce grand moment de cinéma !

(29.06.2020)

L'Homme des Hautes Plaines (1973)

Un inconnu arrive dans un village. Il va devenir le maître de cet endroit...

Le deuxième film réalisé par Clint Eastwood est surprenant. Bien sûr il s'agit d'un western, avec des clins d'oeil à Sergio Leone, mais il est à la limite du fantastique.

Au début du long-métrage, on nous présente un endroit idyllique. Le village semble récent, et il est situé à côté d'un joli lac.

Les habitants sont accueillants, et acceptent avec plaisir la venue du cow-boy solitaire. Très rapidement, ce dernier va profiter de la mansuétude de ces gens, et il va transformer ce lieu en enfer.

Quand on enlève le vernis, on se rend compte que les personnages cachent des horreurs, et ils vont le payer au prix fort.

Attention spoiler dans ce paragraphe :

L'inconnu, joué par Clint Eastwood, ne ressemble pas du tout à l'homme sans nom, de la trilogie des dollars. Lorsque vous voyez apparaître ce personnage au début de cette oeuvre, et disparaître à la fin, vous allez vous rendre compte qu'il ne semble pas venir de ce monde. On pourrait presque penser à un esprit vengeur.

La mise en scène est de très bon niveau, et on sent la patte d'un réalisateur au top.

"L'Homme des Hautes Plaines" est un grand film crépusculaire !

(12.06.2020)

Il était une fois dans l'Ouest (1968)

Une ancienne prostituée va retrouver sa nouvelle famille, dans l'Ouest américain. Mais un drame va changer sa vie, et elle va rencontrer trois hommes qui vivent dans ces contrées...

Sergio Leone commence sa nouvelle trilogie de "Il était une fois...", et il ne va pas oublier le western qui lui a permis d'être découvert dans le monde entier.

C'est la première fois que le réalisateur tourne aux Etats-Unis, à la célèbre Monument Valley. Lorsque l'on voit ces paysages spectaculaires, on est subjugué par la beauté de ces images.

Le film présente un Ouest, où la vie va changer. L'arrivée du chemin de fer va tout chambouler, et les cow-boys n'auront bientôt plus leur place.

Cette fois, c'est une femme qui va attirer tous les regards. Le rôle est joué par la superbe Claudia Cardinale, et c'est elle le pivot de l'histoire.

Les autres acteurs sont épatants. Charles Bronson, Henry Fonda et Jason Robards forment un trio inoubliable.

"Il était une fois dans l'Ouest" est un chef-d'oeuvre, et il doit être vu sur un immense écran, pour profiter de sa splendeur.

(08.06.2020)

Et pour quelques dollars de plus (1965)

Deux chasseurs de primes vont faire une alliance, pour arrêter le bandit nommé "El Indio"...

J'adore ce long-métrage de Sergio Leone. Dès que je l'ai vu la première fois, je me suis dit : "Ça c'est du cinéma !".

La maestria du réalisateur nous explose à la figure, avec des moments de bravoure inoubliable. La scène, où les deux personnages principaux se toisent, et montrent leur habilité avec des revolvers, restera pour toujours dans l'histoire du septième art.

Clint Eastwood est égal à lui-même, et il campe son personnage de la meilleure des manières.

C'est l'acteur Lee Van Cleef qui est nouveau dans le petit monde de Sergio Leone. Lorsqu'il a tourné ce film, il avait déjà fait beaucoup d'apparitions dans des westerns, comme : "Le train sifflera trois fois" (1952), "Règlements de compte à OK Corral" (1957), et "L'Homme qui tua Liberty Valance" (1962).

A la fin de cette oeuvre, on a droit à l'un des célèbres duels de la saga des dollars. C'est le regard des protagonistes, la musique et le montage qui apportent un style inimitable.

Merci Monsieur Leone pour votre génie !

(30.05.2020)

Douze Hommes en colère (1957)

Des jurés doivent prendre une décision, si un jeune doit être condamné à mort ou pas...

Cette oeuvre est exceptionnelle. Pendant 1h30, on assiste à un duel verbal entre des hommes issus de milieux différents, dans une pièce fermée à clef.

C'est du grand art, car on est captivé par la trame qui se déroule sous nos yeux, grâce à des acteurs très impliqués. Ils sont impressionnants de vérité, on dirait vraiment qu'on les a laissé mariner dans cet endroit.

Le réalisateur Sidney Lumet est excellent pour sa première mise en scène pour le cinéma. Il montre l'ambiance pesante, en se rapprochant au plus près de la réaction des comédiens. C'est une véritable leçon de maîtrise de l'espace.

Merci pour ce chef-d'oeuvre du cinéma !

(22.05.2020)

Marathon Man (1976)

Un étudiant va se retrouver mêlé à une histoire d'anciens nazis, à cause de son frère...

Voilà un excellent thriller d'espionnage, où Dustin Hoffman joue un personnage "normal", qui va être confronté à une aventure hors de l'ordinaire. Pour les spectateurs, ce genre de rôle permet d'être proche du héros malgré lui. On se sent plus impliqué.

Tous les acteurs sont épatants, et ils apportent beaucoup à l'ambiance du film. L'interprétation de Laurence Olivier est effrayante. Il campe un tortionnaire glaçant, qui aime bien les instruments de dentiste.

Le réalisateur John Schlesinger n'a pas peur de mous montrer ce monde de l'espionnage, d'une manière peu clinquante. On est très loin de James Bond. La trahison et la violence sont souvent de mise.

Ce genre de long-métrage "brut de décoffrage" manque beaucoup au cinéma actuel.

(16.05.2020)

Chérie, j'ai rétréci les gosses (1989)

Un inventeur va créer une machine pour miniaturiser les objets, mais c'est ses enfants et ceux de ses voisins qui vont se retrouver rétrécis...

Voilà un chouette film pour toute la famille, où l'aventure, l'humour et l'émotion se mélangent à merveille.

Joe Johnston, artiste conceptuel de la trilogie originale de Star Wars, réalise son premier long-métrage, et il montre déjà un sacré savoir-faire.

En ce temps-là, les effets spéciaux n'étaient pas encore numériques, et ils avaient beaucoup de charme. C'est génial de voir l'ingéniosité des créateurs. Les décors sont impressionnants, et la fourmi géante, filmée en stop motion, est un petit bijou.

C'est toujours un grand plaisir de revoir l'acteur Rick Moranis, qui a tourné dans plein d'oeuvres cultes dans les années 1980 ("SOS Fantômes" (1984), "La Petite boutique des horreurs" (1986), "La Folle Histoire de l'espace" (1987).

Amusez-vous pendant 1h30, et c'est aussi cela le cinéma !

(08.05.2020)

 

Haute Tension (2003)

Une jeune femme amène une amie chez ses parents, dans une ferme isolée. Un homme rôde dans les parages...

Je vous ai déjà parlé du réalisateur français Alexandre Aja, parti aux Etats-Unis pour tourner des films, et c'est grâce à "Haute Tension".

Au début des années 2000, ce long-métrage est un OVNI dans le paysage francophone, car le genre de l'horreur n'est pas à la mode.

Cet essai permettra sûrement de voir arriver deux oeuvres dérangeantes : "A l'intérieur" (2007) d'Alexandre Bustillo et Julien Maury, et "Martyrs" (2008) de Pascal Laugier. Mais malheureusement, personne d'autre ne pourra prendre la relève.

"Haute Tension" montre l'amour d'Alexandre Aja, pour des films comme "Massacre à la tronçonneuse" ou "Maniac". L'ambiance est glauque et malsaine, on n'est pas là pour rigoler.

Les deux actrices principales en prennent plein la figure, et nous aussi. La comédienne Cécile de France est exceptionnelle dans son rôle de femme pourchassée et héroïque...

Il faut aussi mentionner la prestation effrayante du méchant, joué par Philippe Nahon.

Pour finir, il faut citer un rebondissement intéressant durant ce récit, et cela permet de revoir cette oeuvre avec un autre regard. Mais il ne faut pas trop ébruiter cette surprise, et vous laissez apprécier "Haute Tension".

Attention, ce long-métrage est violent, et ne doit pas être visionné par des personnes sensibles.

(23.04.2020)

Le petit Baigneur (1968)

Un homme, directeur d'un chantier naval, vient de licencier l'un de ses concepteurs. Mais ce dernier a gagné une course de bateaux, avec un voilier révolutionnaire. La compétition pour le réengager est lancée...

Ce film est l'un de mes préférés avec Louis de Funès. C'est une suite de scènes rythmées et drôles, avec beaucoup de gags visuels.

Comme d'habitude, Louis de Funès est odieux et lèche-botte. Il est génial, et sa folie entraîne tous les autres acteurs.

Dans "Le petit Baigneur", Robert Dhéry est réalisateur, scénariste et comédien. Il avait créé "Les Branquignols", dans les années 1940, et Louis de Funès était membre de cette troupe.

Pour la petite histoire, ce long-métrage fit plus de cinq millions d'entrées, lors de sa sortie dans les salles françaises.

Merci pour cette comédie hilarante !

(03.04.2020)

 

Fous d'Irène (2000)

Un policier, habitant une petite ville américaine, a refoulé ses sentiments suite au départ de sa femme. Un jour sa colère explose, et un dédoublement de sa personnalité va apparaître...

Les frères Farrelly ont réalisé des sacrées comédies, et "Fous d'Irène" est un must !

Dans les films des metteurs en scène susmentionnés, c'est souvent une femme qui déclenche l'histoire. Ici, c'est la pétillante Renée Zellweger qui met le feu aux poudres. L'actrice est excellente dans ce rôle, où elle rayonne et où elle apporte beaucoup à son partenaire, Jim Carrey.

L'acteur est à son top dans cette oeuvre. Sa folie est sans limite. Pourtant au début, il est plutôt calme et posé, mais lorsque le double démoniaque débarque, sa prestation est hallucinante. Son visage élastique nous permet de voir toutes ses émotions.

"Fous d'Irène" est un véritable "road movie", où les personnages principaux voyagent dans des jolis endroits des Etats-Unis, que l'on a moins l'habitude de visionner au cinéma.

Merci pour cette comédie déjantée !

(11.03.2020)

Watchmen (2009)

En 1985, Nixon est toujours au pouvoir, et les Etats-Unis ont peur de l'Union Soviétique. La guerre n'est pas loin ! Dans le même temps, des super-héros mènent l'enquête sur la mort de l'un d'entre eux...

Cette oeuvre est tirée de la BD d'Alan Moore et de Dave Gibbons.

Lors de la sortie du comic book, à la fin des années 80, je l'ai emprunté a la bibliothèque de ma ville, et je me rappelle avoir été captivé par cette histoire sur des super-héros différents, et plus adultes.

Cette adaptation a été annoncée pendant des années au cinéma, et le réalisateur Zack Snyder a permis à ce rêve de devenir réalité.

Le film n'a pas eu le succès escompté, et j'avais été plutôt mitigé lors de sa première vision. Pour moi, il manquait des scènes, malgré sa longueur.

J'ai pu le revoir en version Blu-Ray, et mon avis a beaucoup changé. Ce long-métrage est l'une des plus belles transpositions d'une BD pour le septième art.

La version de 236 minutes est superbe. C'est déjà un régal pour les yeux, les cases du comic book explosent sur pellicule, et l'histoire est retranscrite de la meilleure des manières, même si la fin a été remaniée.

Le casting est parfait. Chaque acteur est fait pour son personnage, avec une mention très bien au comédien Jackie Earle Haley en Rorschach.

"Watchmen" c'est du grand spectacle intelligent, qui mérite d'être vu ou revu !

(21.01.2020)

Robin des Bois: Prince des Voleurs (1991)

Je ne vais pa vous raconter l'histoire car elle est connue de tous, mais avec ce long-métrage, le héros devient plus moderne.

Déjà le personnage principal, campé par Kevin Costner, ne ressemble pas Errol Flynn, et ses collants verts. C'est un jeune homme heureux de retrouver son Angleterre, et qui va vite déchanter devant la méchanceté des nouveaux dirigeants, en l'absence de Richard Coeur de Lion. Robin des Bois est quand même toujours habile avec son arc, et il a beaucoup d'humour.

Pour son retrour de Croisades, il est accompagné par Azeem, joué par l'excellent Morgan Freeman, qui est un Maure plein de malice et d'ironie.

Et puis il y a le Shérif de Notthingham, qui vole la vedette aux deux acteurs susmentionnés. La prestation d'Alan Rickman est complètement folle, il est en roue libre.

Du côté de la réalisation, Kevin Reynolds a aussi pété un câble. La mise en scène nous présente des effets hallucinants avec la caméra (par exemple : on suit une flèche dans son vol). Et d'un autre côté, on sent de l'amateurisme. Si vous regardez bien les arrière-plans, il y a des choses complètement à côté de la plaque (par exemple : on voit clairement des rails de travelling, dans une scène avec Robin et ses compères).

"Robin des Bois: Prince des Voleurs" n'est pas un chef-d'oeuvre, mais ce film a le mérite de nous divertir pendant 2h30.

(04.01.2020)

 

L'Emprise (1982)

Une femme se fait brutaliser par une entité invisible, mais les personnes qui l'entourent ne croient pas à son histoire.

Voilà une oeuvre oubliée, qui mérite d'être réévaluée.

L'actrice principale Barbara Hershey est impressionnante. On la suit tout au long de son calvaire, et on souhaite qu'elle arrive à se libérer de cet esprit maléfique.

La gent masculine est montrée de la pire des manières. Aucun homme n'est là pour aider la jeune femme, à part son fils, et deux scientifiques illuminés. Elle est cernée par la lâcheté, la bêtise et la misogynie.

Le réalisateur Sidney J. Furie est étonnant de maîtrise, même si la fin tourne parfois au grand-guignol, avec quelques effets spéciaux au rabais. Il ne faut pas oublier que quelques années plus tard, ce metteur en scène ridiculisera "Superman" avec le quatrième opus de la saga.

Ces deux heures éprouvantes sont intéressantes, et permettent de mettre en avant l'excellente comédienne Barbara Hershey.

(03.12.2019)

Shining (1980)

Un couple et leur fils vont aller vivre dans un hôtel abandonné pendant l'hiver, et rapidement ils vont être sujet à des phénomènes étranges...

On a beaucoup parlé de ce long-métrage d'horreur, et des spécialistes l'ont décortiqué, pour y trouver des sens cachés.

Pour moi, il s'agit simplement de la déchéance d'un écrivain, ancien alcoolique, et qui va emmener avec lui sa famille.

La réalisation de Stanley Kubrick est, comme d'habitude, exceptionnelle. Toutes les scènes sont traitées avec soin, et l'apport de la Steadicam (caméra équipée d'un harnais et de contrepoids) est hallucinant. On suit les personnages dans les couloirs de l'hôtel Overlook, et lorsque l'on voit le petit Danny sur sa petite voiture, on est subjugué par les images et les sons.

On peut aussi citer les superbes décors, créés par Roy Walker, qui nous sont présentés de long en large

Il y a bien sûr la prestation de Jack Nicholson. Il est excellent dans ce rôle, où il va tomber dans la folie, et quand il explose de fureur, il bouffe l'écran.

C'est le bon moment de voir ou revoir cette oeuvre, car la suite vient d'arriver sur nos écrans.

(08.11.2019)

Christine (1983)

Un jeune homme va tomber "amoureux" d'une voiture, et gare aux personnes qui vont s'interposer...

Stephen King et John Carpenter, deux génies du fantastique, qui ont créé un film inoubliable.

Ce long-métrage nous montre la vie d'un jeune, qui est maltraité par ses camarades, et incompris par ses parents. Il a un seul ami, qui le soutient dans les moments difficiles. Lorsqu'il va rencontrer "Christine", il va changer complètement, et devenir arrogant et sûr de lui. John Carpenter décrit parfaitement les tourments de l'adolescence, et c'est toujours d'actualité de nos jours.

Bien sûr, le thème de la voiture est très présent. C'est le moyen de transport indémodable aux Etats-Unis. Dans cette oeuvre, on sent la passion des gens pour leurs voitures. Elles sont les choses les plus importantes dans leurs existences, et cela tourne parfois à l'obsession. Il faut voir comment le jeune héros touche et parle à son véhicule, c'est comme si "Christine" était sa petite amie.

Les effets spéciaux avec la voiture sont impressionnants. "Christine" vit et interagit avec son entourage, elle est présentée comme une vraie personne. Mais quand elle se transforme en tueuse, elle devient véritablement démoniaque.

"Christine" fait partie des musts de la filmographie de John Carpenter. A voir et à revoir sans modération !

(23.10.2019)

Freddy 3: Les Griffes du Cauchemar (1987)

Des jeunes sont internés dans un hôpital psychiatrique, à cause d'horribles cauchemars...

Après un deuxième épisode bizarre, et utilisant le personnage de Freddy d'une autre manière, le créateur Wes Craven revient aux affaires. Il écrit un scénario avec l'aide de Bruce Wagner, Frank Darabont ("Les Evadés", "La Ligne verte", "The Mist"), et Chuck Russell ("Le Blob" et "The Mask"). Ce dernier met en scène aussi le long-métrage.

Même si le film a un peu vieilli, il y a beaucoup de points intéressants, qui sont encore d'actualité.

On y parle du suicide des jeunes, des parents qui rejettent leurs enfants, et de l'addiction aux drogues. Bien sûr, il s'agit d'une oeuvre d'horreur, mais si on gratte le vernis, on y trouve ses thèmes.

Freddy devient aussi le véritable croque-mitaine que l'on verra dans les prochains volets. Lors de ses apparitions, il est transformiste et théâtral. L'acteur Robert Englund devient une véritable icône.

Du côté des autres comédiens, on peut noter la présence de Patricia Arquette et de Laurence Fishburne.

"Freddy 3" mérite sa place dans les films cultes !

(14.09.2019)

Point Break (1991)

Un jeune agent du FBI va devoir enquêter sur des braqueurs de banques, et ces derniers pourraient être un groupe de surfeurs.

Ce film nous présente une histoire d'amitié, entre deux hommes différents, mais qui vont se retrouver, grâce à leur passion pour l'adrénaline. Les deux acteurs, Patrick Swayze et Keanu Reeves, se complètent à merveille.

Le scénario n'est pas très original, mais il a le mérite de nous faire entrer dans le monde du surf.

C'est la réalisation de Kathryn Bigelow qui permet à cette oeuvre d'être à un bon niveau. Elle apporte beaucoup de punch, et la scène de poursuite à pied, entre les deux personnages principaux, est l'une des plus géniales de l'histoire du septième art.

Dix ans plus tard, le premier "Fast and Furious" reprendra la même idée que "Point Break", avec cette fois la passion des voitures, mais avec un résultat moins probant.

Il faut visionner ce long-métrage, et apprécier sa mise en scène à l'ancienne (de l'action sans effets spéciaux).

(12.08.2019)  

The Doors (1991)

L'histoire de la carrière de Jim Morrison et de son groupe.

Le réalisateur Oliver Stone était au top durant les années 1990, et ce film démontre son talent. Le montage est aussi excellent, avec beaucoup de passages psychédéliques.

Durant plus de deux heures, on assiste à la gloire et à la déchéance, d'un chanteur pas comme les autres.

Jim Morrison était un véritable poète, et il s'était créé un personnage truculent, à cause de l'alcool et de la drogue.

C'est Val Kilmer qui fait vivre le chanteur sur grand écran, et il est hallucinant. Il est vraiment habité par le rôle, et c'est lui qui chante la plupart des titres du groupe.

J'ai un souvenir concernant le visionnage de ce long-métrage au cinéma Romandie à Lausanne. J'étais allé avec un copain de l'Ecole de commerce, et durant la projection, on a commencé à sentir l'odeur de joints. C'était plusieurs spectateurs qui fumait dans la salle, pour apprécier le spectacle à leur manière.

"The Doors" vient de ressortir dans une superbe version, en Blu-ray 4K.

(04.08.2019)

Dark Crystal (1982)

Un monde fantastique, avec des gentils et des méchants, et un cristal...

Jim Henson, le créateur du "Muppet Show", décide de réaliser un film de fantasy avec des marionnettes, et le résultat est éblouissant.

Dès les premières images, on est emporté dans cet endroit, où l'on rencontre des créatures repoussantes, les Skeksès, et une race toute douce, les Mystiques. En quelques mots et scènes, l'histoire de cet univers nous est conté.

Puis une quête commence, comme dans tous les longs-métrages de fantasy.

C'est vraiment le côté technique qui prime dans cette oeuvre. Les décors sont grandioses, les marionnettes sont fabriquées minutieusement, et les effets spéciaux ont beaucoup de charme.

On peut aussi citer la mise en avant des méchants, qui essaient de ressembler aux hommes, dans leur façon de s'habiller et de parler.

Les Mystiques sont montrés d'une manière plus terne, et meurt comme Maître Yoda.

Et puis, il y a les Gelfling, deux êtres qui sont les derniers de leur espèce. C'est les personnages principaux qui doivent apporter un éclat de cristal, pour sauver le monde. La ressemblance avec les Hobbits du "Seigneur des Anneaux" est assez flagrante.

Cette oeuvre est à voir en famille, même s'il y a quelques moments effrayants.

Pour information, "Dark Crystal" va avoir droit à une préquelle sous forme de série, en août 2019, sur la plateforme "Netflix".

(04.06.2019)

La prisonnière du désert (1956)

Un homme va partir à la recherche d'Indiens, suite au massacre de la famille de son frère...

Le réalisateur John Ford va nous bouleverser avec cette histoire très dure, où l'humour est quand même présent.

Les scènes d'ouverture et de clôture sont sûrement parmi les plus belles de l'histoire du cinéma. Premier plan : la porte d'une maison s'ouvre sur l'Ouest américain, et un cow-boy arrive au loin. Dernier plan : le cow-boy se trouve à l'extérieur d'une maison, et se retrouve tout seul, et la porte se ferme sur lui.

Le cow-boy est joué par John Wayne. Il est extraordinaire dans ce rôle, car il n'est pas un héros sans peur et sans reproche. Il est un ancien soldat confédéré raciste, et qui a sûrement dû faire certains méfaits pour arriver à survivre. Son seul répit, c'est d'aller visiter son frère et sa famille. Lorsque le drame arrive, il veut se venger et retrouver deux de ses nièces qui ont été kidnappées.

La photographie est superbe, et nous montre la région de "Monument Valley" dans toute sa splendeur. Mais l'Ouest américain est aussi une région rude, et il faut se battre pour y survivre.

Vu ce qui précède "La prisonnière du désert" mérite son appellation de chef-d'oeuvre !

(22.03.2019)

 

L'Homme qui tua Liberty Valance (1962)

Un homme fraîchement diplomé en droit débarque dans l'Ouest américain. Dès son arrivée, il se fait agresser par le bandit nommé Liberty Valance, et sa quête pour apporter la loi et l'ordre va commencer...

Le réalisateur John Ford est une légende du western. Il a mis en scène des chefs-d'oeuvre comme "La Chevauchée fantastique" (1939) ou "La Prisonnière du Désert" (1956). Avec "Liberty Valance", il démontre son énorme talent pour raconter l'histoire des Etats-Unis.

Ce film nous parle de la transition entre deux époques. L'Ouest est régi par l'argent et le plomb, à cause des riches propriétaires. Mais ses habitants, souvent dans le besoin, décident de se rebeller et de vouloir rentrer dans l'Union, pour avoir des lois pour se protéger.

L'action se passe presque en intégralité dans un petit village. La plupart de la population est illettrée et boit beaucoup. On sent qu'elle veut s'en sortir, et l'arrivée de l'homme de loi, joué par James Stewart va changer la donne.

Une scène nous prouve que les habitants veulent avancer. Elle se passe dans une petite pièce, où des gens veulent s'instruire. Il y a un Noir, des mexicains, des femmes, des enfants et des cow-boys qui se côtoient sans préjugé. C'est remarquable de voir cela dans un long-métrage des années 60.

Ce western n'est pas basé sur l'action, à part une fusillade, mais lorsque la violence arrive, elle est très dure.

"L'Homme qui tua Liberty Valance" est un chef-d'oeuvre, et mérite sa place au panthéon du septième art !

(19.03.2019)

 

Quoi de neuf, Bob ? (1991)

Un homme "malade" va pourrir la vie de son psychiatre qui est en vacances.

Pour faire une bonne comédie, il faut souvent deux acteurs géniaux, et des situations cocasses qui vont crescendo, avec ce long-métrage c'est tout à fait le cas.

Bill Murray est un comédien hors du commun, il apporte à chacun de ses films son univers. Il joue Bob d'une manière incroyable, au début il semble très névrosé, mais au fur et à mesure, on se rend compte aussi que c'est un manipulateur.

Face à lui, Richard Dreyfuss compose un personnage imbu de lui-même, et plutôt calme. Mais lorsque Bob débarque dans sa vie, il va devenir irritable, et les envies de meurtre commencent à se faire sentir. L'acteur a des mimiques incroyables, et en revoyant sa prestation, il manque beaucoup au cinéma actuel.

Encore un petit mot, sur le réalisateur Frank Oz, qui est un spécialiste de la comédie. On sent que le papa de Yoda (il a commencé sa carrière comme marionnettiste) a pris plaisir à tourner ce long-métrage, avec Bill Murray et Richard Dreyfuss.

Un film excellent, à découvrir ou à redécouvrir !

(05.02.2019)

Les Incorruptibles (1987)

Eliot Ness un jeune agent fédéral va combattre Al Capone, et cette affrontement va être terrible.

Il est important de parler de ma première vision de ce film. J'avais 14 ans, et c'est la superbe salle du Romandie, à Lausanne, qui projetait cette oeuvre.

Le générique commence, et la musique puissante d'Ennio Morricone me scotche à mon siège. Et puis pendant 1h50, je me retrouve au temps de la prohibition, et c'est grandiose.

Derrière la caméra, il y a le génie Brian De Palma. Ce dernier est l'un des maîtres du septième art, et sa contribution aux "Incorruptibles" est extraordinaire. Ses scènes incroyables sont à montrer dans les écoles de cinéma.

Les acteurs sont aussi au diapason. Sean Connery et Robert De Niro sont exceptionnels, mais on peut aussi louer le talent naissant de Kevin Costner, qui tient le long-métrage sur ses épaules.

Du très grand cinéma, à voir les yeux grands ouverts !

(25.11.2018)

The Thing (1982)

En Antarctique, un groupe d'hommes, se trouvant dans une station de recherche, va devoir combattre une forme de vie extra-terrestre.

Ce long-métrage est l'un des chefs-d'oeuvre de John Carpenter. On assiste à un spectacle hors du commun.

Le lieu de l'action est tout simplement unique, le grand Nord, et ses paysages neigeux désertiques. Au début du film, nous découvrons cette région inhospitalière, et plus les minutes passent, et les protagonistes se retrouvent dans un endroit fermé, où la paranoïa s'installe.

La véritable star de cette oeuvre, c'est le monstre, qui a la possibilité d'imiter toute forme de vie. On peut saluer les effets spéciaux, créés par le génial Rob Bottin, il sont exceptionnels. Les scènes de transformation resteront à tout jamais dans l'histoire du septième art.

L'acteur fétiche de John Carpenter, Kurt Russell, fait partie de cette aventure, et son charisme fait des merveilles.

"The Thing" fait partie de mes films préférés, et démontre à nouveau les talents du metteur en scène de "Halloween".

(01.11.2018)

Ghost (1990)

Une belle histoire d'amour, avec un drame, et l'homme qui revient en fantôme...

Le film surprise de 1990, qui a eu un énorme succès, et c'est mérité.

La réalisation de Jerry Zucker est parfaite pour ce genre d'oeuvre, avec ce mélange de romantisme, de fantastique et de comédie.

Le duo Demi Moore et Patrick Swayze fonctionne à merveille, et comment ne pas être ému devant la scène finale.

Et puis il y a Whoopi Goldberg, qui n'a jamais été aussi drôle et pleine d'émotion. L'actrice a gagné l'Oscar du meilleur second rôle féminin en 1991.

"Ghost" doit être vu et revu avec un immense plaisir.

Idem !

(25.10.2021)

Mission (1986)

En Amérique du Sud, au XVIIIème siècle, des jésuites vont se battre contre les envahisseurs, pour sauver les indigènes.

J'ai une "drôle" d'histoire avec ce film. Lors de sa sortie à fin 1986, je l'avais vu pendant la Fête du cinéma à Lausanne, avec ma classe.

Poussé par la réaction de mes camarades, j'avais détesté cette oeuvre, et j'en avais même ri. Maintenant quand je le vois, ce n'est plus du tout la même chose

Pendant deux heures, on prend plaisir à voir vivre ces autochtones, et puis malheureusement, ils vont être exterminés et repoussés dans la jungle.

On se rend compte à nouveau que les européens ont pris des terres par la force, sans se soucier de ses habitants et de leurs différentes cultures.

Roland Joffé réalise ici son deuxième chef-d'oeuvre, après "La Déchirure" (1984), ensuite sa carrière ne sera plus la même.

Sa mise en scène nour permet de voir ces régions sauvages de la meilleure des manières.

Les acteurs Jeremy Irons et Robert De Niro se donnent à fond pour leurs personnages, et on vibre avec eux.

Et puis, il y a la superbe musique d'Ennio Morricone qui est un must du genre.

A voir ou à revoir d'urgence !

(01.08.2021)

Le Flic de Beverly Hills (1984)

Un policier de Détroit va aller enquêter sur le meurtre de son ami, à Beverly Hills.

Ce film est devenu un classique de la comédie policière. C'est un one-man-show d'Eddie Murphy, à ses débuts sur grand écran, entouré par des excellents acteurs.

L'histoire est simple, et c'est plutôt une succession de scènes drôles avec de l'action.

Le réalisateur, Martin Brest, a une mise en scène plutôt classique, et cela sied tout à fait à ce genre de long-métrage.

"Le Flic de Beverly Hills" aura deux suites qui reprendront les mêmes idées, donc avec peu d'originalité.

(20.03.2021)

Possession (1981)

Un homme rentre chez lui, et remarque que sa femme ne s'intéresse plus à lui...

Voilà un film perturbant, qui ressemble à de l'horreur, mais qui ne l'est pas du tout, puisqu'il parle d'un couple en plein doute, avec des accès de violence.

Le réalisateur polonais Andrzej Zulawski est extraordinaire dans sa façon de bouger sa caméra. C'est virtuose et superbe !

On sent la rage du metteur en scène suite à son divorce, et il y met toutes ses tripes. Bien sûr, le résultat est intrigant et il faut parfois s'accrocher pour tout comprendre.

Du côté des acteurs, Isabelle Adjani est hallucinante, et la scène dans le métro restera dans les annales.

On peut citer aussi la prestation épatante de Sam Neill.

"Possession" mérite d'être visionné et apprécié.

(05.03.2021)

Crash (1996)

Un couple va se retrouver face à des gens qui prennent du plaisir, face à des accidents de voitures.

David Cronenberg est un réalisateur fascinant. Il aime filmer les corps déformés, pleins de cicatrices ou qui souffrent.

Ce film est perturbant, car le sexe et la violence sont présents. On rencontre des personnes qui vivent hors de notre société, et qui ont besoin de sensations dans leurs voitures.

On est très loin de "Fast and Furious", et il est faut être préparé pour voir ce genre d'oeuvres, mais c'est cela qui fait la diversité du septième art.

Un petit mot aussi sur les acteurs, ces derniers donnent beaucoup, et c'est par moment impressionant.

(29.12.2020)

Outland (1981)

Sur une lune de Jupiter, un marshal va se retrouver tout seul, face à des trafiquants de drogue...

Ce film de science-fiction méconnu ressemble au chef-d'oeuvre, "Le train sifflera trois fois" (1952).

Cette fois, ce n'est pas une petite ville du Far West, mais une base spatiale, où le personnage principal se retrouve enfermé avec ses ennemis.

Le réalisateur Peter Hyams est un bon faiseur. Il a fait beaucoup de longs-métrages de science-ficion et policiers, et "Outland" est un mélange des deux.

L'ambiance étouffante est bien retranscrite, et cela apporte beaucoup à la qualité de cette oeuvre.

Et il y a Sean Connery, et sa présence impressionnante. Il donne de sa personne, et on le suit avec passion dans ses mésaventures.

"Outland" est un bon film, et il mérite d'être réévalué !

(02.11.2020)

Les Révoltés de l'an 2000 (1976)

Un couple va sur une île, pour passer des moments tranquilles. Mais à leur arrivée, les adultes ont disparu, il n'y a plus que des enfants...

Voilà une oeuvre originale, qui fait réfléchir et qui nous permet de voir les jeunes d'une autre façon.

Le générique du début est impressionnant, car il montre la folie des hommes, et les dégâts qu'elle cause aux enfants. Ces images d'archives mettent directement dans l'ambiance, et va permettre de rentrer de plain-pied dans le film.

Je ne vais pas aller trop dans les détails, car il faut voir "Les Révoltés de l'an 2000" sans idée préconçue, et être surpris par le résultat.

Il y a plusieurs scènes impressionnantes et dures, et la photographie est superbe.

Ce film est un must, et il vient de sortir dans une superbe édition Blu-Ray.

(30.09.2020)

Midnight Express (1978)

Un touriste américain, va se faire arrêter par les autorités turques, avec du haschich. Il se fait emprisonner et l'enfer commence...

Il s'agit d'une histoire vraie, basée sur le livre du prisonnier américain, William Hayes, et scénarisée par un débutant, Oliver Stone.

A part quelques ratés : les géôliers sont bêtes et méchants, et la scène "hot" montre deux hommes filmés comme s'il tournait une publicité, cette oeuvre est prenante.

Dès le début, on est au côté du "héros", et même si son action est illégale, on se rend compte qu'il n'est pas un malfaiteur.

Même si j'ai vu "Midnight Express" plusieurs fois, les scènes, où Williams Hayes se fait arrêté, sont tellement bien montées, que l'on a l'impression à chaque fois qu'il va s'en sortir.

La réalisation d'Alan Parker est stylée. On sent qu'il vient de la même école qu'Adrian Lyne, Tony et Ridley Scott.

L'acteur, Brad Davis, est excellent dans le rôle-titre. Malheureusement, il mourra à l'âge de 41 ans, et son talent n'a pas pu être reconnu à sa juste valeur.

La musique, créée avec des synthétiseurs par Giorgio Moroder, est un must, et l'Oscar 1979 sera attribué à ses compositions.

(10.08.2020)

Fenêtre sur cour (1954)

Un homme doit rester chez lui, suite à un accident. Il regarde la vie de ses voisins depuis sa fenêtre, et soudain il entend un cri...

Ce classique du cinéma est l'un des meilleurs films de Monsieur Hitchcock.

Tout se passe dans un lieu unique, comme dans une pièce de théâtre. Dès le début, la caméra nous montre cet endroit. Elle passe d'un appartement à un autre, et cela nous permet de rencontrer ses habitants. On devient voyeur, comme le héros joué par l'excellent James Stewart.

Hitchcock s'amuse beaucoup avec ces personnages. Il adore montrer, avec tendresse et humour, nos petite habitudes.

Il y a aussi une jolie histoire d'amour entre Grace Kelly et James Stewart. Deux personnes de milieux différents, qui jouent au jeu du chat et de la souris.

Bien sûr les décors sont fabuleux, et ils apportent beaucoup à l'ambiance de cette oeuvre.

Merci Monsieur Hitchcock !

(02.07.2020)

L'Aventure du Poséidon (1972)

Un immense bateau de croisière se renverse, suite à une lame de fond. Les survivants essaient de trouver une sortie à cet enfer de métal...

Ce film catastrophe est un classique. L'idée est astucieuse, et permet aux décorateurs de faire des merveilles.

Il y a aussi une pléiade d'acteurs épatants, avec en tête de file l'excellent Gene Hackman. Ce dernier campe un pasteur qui doute de sa foi.

C'est justement du côté de la religion que ce long-métrage est intéressant. Car on assiste littéralement au passage des héros du paradis à l'enfer.

Le début du périple commence dans une belle salle de fête, et finit dans les entrailles rouillées du paquebot.

C'est hallucinant de voir aussi la cruauté de la mort de certains personnages.

La musique est composée par le grand John Williams, et elle est sensationnelle.

Cette oeuvre est palpitante. Laissez-vous tenter par cette aventure !

(20.06.2020)

La Poursuite impitoyable (1966)

Un jeune homme s'échappe de prison, et va retourner dans sa ville natale. Dans cette dernière, cette évasion va exacerber les tensions entre les habitants...

Ce film est excellent. Il nous montre la violence, le racisme et la discrimination chez les gens. On montre les plus bas instincts de l'être humain, et cela fait mal.

Pourtant cette petite ville du Texas semble paisible. Un roi du pétrole se trouve dans la région, et son argent coule à flots.

Dès que l'évasion du jeune Bubber arrive à l'oreille des gens. La rumeur commence à circuler et tout implose.

La tension grimpe crescendo, jusqu'à un final apocalyptique. La vie dans cet endroit ne sera plus jamais la même.

Le réalisateur Arthur Penn a renié ce long-métrage lors de sa sortie en salle, puisqu'il n'a pas participé au montage. Pourtant la mise en scène est exceptionnelle.

Du côté des acteurs, on a droit à une prestation sans faille de Marlon Brando, et à la présence des jeunes Jane Fonda et Robert Redford.

"La Poursuite impitoyable" doit être réévalué à sa juste valeur.

(09.06.2020)

Le Bon, La Brute et le Truand (1966)

Trois hommes vont partir à la recherche d'un magot, pendant la guerre de Sécession...

Avec cette oeuvre, on est vraiment devant LE film culte de Sergio Leone. Il nous montre une véritable épopée, où les personnages vont traverser des paysages superbes, et où la guerre fait rage.

Ce film est le plus drôle de la filmographie du réalisateur, car même si elles ne sont pas nombreuses, les répliques fusent.

Le drame est aussi de la partie. On y voit la futilité de la guerre, et il y a des retrouvailles dures et émouvantes entre deux frères.

Du côté des acteurs, on retrouve les habitués Clint Eastwood et Lee Van Cleef. Et puis il y a l'arrivée du truculent Eli Wallach. Ce dernier est sensationnel dans le rôle de Tuco.

La musique d'Ennio Morricone est excellente, et le compositeur nous gratifie de morceaux inoubliables.

"Le Bon, la Brute et le Truand", c'est le septième art au top niveau !

(04.06.2020)

Pour une poignée de dollars (1964)

Un cavalier solitaire arrive dans une petite ville, et va semer la zizanie entre deux clans rivaux...

Depuis le temps que je voulais vous parler des films de Sergio Leone. Je voulais créer une page spéciale, mais je préfère vous présenter ses oeuvres les unes après les autres.

Le réalisateur avait déjà mis en scène un premier long-métrage, "Le Colosse de Rhodes" (1961), et lorsqu'il se lance dans l'aventure "Pour une poignée de dollars", il ne sait pas encore qu'il va redynamiser le western traditionnel.

Même si cet opus est moins flamboyant que les deux volets suivants de sa trilogie du dollar, Sergio Leone va déjà démontrer un savoir-faire exceptionnel.

Il va poser les bases de ses futurs projets, en présentant des personnages qui ont souvent un passé secret ou douloureux. Les scènes d'action sont précédées par des moments calmes, où le regard des protagonistes est mis en avant.

Le "héros", joué par l'excellent Clint Eastwood, est malin, et n'est pas toujours honnête. Il a un costume qui restera dans les annales du cinéma : un chapeau porté en avant, qui surligne les yeux du personnage, et le célèbre poncho. Ce cow-boy sans nom a souvent un sourire moqueur, et un cigare au coin des lèvres. Il est bien sûr un as de la gâchette.

Pour permettre de devenir un film précurseur, il faut aussi une musique d'exception, et c'est Ennio Morricone qui va créer des thèmes dynamiques et inoubliables.

Sergio Leone est lancé à toute vapeur, et plus rien ne pourra l'arrêter.

(26.05.2020)

La Tour infernale (1974)

A San Francisco, un immense building est inauguré, mais à cause d'une petite étincelle, cet endroit va devenir un énorme brasier.

Pour moi, c'est LE film catastrophe. Pendant 2h45, on assiste à des scènes pleines de suspense, et de morceaux de bravoure.

Le réalisateur John Guillermin est au top de sa forme. C'est le seul long-métrage valable de sa carrière.

Tout est au diapason : les comédiens, le scénario, la musique (John Williams), les effets spéciaux et les décors.

Du côté des acteurs, on a droit à un excellent duo Steve McQueen et Paul Newman. Il sont charismatiques et font leurs propres cascades. Les seconds rôles sont aussi importants, et ils ont droit à des scènes inoubliables.

Ce long-métrage, je l'ai vu sur mon petit écran, dans ma jeunesse, et cela fut un choc. Il restera pour toujours un must dans ma liste de films préférés.

(19.05.2020)

Cocoon (1985)

Des personnes âgées finissent leur vie dans une maison de retraite. Un jour, ils vont se retrouver dans une piscine, qui va leur redonner force et énergie...

C'est tellement rare de voir un film avec des acteurs du troisième âge.

Ces personnages savent qu'ils n'ont plus que quelques années à vivre. Ils voient leurs amis disparaître, et puis une rencontre avec des cocons extraterrestres va leur procurer une deuxième jeunesse.

Les comédiens sont épatants. Ils offrent plein de moments de bonheur et d'émotion.

Le réalisateur Ron Howard est à l'aise avec cette histoire. Même si la fin est spectaculaire, il est le plus souvent en train de filmer des gens dans leur vie quotidienne. La maladie et la mort sont présents, mais l'espoir aussi.

La musique du regretté James Horner est merveilleuse, elle est pleine de poésie.

"Cocoon" est un bon divertissement, à apprécier en famille.

(09.05.2020)

Bone Tomahawk (2015)

Quatre hommes vont partir à la recherche d'une tribu indienne cannibale...

Un western horrifique de grande qualité, avec une idée originale, et où le gore est souvent présent.

C'est la première réalisation de S. Craig Zahler, et sa maîtrise est déjà exceptionnelle. Dès le début, il crée une ambiance bizarre. On est au Far West, mais on sent rapidement une menace "surnaturelle".

On rencontre des personnages qui vivent dans une petite ville, et qui semblent couler des jours heureux. La violence arrive rapidement, et les hommes doivent prendre les armes.

Le quatuor d'acteurs est épatant : Kurt Russell, Patrick Wilson, Matthew Fox et Richard Jenkins. Ils apportent beaucoup d'humanité, et on s'attache rapidement à eux.

Il faut aussi noter que la musique est peu présente, et c'est pour cela que l'atmosphère est pesante.

Ce film est une réussite, et il faut le découvrir de toute urgence. Attention, certaines scènes sont sanglantes.

(01.05.2020) 

Looper (2012)

Un jeune homme, engagé par des malfrats, tue des témoins gênants venus du futur. Jusqu'au jour où il va se retrouver face à lui-même âgé...

Voilà un film de science-fiction intelligent, réalisé par le génial Rian Johnson ("Les Derniers Jedi" (2017) et "A couteaux tirés" (2019)).

On parle de voyage dans le temps, comme dans "Terminator" où les gens ne pourront plus retourner dans leur futur. Il y a même un clin d'oeil au long-métrage de James Cameron, puisque l'un des protagonistes veut tuer un garçon pour permettre de changer l'histoire.

On entre facilement dans ce monde, qui ressemble beaucoup au nôtre, à part quelques motocycles volants.

Le scénario est bien ficelé. Il faut rester concentré tout au long de cette oeuvre, car on peut être très vite perdu. Cela change de certains blockbusters décérébrés.

Du côté des acteurs, on peut citer les excellentes prestations de Joseph Gordon-Levitt et de Bruce Willis. Pour ce dernier, on peut dire que c'est son dernier grand rôle, et que l'on attend toujours son retour...

"Looper" est épatant, et il mérite d'être cité dans les meilleurs films de science-fiction de ces dix dernière années.

(11.04.2020)

 

Batman : Le Défi (1992)

Le Chevalier Noir va combattre le Pingouin, et faire la rencontre de Catwoman...

Deux ans après "Edward aux mains d'argent", Tim Burton réalise son deuxième chef-d'oeuvre.

Cette oeuvre est exceptionnelle, grâce à des acteurs impliqués, une histoire faite pour les adultes, et un visuel époustouflant.

Le metteur en scène adore ses personnages, qui ont tous une part sombre. Même si l'humour est parfois présent, on est plutôt du côté du film noir.

L'ambiance est parfaitement retranscrite, avec des décors somptueux, et des effets spéciaux de grande qualité.

Michael Keaton est parfait dans son rôle de Batman/Bruce Wayne. Il est accompagné par un effrayant Danny DeVito, une sexy Michelle Pfeiffer, et un excellent Christopher Walken. Ce quatuor apporte beaucoup au long-métrage, et c'est impressionnant de voir que chacun à une double personnalité.

Il faut aussi citer la musique de Danny Elfman. Ses compositions magnifiques resteront à tout jamais, dans l'histoire de la saga du Chevalier Noir.

"Batman : Le Défi" est un grand film, et il faut l'apprécier encore, et encore, et encore...

(31.03.2020)

Monty Python: Sacré Graal ! (1975)

Les Chevaliers de la Table Ronde et la quête du Graal, mais pas de la façon espérée...

Ce long-métrage est un OVNI. Dès le générique, l'humour nonsensique débarque, et ne nous lâche plus pendant 1h30.

La troupe des Monty Python a débuté à la TV anglaise. J'ai malheureusement peu vu leurs sketches, et il m'est difficile de parler de cette période.

L'absurdité est leur marque de fabrique, et "Sacré Graal" en est le meilleur exemple.

On sent le manque de moyens, et les Monty Python s'en servent. Par exemple, les chevaux, trop chers, sont remplacés par des écuyers qui font le bruit des sabots avec des noix de coco.

Ce film est plutôt une suite de sketches, avec le Graal comme fil conducteur, et cela apporte beaucoup de charme. Pour moi, la scène avec le lapin est l'une des plus drôles de l'histoire du cinéma.

Avec "Sacré Graal !", la carrière cinématographique des Monty Python va commencer !

(05.03.2020)

Le Dernier des Mohicans (1992)

En 1757, en Amérique du Nord, les français et les britanniques se font la guerre. Des Indiens et des colons doivent choisir leur camp...

Ce film m'a marqué lors de sa sortie au cinéma. C'est la première fois que je voyais une oeuvre réalisée par Michael Mann, et la présence électrisante de l'acteur Daniel Day Lewis.

Ce long-métrage nous montre la fin d'une civilisation, les Mohicans, et le début de l'hégémonie de l'Europe.

Les Indiens sont proches de la nature, et ont sûrement vécu en harmonie. Mais depuis l'arrivée des envahisseurs, tout a changé. C'est terrible de voir ces terres dévastées par la mort et la violence.

La mise en scène est grandiose, et nous montre des images superbes. Les scènes intimistes et à grand spectacle se complètent parfaitement.

La prestation de Daniel Day Lewis est bluffante. Tout au long de sa carrière, il s'est toujours mis à 100%, dans la peau de ses personnages.

Il faut aussi citer la comédienne Madeleine Stowe, qui apporte beaucoup à cette histoire épique. Malheureusement, l'actrice n'est plus réapparue sur grand écran depuis 2003.

Merci pour ce grand moment de cinéma !

(20.01.2020)

Maniac (1980)

Frank Zito est un homme perturbé, il passe son temps à trucider des femmes. Mais ses problèmes viennent de son enfance, et de sa mère.

Attention, ce film n'est pas à montrer aux personnes sensibles. La première fois que je l'ai vu, j'ai été mal à l'aise, car on entre dans l'esprit tourmenté d'un maniaque.

Cette oeuvre va droit au but, elle est crasseuse, violente et malsaine. Le gore est présent, et on assiste à plusieurs meurtres très durs.

La ville de New York est montrée comme un enfer, et c'est pour cela que des humains tourmentés apparaissent au coin de la rue.

Ce qui est impressionnant dans "Maniac" c'est la prestation hallucinante de l'acteur Joe Spinell ("La Parrain 1ère et 2ème partie" (1972 et 1974), "Rocky 1 et 2" (1976 et 1979), etc.). Il est dans son rôle à 100%, et même s'il joue un tueur sanguinaire, on sent toute la détresse qui est en lui. On pourrait presque aimer ce personnage.

Ce long-métrage n'est pas un slasher, qui devenait à la mode en ce temps-là. Il s'agit véritablement d'une étude d'un tueur en série, et de sa folie.

(09.12.2019) 

Double détente (1988)

Un policier russe va partir pour Chicago pour appréhender un trafiquant de drogue, et il va faire équipe avec un flic du coin.

Le réalisateur Walter Hill est un grand amateur de westerns, et dans chacun de ses films, on sent sa passion de ce genre, même s'il a souvent mis en scène des longs-métrages d'action modernes avec des flics et des truands.

Dans "Double détente", la notion de duels est présente, avec des face-à-face avec des bus (du jamais vu), et d'hommes avec des flingues (nettement plus classique).

Bien sûr ce qui est intéressant dans cette oeuvre, c'est le rapprochement entre l'Est et l'Ouest. En 1988, la guerre froide est toujours d'actualité.

On nous montre deux protagonistes très différents. Le russe ne sourit jamais, et n'a qu'un seul but : arrêter le méchant. L'américain est plutôt je-m'en-foutiste, avec toujours la bouche ouverte, mais avec un bon fond. Ces personnages vont faire équipe, et devenir presque "amis".

Vu ce qui précède, ce film policier mérite d'être visionné.

(17.11.2019)  

Cabal (1990)

Un homme est sujet à des cauchemars, sur une cité de monstres. Est-ce un fantasme ou la réalité ?

Lorsque j'ai entendu parler de ce film en 1990, en lisant mes magazines fantastiques préférés, et en voyant les photos des créatures, j'ai tout de suite accroché. Il a fallu attendre un bon moment pour me permettre de le visionner en cassette vidéo.

Le résultat m'avait beaucoup surpris. On sentait des problèmes de scénario, et le personnage de David Cronenberg était trop mis en avant.

J'ai appris quelques temps plus tard que le réalisateur avait dû faire des concessions.

Une version director's cut vient de sortir en Blu-ray dans nos contrées, et tout le sens du film est changé.

"Cabal" devient un vrai long-métrage de monstres. Ces derniers sont souvent affreux et dégoûtants, mais au fur et à mesure, on se rend compte que c'est eux les opprimés, et c'est la race humaine qui est abjecte.

La manque de moyen financier est flagrant Si le metteur en scène Clive Barker avait eu plus de moyens, on aurait apprécié les maquillages spéciaux, car plein de personnages sont mis de côté.

Mais il ne faut pas bouder notre plaisir, car c'est une oeuvre à l'ancienne, avec plein de moments épiques.

Ce film devait devenir une saga de Fantasy, malheureusement cet opus sera le seul.

(29.10.2019)

 

Freddy sort de la nuit (1994)

L'actrice Heather Langenkamp, qui jouait Nancy dans les épisodes 1 et 3, fait des cauchemars sur un monstre qui ressemble à Freddy, mais en plus méchant...

Wes Craven décide de reprendre sa création, et de faire un film dans un film.

Le réalisateur fait revenir les comédiens fétiches de la saga, Robert Englund, Heather Langenkamp et John Saxon, fait aussi jouer le producteur Robert Shaye, et participe même à cette oeuvre.

Toutes les personnes susmentionnées jouent leur propre rôle, et cela apporte une touche véridique au long-métrage.

On sent que le créateur en a eu marre de la façon de représenter Freddy dans les précédents volets. Il ridiculise son personnage dans une scène sur un plateau de télévision, et il en crée un nouveau qui vient directement des enfers, et qui s'en prend à un enfant.

A la vision de ce film, on se rend compte que Wes Craven s'en prend aux parents, qui permettent à leurs bambins de voir des oeuvres d'horreur et de violence.

"Freddy sort de la nuit" est un long-métrage intelligent, inventé par un grand maître de l'horreur !

(22.09.2019)

La Chèvre (1981)

Un homme malchanceux et un détective privé vont partir au Mexique, pour retrouver une jeune femme enlevée...

Francis Veber n'est sûrement pas le plus grand réalisateur du monde, sa caméra est souvent placée d'une manière trop académique, mais quel scénariste et dialoguiste.

L'histoire de "La Chèvre" est un véritable travail d'orfèvrerie. Toutes les actions de personnages, surtout les malchances de François Perrin (Pierre Richard), amènent aux scènes suivantes. C'est un véritable exemple de l'excellence de la comédie française, disparue aujourd'hui.

Pierre Richard et Gérard Depardieu sont géniaux. C'est un duo qui restera toujours dans l'histoire du cinéma. L'un est un auguste et l'autre un clown blanc. C'est un mélange savoureux, qui permet à ce long-métrage d'avoir plein de moments cultes.

La rigolade est au rendez-vous, mais aussi quelques petits moments tendres, qui seront plus présents dans "Les Compères" (1983) et "Les Fugitifs" (1986), toujours sous la direction de Francis Veber, avec les acteurs susmentionnés.

(02.09.2019)

Ladyhawke, la femme de la nuit (1985)

Au XIIIème siècle, une jeune voleur va rencontrer des amants maudits, et les aider à vaincre une malédiction.

Le réalisateur Richard Donner ("La Malédiction", "Superman", "L'arme fatale", etc.) nous fait vivre une aventure romantique. Lorsque l'on voit sa filmographie, ce long-métrage est un peu à part, et on sent qu'il a eu un coup de coeur pour cette histoire.

Les images sont superbes, et les personnages se promènent dans des paysages grandioses. Il y a des moments drôles et poétiques tout au long de cette oeuvre.

Le fantastique n'est pas beaucoup mis en avant, et c'est un parti pris payant, car on est plus proche des acteurs et de leurs tourments.

Michelle Pfeiffer et Rutger Hauer forment le duo d'amoureux, et sont complémentaires, même si on ne les voit pas souvent ensembles. Le rôle du comique est attribué à Matthew Broderick, et il apporte beaucoup de fraîcheur au film.

"Ladyhawke" est un long-métrage très intéressant, et il mérite d'être réévalué.

(10.08.2019)

Entretien avec un vampire (1994)

Au 18ème siècle un jeune propriétaire, va se faire mordre par un vampire, et il va errer dans les ténèbres.

Le mythe du suceur de sang est connu depuis très longtemps, et il est difficile d'être original. Avec ce film, le vampire est présenté d'une autre façon.

L'histoire provient du livre écrit par Anne Rice, et c'est cette dernière qui s'est occupée du scénario.

Dès les premières images, on est happé par cet univers de la nuit. Le réalisateur Neil Jordan est toujours excellent, lorsqu'il prend en charge un long-métrage fantastique. L'ambiance est glauque, mais il y a aussi quelques touches d'humour.

Le duo Brad Pitt-Tom Cruise fonctionne à merveille, et on sent beaucoup de tension entre leurs deux personnages. La jeune actrice Kirsten Dunst fait aussi des merveilles.

"Entretien avec un vampire" mérite d'être au Panthéon des films de suceurs de sang !

(29.06.2019)

Re-Animator (1985)

Un étudiant en médecine a créé un produit pour réanimer les morts...

Ce film d'horreur est un must, car il mélange le gore et l'humour avec délectation.

Le scénario est simple, ce dernier est tiré d'une nouvelle de l'écrivain H. P. Lovecraft, et il a des relents de "Frankenstein".

Ce qui est intéressant, c'est d'assister à la rencontre des deux protagonistes principaux, et du lien étrange qui va les relier. Il y a le savant fou, qui n'a qu'une idée en tête, et le futur médecin, qui au début du long-métrage, semble avoir un avenir radieux, mais qui va être rapidement sous l'emprise de son "ami".

Les scènes se succèdent avec un rythme effréné, et on ne s'ennuie jamais. Il n'y a rien de plus drôle (c'est mon avis), que de voir un corps sans tête, se promener avec sa partie manquante toujours très loquace, sur un plateau ou dans un sac.

Pour information, cette oeuvre vient de sortir, dans une édition collector, chez "The Ecstasy of Films", en Blu-ray et DVD.

(02.05.2019)  

Rio Bravo (1959)

Un shérif va mettre en prison le frère d'un homme riche, et ce dernier va tout faire pour libérer son frangin...

Ce film est LE classique du western. Je me rappelle l'avoir vu, pour la première fois, très jeune à la TV, et il est toujours resté parmi mes favoris.

La scène inaugurale est excellente. Elle nous présente quelques personnages principaux, sans parole, c'est la musique et les sons qui permettent de poser l'action. On voit arriver l'acteur Dean Martin dans le cadre, et on sent tout de suite qu'il n'est pas bien. Il est mal habillé, et il semble en manque d'alcool. Il va se faire humilier. Et puis arrive le shérif, joué par l'immense John Wayne, qui veut le protéger. En quelques images, on est tout de suite dans l'ambiance.

Le long-métrage se passe dans une petite ville de l'Ouest. Tout en haut de la grande rue se trouve la prison, c'est l'élément central de "Rio Bravo", et c'est à cet endroit que la sécurité est la meilleure. Dès que les personnages sortent, le danger est présent.

Mais même si la tension est à son comble, l'humour et le romantisme sont présents. Il y a aussi une scène musicale, où Dean Martin et Ricky Nelson démontrent leurs talents.

Ce chef-d'oeuvre parle aussi d'amitié entre des personnes qui viennent de différents horizons, et qui vont s'allier contre les méchants.

"Rio Bravo" restera pour toujours un classique du cinéma !

(20.03.2019) 

 

Apocalypse Now (1979)

La guerre du Viêt Nam, une mission, la jungle, des hélicoptères, la folie, tout cela résume le film de Coppola.

Cette oeuvre doit être vue au cinéma. La première fois je l'ai visionné sur mon petit écran, mais sa véritable découverte, c'est lors de la sortie de la version longue en 2001 dans les salles.

Le Viêt Nam, c'est un événement qui a marqué les Etats-Unis, et on a beaucoup de chefs-d'oeuvre du septième art sur cette guerre.

Le réalisateur nous montre une véritable quête : le personnage principal doit traverser plusieurs épreuves, pour arriver à trouver le colonel Kurtz, et tuer cet homme devenu fou.

Mais même si l'action est présente, surtout avec l'attaque d'un village par des hélicoptères, on est plutôt dans la tête des personnages, et on ressent leurs tourments.

Du point de vue technique, le film est d'une beauté incroyable. La photographie, le montage et la musique nous permettent de nous immerger complètement dans cet enfer vert.

On sait que le tournage ne sait pas passer dans les meilleures conditions, Francis Ford Coppola a pété un câble. Une scène est emblématique : les soldats débarquent, et on voit une équipe de correspondants de guerre derrière une caméra, et l'un de ces hommes crient sur les soldats : "Regardez devant vous, ne regardez pas la caméra" !", et ce personnage qui hurle c'est Monsieur Coppola.

"Apocalypse Now", c'est du grand art !

(10.03.2019)

L'Exorciste (1973)

Un démon va envahir le corps et l'esprit d'une fille, et l'horreur commence...

La première fois que j'ai vu "L'Exorciste" sur un écran TV, je n'ai pas été très impressionné, même si j'ai ressenti le talent de son réalisateur William Friedkin.

Mais en 2001, le film est ressorti en version intégrale dans les salle en Suisse romande, et en le revoyant, j'ai eu un immense plaisir, et depuis ce moment, j'aime regarder une fois par année ce monument du cinéma.

Bien sûr il s'agit d'un film d'horreur, mais tourné d'une manière très réaliste. On est choqué par la transformation de la jeune Regan, et on sent la difficulté pour les personnes qui l'entourent, de trouver une solution à ce problème hors du commun. La seule possibilité c'est de se tourner vers la religion.

William Friedkin nous montre sa maestria derrière la caméra, et nous fait éprouver des sentiments très forts.

On peut aussi noter la partition sans faute des acteurs, et surtout l'interprétation de la jeune Linda Blair, car même si elle a été doublée pour certaines scènes, elle est incroyable dans ce rôle très astreignant.

(11.12.2018)

 

Cyrano de Bergerac (1990)

Cyrano est un beau parleur, un poète et aime se battre avec son épée. Il va prendre sous son aile un jeune homme, et va l'aider à conquérir la belle Roxane.

Il faut être sacrément gonflé de faire un long-métrage en alexandrins, adapté de la pièce de théâtre d'Edmond Rostand. Car pour un profane, lorsque l'on voit cette oeuvre pour la première fois, il est difficile de comprendre ce langage bientôt oublié.

Mais la magie opère très vite, grâce au réalisateur virtuose Jean-Paul Rappeneau, et à l'acteur Gérard Depardieu. Ce dernier apporte sa gouaille légendaire, et il est fait pour ce rôle.

Le casting est épatant avec le talentueux Jacques Weber, et le débutant Vincent Perez. Le seul bémol, c'est l'actrice Anne Brochet, qui dit ses tirades d'une manière peu convaincante.

Les images et les décors sont superbes, et permettent de s'immerger dans ce Paris de l'an 1640.

Ce film démontre le savoir-faire du cinéma français, mais malheureusement ce genre d'oeuvre n'existe plus chez nos voisins.

(19.11.2018)

 

Qui veut la peau de Roger Rabbit ? (1988)

Ce film est un tour de force exceptionnel, et restera à jamais dans l'histoire du septième art.

Los Angeles, fin des années 1940, Eddy Valiant, un détective privé, va devoir enquêter sur un meurtre, et va être aidé par un "Toon" (personnage de dessin animé) nommé Roger Rabbit.

Le cinéma avait déjà présenté des scènes avec de l'animation et des prise de vue réelles ("Mary Poppins" (1964), "Peter et Elliott le Dragon (1977), etc.), mais le niveau n'était pas toujours au top.

Avec "Roger Rabbit", la technique est exceptionnelle et ne sera plus beaucoup utilisée jusqu'à aujourd'hui, On peut citer deux films, "Space Jam" (1996) et "Les Looney Tunes passent à l'action" (2003).

On est abasourdi par les interactions entre les personnages, l'histoire bien ficelée et la bonne humeur contagieuse.

Le réalisateur Robert Zemeckis montre ses talents pour les tournages épiques et novateurs. Il continuera sur cette lancée tout au long de sa carrière.

Il faut aussi donner un grand coup de chapeau au comédien Bob Hoskins, qui se retrouve face à des personnages animés hauts en couleur.

Cette oeuvre est à voir en famille.

(16.10.2018)

Simetierre - 1989

Un film d'horreur qui a une ambiance malsaine. Pourtant tout commence bien dans le meilleur des mondes, une famille vient s'installer dans une maison en pleine nature. La route qui longe cette demeure est très dangereuse, car les camions y roulent à très grande vitesse, et à cause de cela les animaux de compagnie meurent à la pelle. Les habitants de la région ont créé un cimetière pour leurs compagnons à quatre pattes. Mais cet endroit cache un endroit plus sombre, où les morts peuvent revenir à la vie...

Cette histoire est tirée d'un roman de Stephen King, et c'est même ce dernier qui a écrit le scénario.

Comme mentionné plus haut ce long-métrage n'est pas drôle, on est surpris par un tel pessimisme.

La mort est très présente, et elle nous est montrée de manière frontale, même les enfants ne sont pas épargnés. C'est cette noirceur nous met mal à l'aise, et c'est ce qui permet à cette oeuvre d'être à part.

Ce film est réalisé par Mary Lambert, qui n'a plus eu la possibilité de montrer ses talents dans ses longs-métrages suivants. Elle a mis en scène la suite de "Simetierre", mais ce deuxième volet est une catastrophe.

(09.09.2017)

Hellraiser (1987)

Une boîte mystérieuse va rentrer dans la vie d'une famille, et l'enfer va se déchaîner.

Le créateur Clive Barker réalise une oeuvre unique qui va marquer une génération.

Le gore et le sado-masochisme font un ménage décapant, et nous assistons pendant une heure et demie, à vrai film d'horreur des années 80.

Une grande partie du long-métrage se passe dans une vieille maison. Un lieu, où pour aller aux enfers, il faut monter dans les étages. Cette bâtisse est un personnage à part entière. L'ambiance est poisseuse et ne prête pas à rire.

Les maquillages sont excellents, et nous épargnent très peu de détails.

Grâce à "Hellraiser", le cénobite, "Pinehead (voir l'affiche ci-contre) va devenir culte, et va rentrer au panthéon de l'horreur.

Du cinéma fait avec peu de moyen, mais avec beaucoup d'idées.

(15.09.2018)

Le Blob (1988)

Une masse gélatineuse sème la mort dans une petite ville des Etats-Unis.

Ce petit film est tout simplement excellent. Je me rappelle l'avoir vu en salle, et j'ai tout de suite été conquis.

Ce qui est épatant, c'est le retournement de situation au début du long-métrage. On assiste, comme d'habitude, à la rencontre de jeunes sportifs, stars de leurs école, accompagnés par de jolies cheerleaders. On semble se retrouver devant une histoire connue, mais très vite les rôles sont inversés. C'est le voyou, et la belle adolescente, très débrouillarde, qui vont prendre les choses en main, et montrer plein de ressource.

Le rythme est soutenu, et le réalisateur, Charles Russell ("The Mask", "L'Effaceur", etc.), montre ses talents de faiseur avec de petits moyens.

Les effets spéciaux et les maquillages sont excellents. Ces spécialistes de l'horreur dans les années 80 avaient une sacrée ingéniosité.

"Le Blob" n'est pas un chef-d'oeuvre, mais il mérite sa place dans les films cultes.

(06.09.2018)

Aux frontières de l'aube (1987)

Un jeune fermier va tomber amoureux d'une jolie femme, mais cette dernière fait partie d'une bande de vampires.

Ce film m'a marqué dans ma jeunesse, car il présentait le vampirisme d'une autre façon. La nuit est toujours un lieu de prédilection pour ces personnages sanguinaires, et on sent qu'ils sont sur Terre, pour la plupart, depuis très longtemps. Mais ils n'ont plus rien à voir avec le Comte Dracula. Ils vivent dans la clandestinité. Ils volent et tuent pour leur survie.

Le long-métrage est le premier film, en solo, de la talentueuse réalisatrice Kathryn Bigelow. Et elle démontre, tout de suite, son sens inné pour la mise en scène.

Les acteurs sont épatants, et on peut noter la présence de trois comédiens qui venaient d'avoir un immense succès avec "Aliens" (1986), de James Cameron. Il s'agit de Lance Henriksen, Bill Paxton et Jenette Goldstein.

Cette oeuvre doit être redécouverte de toute urgence.

Pour information, une version "Blu-Ray" vient d'être éditée.

(05.10.2018)

Délivrance (1972)

Quatre hommes partent à l'aventure sur une rivière, et ils vont subir des terribles épreuves.

Il s'agit d'un film choc, dont certaines scènes sont restées dans l'histoire du cinéma. On assiste médusé à cette descente aux enfers.

Je me rappelle sa première vision, malheureusement sur mon écran TV, et cela reste une expérience inoubliable.

Les personnages principaux sont des gens de la ville, même si l'un des leurs est une sorte d'aventurier. Ils arrivent dans cette région reculée, avec beaucoup de gouaille, mais au fur et à mesure, tout va changer pour eux, et la peur va s'insinuer en eux.

L'histoire est intéressante, et on peut faire la comparaison avec plein de longs-métrages, de ces quarante dernières années : un groupe de personnes arrive dans un coin paumé des Etats-Unis, où des gens "retardés" vivent en autarcie. Et bien sûr, à un moment donné, cela tourne mal.

Vu ce qui précède "Délivrance" est un précurseur des films d'horreur, comme "Massacre à la tronçonneuse" (1974).

(09.09.2018)

E.T., l'extra-terrestre (1982)

L'histoire est connue par tout le monde, mais il est important de parler de ce long-métrage car c'est LE chef-d'oeuvre de Steven Spielberg.

On connaît la passion du réalisateur pour la jeunesse, et lorsqu'il dirige des enfants, il est tout simplement parfait. Il se met à leur hauteur, et la magie opère.

Dès le début du film, les adultes ne sont pas montrés (on les aperçoit de loin ou on ne voit que leurs jambes), à part la maman divorcée qui s'occupe de sa progéniture, avec beaucoup d'amour.

La caméra suit avec tendresse et humour, les pérégrinations d'un extra-terrestre chez les hommes, mais d'une manière intimiste. On est loin des débordements spectaculaires, d'une invasion de monstres venus du fin fond de l'univers.

Le lien qui lie Elliot, le petit garçon, et E.T. est très fort, et l'arrivée des chercheurs dans cet espace familial va tout changer. C'est à ce moment que nous voyons le visage des adultes, car ils ont découvert l'extra-terrestre, et ils sont rentrés dans le monde de l'enfance.

Les scènes finales sont bouleversantes, et nous font vibrer grâce à la fabuleuse musique de John Williams.

Vu ce qui précède, ce bijou du cinéma mérite d'être apprécié de 7 à 77 ans.

Merci Monsieur Spielberg pour ce beau cadeau éternel !

(27.08.2018)

 

Piège de Cristal (1988)

Le plus grand film d'action de tous les temps !

J'étais obligé de commencer cet article avec cette phrase. Ce long-métrage m'a marqué à vie, et il est devenu un classique.

Pour les fêtes de Noël, un policier vient en viste dans sa famille à Los Angeles. Il va se retrouver seul face à des terroristes, dans un immense gratte-ciel.

J'ai vu "Die Hard" en avant-première au cinéma Athénée, à Lausanne, et j'ai rarement été aussi bluffé.

La mise en scène est énorme, grâce à John McTiernan, qui arrive à créer un huis clos hors du commun. Sa caméra virevolte, et on est happé par cette aventure, où les balles fusent de tous les côtés.

Et puis il y a Bruce Willis, qui n'était pas une star de cinéma en ce temps-là. Il était plutôt connu à la TV, avec la série "Clair de Lune". Il est génial dans le rôle de John McClane. Il va créer un personnage culte, plein d'humour, d'adrénaline et aussi de fêlures.

Il est important de parler du méchant de l'histoire, joué par le regretté Alan Rickman. Le comédien va se faire remarquer, et devenir une personne incontournable dans les longs-métrages à grand spectacle, et les films d'auteur.

"Piège de Cristal" est une oeuvre à voir, revoir, re-revoir, etc. !

(20.01.2018)

La Mouche (1986)

Ce film est excellent, et il vaut la peine d'être dans votre collection.

Un scientifique vient de créer la téléportation, et il tombe amoureux d'une journaliste. Mais lorsqu'il teste sa machine sur lui-même, une mouche s'introduit dans le système, et l'horreur commence...

C'est peut-être le long-métrage le plus "grand public", avec "Dead Zone", de David Cronenberg, même si les scènes chocs se suivent.

En 1986, le "SIDA" était malheureusement à ses débuts, et on peut faire une comparaison entre ce film et cette terrible maladie. Car le scientifique, joué brillamment par Jeff Goldblum, va subire une lente détérioration de son corps.

Cette transformation semble au début bénéfique, mais elle va vite devenir horrible. Les maquillages spéciaux sont répugnants, et ont eu droit à l'Oscar du "Meilleur maquillage", en 1987.

Ce qui est intéressant s'est de voir le parcours de cette homme, qui veut partager son savoir avec une journaliste, dont il va tomber amoureux. Et c'est peut-être à cause de cette femme, qu'il va perdre sa concentration, et subir un changement.

David Cronenberg, comme souvent, aime montrer les chaires meurtries, et là on est servi. Mais il est aussi très friand de faire ressentir les tourments intérieurs de ces personnages, et c'est l'actrice Geena Davis qui en fait les frais.

Cette oeuvre est très importante, même si elle est choquante, et il faut la visionner de toute urgence !

(18.07.2018)

Les Griffes de la nuit (1984)

Créer un personnage marquant pour le cinéma d'horreur n'est pas une chose aisée. Le réalisateur et scénariste Wes Craven va rentrer dans la légende, grâce à Freddy Krueger.

Ce film est LE chef-d'oeuvre de la carrière du metteur en scène. Il avait réalisé quelques long-métrages avant "Les Griffes de la nuit", comme "La dernière maison sur la gauche" et "La colline a des yeux", mais en les regardant dernièrement, j'ai remarqué qu'ils avaient mal vieilli.

L'histoire : des adolescents ne veulent plus s'endormir, car ils font des cauchemars horribles, hantés par un monstre défiguré.

Le scénario est génial, il apporte de nouvelles idées dans le monde de l'horreur. Bien sûr des jeunes gens se font trucider, comme dans "Vendredi 13", mais les personnages sont plus recherchés, et l'ambiance est plutôt morose. Les adultes sont aussi montrés d'une manière peu reluisante.

On peut noter la première apparition de Johnny Depp au cinéma.

J'adore ce long-métrage, qui aura de nombreuses suites, plus ou moins réussies (l'épisode 3 est excellent), et si vous avez envie de voir un bon film d'horreur des années 80, il faut visionner "Les Griffes de la nuit".

(06.07.2018)

 

Faux-semblants (1988)

Des jumeaux vont avoir leur vie chamboulée, suite à la rencontre d'une actrice. Et la descente aux enfers commencent...

La première chose intéressante, c'est de faire la comparaison avec l'oeuvre précédente de Cronenberg, "La Mouche". Il y a beaucoup de points qui se ressemblent :

- peu de scènes extérieures, il s'agit presque d'un huis clos, se passant dans deux ou trois endroits;

- le ou les personnages masculins principaux ont un quotient intellectuel élevé, mais ils sont tellements obnubilés par leurs travaux que la vie privée passe après;

- l'amour arrive, et c'est un chamboulement complet;

- vu le point précédent, la drogue va permettre de tenir dans ce nouvel univers. Dans "La Mouche" c'est la possibilité de la téléportation qui permet de se sentir mieux, et dans "Faux-semblants" c'est la prise de médicaments. Mais tout cela n'est que temporaire, et la déchéance arrive.

Dans les oeuvres du réalisateur, il y a très souvent beaucoup de chaire et de gore, mais dans cet opus le sang est moins présent. On est plus dans la psychologie des personnages, mais c'est tout autant éprouvant.

On peut souligner l'interprétation brillante de Jeremy Irons. Il joue les jumeaux avec beaucoup de subtilité, on arrive à faire la distinction entre les deux frères, grâce à des traits de caractère très différents.

Ce long-métrage est très impressionnant, et il est, pour moi, le must de la filmographie de David Cronenberg !

(29.07.2018)

Dead Zone (1983)

L'univers de David Cronenberg est fait de chaire et de psychanalyse.

Lorsque j'ai découvert ce réalisateur pour la première fois, c'est en regardant "Dead Zone", tiré du livre de Stephen King.

Un homme a un grave accident, et il reste pendant cinq ans dans le coma. Lorsqu'il se réveille son monde a changé, et il a un don qui lui permet de voir le passé et le futur.

Ce long-métrage m'avait marqué lors de sa première vision, car il présente un personnage torturé, qui se retrouve mis de côté suite à son accident. Sa chérie s'est mariée, et il perd rapidement sa maman. A cause de son pouvoir, les gens veulent l'utiliser, mais il préfère rester seul, même s'il a toujours de l'amour pour son ancienne petite amie.

La solitude, c'est le maître-mot de cette histoire. Même si le fantastique est un peu au rendez-vous, c'est surtout le trajet intérieur d'un homme, et sa possibilité de sauver des vies.

La mise en scène de David Cronenberg est très simple, il ne veut pas montrer du sensationnel avec de gros effets. A part les très rares scènes, où le personnage principal se trouve au coeur de l'action, lors de ses "crises".

L'acteur Christopher Walken est génial dans son rôle. Il apporte tout son savoir-faire et sa présence hypnotisante.

Cette oeuvre est un petit bijou, et démontre tout le talent de David Cronenberg.

(16.07.2018)

L.A. Confidential (1997)

A Los Angeles, dans les années 1950, trois flics très différents vont enquêter sur un massacre dans un restaurant.

Ce film est tiré d'un livre de James Ellroy. Ce dernier décrit la Cité des Anges, et sa face cachée : le crime, la prostitution, la drogue et l'argent.

L'ambiance est très noire, et elle est très bien retranscrite par le réalisateur Curtis Hanson. Je le connaissais surtout pour ces long-métrages, "La Main sur le berceau" et "La Rivière Sauvage", des thrillers d'assez bonne qualité, mais qui n'ont rien à voir avec "L.A. Confidential".

Il faut citer la bonne prestation des acteurs principaux. Surtout Russell Crowe et Guy Pearce, au début de leurs carrières cinématographiques, et qui apportent beaucoup à leurs personnages.

Il y a aussi Kim Basinger, en femme fatale, et elle est tout simplement épatante. Cela lui permettra de gagner l'Oscar (meilleure actrice dans un second rôle).

La reconstitution de L.A. est exceptionnelle. On passe d'un endroit à l'autre, en contemplant, les yeux ecarquillés, la beauté des décors et des costumes.

Ce long-métrage est un chef-d'oeuvre et mérite d'être visionné, toute affaire cessante.

(10.06.2018)

 

Dans la ligne de mire (1993)

Un tueur veut s'en prendre au Président des Etats-Unis. Un agent du Secret Service, en fin de carrière, va prendre en charge cette enquête.

Ce film est excellent, surtout grâce aux duos d'acteurs, Clint Eastwood et John Malkovich, qui ont des dialogues de haute volée.

Le scénario est bien ficelé, et nous permet de nous plonger dans le monde des "protecteurs" des hautes instances aux USA.

Le réalisateur allemand, Wolfgang Petersen, va devenir avec ce long-métrage, et avec "Air Force One", l'un des porte-étendards du patriotisme américain. Ce que va aussi être son compatriote, Roland Emmerich, avec "Independence Day".

On peut noter la superbe musique du maestro Ennio Morricone, et ses mélodies toujours aussi géniales.

"Dans la ligne de mire" est du très bon cinéma !

(06.05.2018)

Lord of Illusions (1995)

Clive Barker s'est fait connaître dans les années 80, grâce à ses romans d'horreur.

Mais puisque c'est un artiste touche-à-tout, et que ses écrits n'ont pas toujours été bien retranscrits au cinéma, il a réalisé quelques films. Pour moi ses trois dernière oeuvres sont les plus intéressantes : "Hellraiser", "Nightbreed" et "Lord of Illusions".

L'histoire est un mélange de film noir et d'horreur : un détective privé va se retrouver dans le monde de l'illusionisme et de la magie.

J'aime bien ce long-métrage, car il présente un univers intéressant et inédit.

L'ambiance est souvent lourde, on n'est pas là pour s'amuser. On a droit à des très bonnes scènes dans la secte, créée par le méchant. Les acteurs ont l'air complètement envoutés par ce faux "Messie".

Certains effets spéciaux font un peu daté, et le comédien principal, Scott Bakula, aurait pu être un peu plus charismatique, mais ce film tient la route.

Pour votre information, une superbe version longue, en Blu-Ray, vient d'être éditée.

(21.04.2018)

L'aventure intérieure (1987)

Voilà un chouette long-métrage, que j'adore revoir.

Un lieutenant de la marine américaine va être miniaturisé, et se retrouver dans le corps d'un homme hypocondriaque.

C'est un mélange d'aventure, de science-fiction et de comédie, avec trois acteurs épatants : Dennis Quaid, Martin Short et Meg Ryan.

Cette oeuvre est réalisée par Joe Dante ("Gremlins", "Hurlements"). Ce dernier n'a pas toujours été reconnu à sa juste valeur. Il a pourtant un sacré talent, et il s'est créé une jolie filmographie. Malheureusement, il s'est souvent retrouvé dans l'ombre de Steven Spielberg, qui a produit plusieurs de ses films.

Il faut aussi mettre en avant les très beaux effets spéciaux. Les scènes dans le corps humain, sans image de synthèse, sont bluffantes.

Le succès n'a pas tout de suite été au rendez-vous, mais "L'aventure intérieure" est devenue "culte" au fil des années.

(17.04.2018)

Voyage au bout de l'enfer (1978)

Un chef-d'oeuvre dans l'histoire du cinéma.

Dans une petite ville américaine, trois hommes se préparent à partir pour combattre au Viêt Nam. Cette guerre va les changer à tout jamais.

Ce long-métrage est en trois actes :

- la préparation du départ. Les personnages se retrouvent pour un grand mariage, et vont aller chasser le cerf;

- la guerre, et son lot d'horreur;

- le retour à la maison. Les traumatismes restent dans la tête et la chair pour toujours.

Michael Cimino est un immense réalisateur, et pour son deuxième film, il va montrer un talent incommensurable, qui ne sera jamais apprécié à sa juste valeur.

Tout est parfait, la photographie, le scénario, les acteurs et la musique.

Robert de Niro, Meryl Streep et Christopher Walken sont grandioses, et apportent une émotion hors du commun.

Pour la petite histoire, j'ai vu, l'autre jour, "Retour vers l'enfer" sur grand écran, au Capitole à Lausanne. Et j'ai senti le public complètement obnubilé. Cela démontre la puissance de ce film !

(27.03.2018)

Rain Man (1988)

Un jeune homme arrogant, va se rendre compte, suite à la mort de son père, qu'il a un frère autiste, nommé Raymond.

Ce film est un petit bijou, plein de tendresse et d'humour. Il s'agit d'un "road movie", où deux personnes, très différentes, vont se rencontrer et commencer à s'apprécier.

Les acteurs sont mis en avant, avec bien sûr la prestation géniale de Dustin Hoffman. Mais Tom Cruise est tout aussi fort, car il est le personnage qui change durant le long-métrage. Au début, c'est une tête à claques, et puis le miracle se produit, grâce à son frère. Il faut le voir changer d'attitude, surtout dans l'expression de son visage, et c'est fabuleux !

Il faut aussi donner un grand coup de chapeau au réalisateur, Barry Levinson, qui apporte sa sensibilité et son savoir-faire.

Du cinéma intelligent et émouvant, à voir ou à revoir d'urgence !

(25.03.2018)

Nikita (1990)

"Le Grand Bleu" a lancé la carrière de Luc Besson. Son film est devenu "culte".

Lorsque le réalisateur se lance dans son nouveau long-métrage, il va créer un personnage féminin qui va rester dans les annales, et elle s'appelle Nikita.

Une jeune femme, paumée et droguée, va être entraînée pour devenir une experte en armes à feu et en arts martiaux. Elle va ensuite partir pour des missions périlleuses.

Ce long-métrage est épatant, car il nous présente une actrice, Anne Parillaud, qui va jouer le rôle de sa vie. Cette comédienne se donne à fond, et cela va lui permettre de gagner un "César" pour sa prestation.

Le scénario de Luc Besson, n'est pas très original, mais cela n'empêche pas le long-métrage de sortir de l'ordinaire du cinéma français.

On est ébahi par la belle photographie et les scènes d'action. Même si la noirceur est très présente, on a aussi droit à de l'humour, et cela fait du bien dans ce monde de brute.

Un film de bonne qualité qui se voit avec beaucoup de plaisir.

(22.03.2018)

Magnum Force (1973)

L'inspecteur Harry est de retour, pour le meilleur film de la saga.

On peut critiquer le personnage extrême, joué par Clint Eastwood, mais il a marqué le cinéma des années 70.

Le scénario est génial, en plus il est écrit par John Milius et Michael Cimino. Il met aux prises, le policier et des jeunes loups qui veulent faire la loi avec la manière forte.

Les scènes épatantes se suivent, et nous montrent des scènes d'action avec un bon niveau. La musique de Lalo Schifrin, apporte beaucoup à l'ambiance de cette oeuvre.

On peut noter la présence de David Soul, futur Hutch et coéquiper de Starsky, dans la célèbre série.

Et puis il y a le légendaire, Clint Eastwood, qui est toujours aussi impressionnant. Même si cela n'est pas l'acteur le plus expressif, il apporte sa présence hors du commun.

(18.03.2018)

Les Dents de la Mer (1975)

Ce film restera le premier blockbuster de l'histoire du cinéma.

Cela sera un véritable raz-de-marée, et Steven Spielberg commencera à devenir le champion du box office.

Ce long-métrage est en deux parties :

- la première concerne l'arrivée du requin près de l'île d'Amity, et de la terreur qu'il va apporter;

- la deuxième partie, c'est la chasse au grand squale, par trois hommes courageux.

Dès le début, on est abasourdi par la première attaque de l'animal sur une jeune femme. C'est une scène d'une violence inouïe, tournée de nuit, et sans effusion de sang.

La tension restera présente tout au long de cette oeuvre. Mais même si on est happé par l'histoire et le suspense, on est aussi très proche des personnages principaux, ce qui apporte un plus au film.

Les acteurs Robert Shaw, Roy Scheider et Richard Dreyfuss sont épatants.

Du grand cinéma !

(12.03.2018)

Dracula (1992)

Le Prince des Ténèbres est une star dans le monde du cinéma, il y a eu beaucoup de versions de cette histoire, mais celle du réalisateur Francis Ford Coppola, est la meilleure.

Le Comte Dracula arrive à Londres pour semer la terreur et l'amour, mais il aura des adversaires de taille pour le combattre.

Cette oeuvre est envoûtante, car toutes les images sont superbes, on se croirait par moment devant des peintures animées.

La mise en scène est grandiose, et la plupart des effets spéciaux ont été créés sur le plateau de tournage.

Il faut bien sûr parler de la superbe prestation de Gary Oldman, épatant en Dracula. Le petit bémol concernant l'interprétation, c'est Keanu Reeves, qui est monolithique comme Steven Seagal.

Je ne me lasse pas de voir ce long-métrage !

(16.02.2018)

Pacific Rim (2013)

Quand j'étais gamin, j'étais obnubilé par la série "Goldorak", surtout les batailles entre robots géants.

Et mon rêve devient réalité au cinéma, grâce à "Pacific Rim".

Dans un futur proche, la Terre est attaquée par des énormes monstres (kaiju), et une armée de robots géants (Jaeger) est construite pour permettre de combattre cette menace.

C'est vrai que les "Transformers" font aussi partie de ce genre de films, mais c'est par moment trop parodique, et le dernier épisode de la série est une purge.

Tandis que pour "Pacific Rim", on a droit a beaucoup de respect pour les "Mangas". L'iconographie est respectée, et on a droit des scènes épiques incroyables. Pour ces dernières, juste d'en parler, j'en ai encore des frissons.

Le metteur en scène Guillermo del Toro est aussi pour beaucoup dans cette réussite. Sa minutie et sa passion sont légendaires.

Le seul bémol, c'est les personnages, campés par des acteurs de bon niveau, mais qui n'ont pas de dialogues très élaborés.

Une suite va arriver le mois prochain dans les salles du monde entier.

(11.02.2018)

Le Nom de la Rose  (1986)

Un film remarquable, tiré d'un livre très compliqué. J'ai lu ce bouquin, et il faut s'accrocher, car même si c'est passionnant, il faut être motivé pour arriver à la fin de l'oeuvre d'Umberto Eco.

C'est pour cela qu'il faut applaudir l'adaptation écrite par les scénaristes Andrew Birkin, Gérard Brach, Howard Franklin et Alain Godard.

En 1327, dans une abbaye en Italie, Guillaume de Baskervile et le jeune novice Adso vont mener l'enquête sur la mort mystérieuse de plusieurs moines.

Le réalisateur Jean-Jacques Annaud est un homme hors du commun, il s'attelle à des longs-métrages ambitieux. J'ai eu la chance de le voir deux fois, lors d'avant-premières, et il est toujours très intéressant dans ses présentations.

Il faut aussi parler de Sean Connery, impressionnant dans le rôle d'un "Sherlock Holmes"  du Moyen-Âge. Avec ce film, l'acteur commencera une nouvelle partie de sa carrière, où il deviendra très souvent un guide et une personne avec beaucoup de sagesse.

"Le Nom de la Rose" doit être vu et apprécié par le plus grand nombre.

(27.01.2018)

The Strangers (2008)

Le "home invasion" est un genre à part entière. On peut définir ces films de cette façon : une famille ou des amis se retrouvent dans une demeure, et vont se retrouver face à des inconnus qui vont envahir leurs vies privées...

Dans "The Strangers", c'est un couple, en plein doute, qui va passer une nuit cauchemardesque.

Ce long-métrage, écrit et réalisé par Bryan Bertino, est très pesant. On assiste horrifié à cette succession de scènes, où les personnages, joués par la trop rare Liv Tyler et Scott Speedman ("Underworld"), sont persécutés.

La manière de filmer nous permet de ressentir le calvaire de cette femme et de cet homme. Les sons sont aussi très importants, et créent une ambiance très tendue.

Les trois méchants sont inquiétants, car on ne les voit jamais à visages découverts. Le seul moment où ils vont enlever leurs masques, c'est pour faire face, une dernière fois, avec le jeune couple.

Une oeuvre intéressante, d'une durée très courte, à découvrir avec les lumières éteintes !

(11.01.2018)

Harry Potter et le Prisonnier d'Azkaban (2004)

Ce film est mon préféré de la saga, mais je vous parlerai prochainement, sur la page concernée, de tous les autres épisodes.

Harry Potter retourne pour la troisième année à l'Ecole des Sorciers. Une menace rôde, car Sirius Black s'est échappé de la prison d'Azkaban, et veut retrouver le jeune garçon...

Alfonso Cuarón réalise ce long-métrage, et nous démontre son immense talent. Il n'est pas un simple faiseur, comme David Yates qui a mis en scène les quatres derniers films.

La caméra est toujours placée au bon endroit, et permet se suivre cette histoire avec beaucoup de plaisir.

Le temps est très présent dans "Le Prisonnier d'Azkaban", et il est représenté de manière très spectaculaire, avec une immense horloge qui fait partie du château de Poudlard. Il faut voir comment le metteur en scène utilise l'objet susmentionné dans les scènes finales de cette oeuvre.

Même les jeunes acteurs sont plus à l'aise, ils sont moins engoncés dans leurs robes de sorcier. Ils s'habillent de manière plus "cool", et cela apporte un plus à leurs personnages.

Il y a aussi la présence de l'acteur Gary Oldman en Sirius Black, et c'est toujours un immense bonheur de le retrouver sur grand écran.

La magie est vraiment au rendez-vous dans ce long-métrage, laissez-vous emporter !

(26.11.2017)

Le Salaire de la Peur (1953) - Le Convoi de la Peur (1977)

Dans les deux films, on peut noter les interprétations d’acteurs épatants : Yves Montand, Charles Vanel, Roy Scheider et Bruno Cremer.

L'ambiance de cet enfer est très bien retranscrite : la chaleur est étouffante, les routes sont très abimées et la jungle est inextricable. On est subjugué par les péripéties de ces longs-métrages, et on retient notre souffle à plusieurs occasions.

En plus, les deux oeuvres sont réalisées par deux hommes talentueux, Henri-Georges Clouzot et William Friedkin.

Du très grand cinéma !

(21.11.2017)

Starship Troopers - 1997

Il y a 20 ans, jour pour jour, sortait ce film dans les salles américaines.

Je me rappelle sa première vision au cinéma Athénée de Lausanne, et je n'avais pas tout de suite été conquis. Et c'est après l'avoir revu sur mon écran de télévision que ma vision de cette oeuvre a changé.

En écrivant ces quelques lignes, je me rends compte que c'est le troisième long-métrage de Paul Verhoeven à l'honneur dans cette rubrique "Films Cultes", et cela démontre l'énorme impact du réalisateur dans ma culture cinématographique.

"Starship Troopers" est un énorme coup de poing à la figure des Etats-Unis, concernant son impérialisme dans le monde.

L'histoire : dans le futur, une guerre sanglante éclate entre les humains et des sortes d'insectes géants. Des jeunes aspirants vont apprendre à se battre, et vont partir pour des planètes lointaines, pour servir et mourir...

On a rarement vu un film aussi spectaculaire dans l'espace, car même si le metteur en scène se moque ouvertement de son pays d'adoption, il crée un univers exceptionnel, où les effets spéciaux sont au top niveau.

La violence "gore" est très présente. Les supplices administrés aux militaires sont assez éprouvants, et montre les horreurs de la guerre.

Tous les jeunes acteurs présentés dans ce long-métrage ont l'air tous de sortir d'un "Soap-opera", mais au fur et à mesure de leurs aventures, ils vont devenir de vraies machines de guerre.

Du bon cinéma à regarder sans modération !

(07.11.2017)

La Colline a des Yeux - 2006

Je vais vous parler d'un remake, car il y a l'original de Wes Craven de 1977, tourné avec des petits moyens, et cette version du réalisateur français Alexandre Aja.

C'est intéressant de vous expliquer le moment où je l'ai vu au cinéma, car c'était en voyage de noce. Nous sommes allés à l'été 2006, à Disneyland Paris, et à cette occasion, nous avons pu aller visionner ce long-métrage dans une salle attenante au parc.

Je me rappelle que la séance n'avait pas beaucoup de spectateurs, mais plusieurs sont partis en cours de projection.

Pourquoi ?

C'est l'histoire d'une famille américaine, qui va se retrouver face à un bande de dégénérés...

Ce film est hallucinant, on est pris aux tripes dès le début, par la violence affligée à ces personnes. La scène de la caravane est très dure, et nous montre l'absence de remords de mutants cannibales. Et c'est lorsque tout semble perdu, qu'une partie des survivants va devenir des monstres sanguinaires, pour essayer de s'échapper de cet enfer.

Il faut avoir le coeur bien accroché pour visionner ce long-métrage, mais au moins le metteur en scène ne va pas par quatre chemins : l'horreur est au rendez-vous et la rigolade n'a pas lieu d'être.

A voir, pour les adeptes de ce genre de film, et j'en fais partie !

(26.10.2017)

Halloween - 1978

Ce film de John Carpenter est devenu un classique.

L'histoire est simple, un tueur s'échappe d'un hôpital psychiatrique, et retourne dans sa ville natale pour semer la terreur, le soir du 31 octobre.

Actuellement, lorsque nous lisons l'histoire susmentionnée, on se dit que l'originalité n'est plus de mise, mais à la fin des années 70, ce genre de film d'horreur, appelé "slasher", en était à ses débuts.

Michael Myers, le tueur psychopathe, va rapidement devenir une légende, grâce à son masque et son grand couteau.

Le réalisateur a un sacré talent pour nous présenter des protagonistes sympathiques, qui vont se faire zigouiller les uns après les autres, et puis il crée une ambiance de plus en plus pesante, au fur et à mesure du long-métrage.

Dans cette oeuvre, il y a la première apparition de Jamie Lee Curtis au cinéma, et elle deviendra rapidement une star de l'horreur. Cette actrice deviendra une "Scream Queen" (comédienne présente souvent dans des films d'horreur).

Ce long-métrage aura plusieurs suites et remakes, et un nouvel opus est annoncé pour 2018, avec le retour de Jamie Lee Curtis.

(23.10.2017)

Superman - 1978

Le premier vrai film sur un super-héros, et peut-être le meilleur long-métrage tiré d'un comics.

Les origines de l'homme de métal, sa jeunesse et son arrivée à Metropolis. Et bien sûr sa rencontre avec Lois Lane, et avec le méchant iconique Lex Luthor.

Je me rappelle surtout, lors de ma première vision, du générique de début, où la musique de John Williams nous fait rentrer tout de suite dans cet univers. Cette bande originale restera pour toujours le meilleur exemple du génie du compositeur.

Le réalisateur Richard Donner nous présente ce personnage hors du commun, d'une manière crédible. Dès l'arrivée sur Terre de Kal-El, on est emporté par le lyrisme des images. La beauté des paysages des campagnes américaines est magnifiée. Ensuite, c'est l'arrivée dans la ville, et la grandeur de ses buildings.

L'interprète Christopher Reeve est le vrai "Superman", même si depuis il a été remplacé par plusieurs autres acteurs, il n'a jamais été égalé. Sa facilité de se transformer en Clark Kent, complètement à côté de la plaque, restera dans les mémoires.

En regardant cette oeuvre, les effets spéciaux semblent un peu dépassé, mais ils ont toujours beaucoup de charme, comme la scène de vol entre Lois Lane et Superman.

Du grand cinéma à voir de toute urgence !

(16.10.2017)

Jean de Florette / Manon des Sources - 1986

Deux très beaux films, basés sur l'oeuvre de Marcel Pagnol.

En 1920, dans un petit village en Provence, des hommes vont se battre pour l'eau, la terre et l'argent. Mais les malheurs vont arriver les uns après les autres.

Voilà du vrai cinéma français, avec des acteurs de haut niveau, une histoire prenante et des superbes images.

Claude Berri, le réalisateur, nous transporte dans le Sud de la France au début du 20ème siècle, et nous montre la dureté de ses habitants.

Yves Montand est impressionnant dans le rôle du "Papet". Il est une version francophone du Parrain, sans les porte-flingues, mais avec un neveu Ugolin, joué par Daniel Auteuil. Pour la petite histoire, Ugolin devait être joué par Coluche, mais ce dernier refusa suite à un désaccord financier.

J'ai ressorti deux point importants dans ces longs-métrages :

- L'ambiance est souvent très noire, même si le soleil est très présent.

- la beauté de la garrigue, où les gens travaillent durs, et où l'eau est une denrée rare.

Ce genre d'oeuvre n'existe malheureusement plus dans le cinéma français, et cela me désole beaucoup.

(02.10.2017)

Les Aventures de Jack Burton dans les griffes du Mandarin - 1986

Cette année-là, j'ai 13 ans, je ne connais pas du tout la filmographie de John Carpenter, mais j'aperçois l'affiche du film dans le journal, et je me dis : "Je veux aller le voir !". Je suis allé avec ma soeur et un copain, un dimanche après-midi.

30 ans après, "Big Trouble..." a toujours une place particulière dans mon coeur.

Un camionneur, nommé Jack Burton, vient retrouver à San Francisco un ami chinois. Ce dernier à une fiancée qui vient le rejoindre aux Etats-Unis, mais elle se fait kidnapper, et l'aventure commence...

Ce qui est énorme dans ce long-métrage, c'est le soi-disant "héros", joué par Kurt Russell : un gars complètement à côté de la plaque, qui va se retrouver face à des événement surnaturels. Ce personnage n'a rien à voir avec "Indiana Jones", mais il nous fait bien rire, par sa nonchalance et sa grande "gueule".

Le metteur en scène John Carpenter, l'un des maîtres de l'horreur, change son fusil d'épaule en réalisant ce film, mais il démontre toujours un sacré talent.

Il faut noter la très belle photographie, les superbes costumes et les effets spéciaux réussis.

Malheureusement "Jack Burton" n'aura pas un grand succès, mais au fil des années, il deviendra culte.

On a souvent entendu parler d'un remake. Actuellement ce projet est toujours dans les cartons des producteurs, et c'est tant mieux !

(03.09.2017)

Predator - 1987

Un extra-terrestre débarque sur Terre pour chasser des soldats dans la jungle.

Le pitch est simple, mais on assiste à un des meilleurs films d'action des années 80, grâce à un excellent réalisateur : John McTiernan.

Le premier point positif, c'est l'ambiance de la jungle, qui est montrée d'une manière très hostile et oppressante. La lumière filtre péniblement à travers les arbres, et il est difficile de s'échapper de cet enfer vert.

Les soldats "mercenaires" sont tous, pour la plupart, des gros muscles, et, bien sûr, le plus impressionnant c'est Arnold Schwarzenegger. Ce dernier pour la première fois, depuis le début de sa carrière, montre des faiblesses. Au début du long-métrage, l'acteur sort ses vannes habituelles, mais lorsque le "Predator" apparaît tout change, on sent la peur dans ses yeux.

Et puis, il y a le final dantesque, où l'homme redevient sauvage, pour combattre un monstre, presque indestructible.

"Predator" a eu deux suites inégales, et deux "crossover", pas très folichons, avec les créatures de H. R. Giger (Alien).

L'année prochaine, nous aurons droit à un nouvel épisode (reboot ou suite ?), mis en scène par Shane Black ("Kiss Kiss Bang", "Iron Man 3" et "The Nice Guys"), qui avait un rôle dans le "Predator" de John McTiernan.

(19.08.2017)

Les Indestructibles - 2004

"Pixar", un studio magique qui a créé des films d'animation inoubliables.

Cette oeuvre est un petit bijou d'action et d'humour.

J'avais déjà loué les mérites du réalisateur Brad Bird (voir ci-dessous "Le Géant de Fer"), mais là il passe un cap dans sa mise en scène et son scénario, grâce son iventivité, son sens du rythme et ses personnages hauts en couleur.

Dès le début on est happé dans un monde où les super-héros sont mis à la retraite, car ils ont eu des problèmes avec les autorités. Ces anciennes "stars" ont un travail normal et vivent une vie de famille tranquille. Mais l'un d'entre eux, nommé Bob Parr, s'ennuie, et il va emmener sa femme et ses trois enfants dans une aventure extraordinaire.

Ce qui est important dans ce long-métrage, c'est l'esprit de famille, car si on se lance dans une missions périlleuse tout seul, cela peut se passer très mal, mais lorsque l'on se retrouve avec sa moité et sa progéniture, un esprit d'équipe s'installe, même si les querelles sont toujours d'actualité.

On est très surpris d'entendre, dans ce genre de film, les recommandations d'une maman à ses enfants, en leur mentionnant qu'il faut utiliser leurs super-pouvoirs, car autrement il pourait se faire tuer !

On peut aussi noter la beauté des images, et par moment, on se retrouve dans l'ambiance d'un "James Bond" des années 60.

Pour finir, lors du premier visionnage des "Indestructibles", j'ai été subjugué par la musique de Michael Giacchino, qui est depuis devenu l'un des mes compositeurs préférés.

(08.08.2017)

L'Etoffe des Héros - 1983

Un long-métrage sur le programme "Mercury" qui a lancé la conquête de l'espace aux Etats-Unis.

Le réalisateur, Philip Kaufmann, nous présente une aventure passionnante, où des hommes presque sans peur, vont risquer leur vie, pour aller près des étoiles, et aussi contrecarrer les projets russes.

Dans ce genre de films, on a souvent droit à des scènes trop sérieuses, mais c'est plutôt le contraire dans "L'Etoffe des Héros", car l'humour est très souvent présent : la partie, concernant les tests sur les futurs astronautes, est un modèle du genre.

Il y a en plus une belle brochette d'acteurs, qui deviendront de plus en plus connus au fil des années : Scott Glenn, Ed Harris, Dennis Quaid, Fred Ward, Lance Henriksen et Jeff Goldblum.

Et puis en parlant de cette oeuvre, je voulais rendre hommage au comédien Sam Shepard, qui vient de nous quitter. Il joue le rôle de Chuck Yeager, une tête brûlée, qui fait des essais sur des prototypes d'avions (par exemple pour passer le mur du son). Il décidera de ne pas devenir astronaute, même si au fil de l'histoire, on se rend compte qu'il aurait bien voulu faire partie de cette aventure. Le vrai héros du film, c'est ce personnage !

(01.08.2017)

Zombie - 1978

Pour rendre hommage à George A. Romero, je vais vous parler de mon film préféré du réalisateur.

Romero avait déjà montré des zombies dans "La nuit des morts-vivants", mais même si ce long-métrage avait lancé un nouveau genre dans le cinéma d'horreur, et qu'il a été tourné avec très peu de moyen, je ne l'ai jamais trouvé exceptionnel.

En 1978, le metteur en scène va, pour moi, véritablement commencer le cycle des films de morts-vivants, avec "Zombie".

Cette œuvre nous présente quatre personnes fassent au chaos, et pour permettre de survivre ils vont aller vivre dans un Centre commercial abandonné, et essayer d'avoir une vie un peu près normale...

Le film est passionnant, car dès le début on est dans un sentiment d'urgence, les autorités ne savent pas comment réagir face à cette invasion de morts-vivants. Et on va suivre pas à pas ce groupe de personnages, dans leurs aventures.

Le rythme est soutenu, l'action et l'horreur sont très présents. L'idée de passer une bonne partie du métrage dans un grand magasin est géniale, car elle permet d'avoir des scènes d'anthologie, et de critiquer notre société de consommation, ce qui est encore d'actualité.

Sans ce long-métrage, nous n'aurions pas pu connaître la déferlante actuelle des films et séries sur les morts-vivants.

Un remake de très bonne qualité a été réalisé par Zack Snyder ("300", "Watchmen", "Man of Steel", etc.) en 2004.

(17.07.2017)

Top Secret ! - 1984

Les créateurs de "Y-a-t'il un pilote dans l'avion ?" ont sorti en 1984 un bijou de non-sens, et c'est "Top Secret !".

C'est sûr qu'il faut être préparé, quand on va voir ce genre de film, car les gags fusent toutes les 30 secondes, et ce qui est génial c'est de voir le sérieux des acteurs, avec un jeune Val Kilmer en tête d'affiche.

Chaque fois que je visionne ce long-métrage, je ne m'arrête pas de rigoler, tellement c'est du n'importe quoi, mais pour finir cela devient du génie. Les scènes se succèdent à un rythme effréné, et on se demande où les scénaristes ont trouvé autant d'idées "débiles", qui font mouche presque à chaque fois.

Ce film est le paroxysme de la parodie, et il a été ensuite difficile de faire mieux. On a retrouvé un peu de cette folie dans la saga "Y-a-t'il un flic pour sauver la Reine ?".

Le Géant de Fer - 1999

Un dessin animé qui est sorti à la fin des années 90, et qui a malheureusement eu un succès misérable. Mais depuis, c'est devenu un film culte.

Je me rappelle l'avoir vu la première fois en DVD, car si je me rappelle bien, on n'a pas eu la chance de le visionner dans nos salles romandes.

Ce long-métrage est un petit bijou pour les petits et les grands, car l'aventure et l'humour sont au rendez-vous, mais il y a aussi les années 50 qui sont dépeintes de manière très crédible, avec la guerre froide et la menace nucléaire.

Le réalisateur Brad Bird (Les Indestructibles, Ratatouille, Mission Impossible 4), en était à ses débuts, mais il démontrait déjà un indéniable talent.

Il faut noter la très belle musique du regretté Michael Kamen, et c'est Vin Diesel qui fait la voix du "Géant de Fer".

Un nouveau Blu-Ray est arrivé dernièrement, avec des scènes rajoutées et des bonus intéressants.

Fargo - 1996

Les frères Coen, des réalisateurs qui ont mis en scène des films inoubliables, mais pour moi "Fargo", c'est le haut du panier.

L'histoire : un homme en difficulté financière, va faire kidnapper sa femme, et puisque son beau-père est richissime, il veut lui faire payer la rançon pour se renflouer, mais tout ne va pas de passer comme prévu...

Un film policier, avec de l'humour noir et une ambiance hors du commun, grâce au paysage magnifique du nord des Etats-Unis.

Ce qui est énorme dans ce long-métrage, c'est les personnages complètement décalés, qui ont leur rythme de vie, et qui n'ont pas inventé la poudre à canon. La policière enceinte, jouée par Frances McDormand, est épatante

Les réalisateurs n'ont pas leur pareil dans le monde du cinéma, ils arrivent toujours à nous étonner avec leur savoir-faire, avec eux c'est souvent du grand art.

Et puis il y a la musique exceptionnelle de Carter Burwell qui nous plonge dans ce coin reculé des USA.

Actuellement une série est en cours, et elle vaut la peine, car elle est du même acabit que le film susmentionné.

Impitoyable - 1992

Il est important de dire , que lorsque j'ai vu ce film la première fois-ci au cinéma, je n'ai pas du tout apprécié. Pour moi, un western ne devait pas être comme cela.

 

Au cours du temps, mon opinion a changé devant ce long-métrage crépusculaire.

 

Durant ces années-là, Clint Eastwood était entrain de devenir un réalisateur et un acteur différent, il ne voulait plus être "l'inspecteur Harry", il devenait un véritable auteur.

 

La plupart des personnages principaux d' "Impitoyable" ont un âge avancé, ils ont tous un passé où la violence était présente. Ils se rappellent leurs "exploits", et ils ont plutôt tendance à enjoliver leurs souvenirs. Et puis la violence arrive à nouveau dans leurs vies respectives, et tout cela est montré d'une manière "horrible" : certaines personnes ne meurent pas tout de suite, d'autres n'ont pas le temps de se défendre. On sent beaucoup de poids sur la conscience de tous ces individus, suite à toutes les tueries auxquelles ils ont participé.

 

Le seul "héros" jeune de ce long-métrage se vante d'être un tueur, mais on se rend vite compte qu'il n'est pas comme cela, et lorsqu'il va tuer une personne, il va déposer les armes en pleurs.

 

Les femmes sont aussi à l'honneur dans ce film :

- l'épouse décédée de William Munny (Clint Eastwood) a fait changer ce dernier, il est devenu un père assagi, dans une petite ferme;

- les filles de joie qui veulent se venger de deux cow-boys, et qui offrent un prime conséquente pour appâter les tueurs.

 

"Impitoyable" vient de ressortir en une version restaurée 4K, et cela vaut la peine de le voir pour la première fois ou de le redécouvrir.

Blade Runner - 1982

Je me rappelle de la première vision du long-métrage de Ridley Scott, à la fin des années 80, je m'attendais à de la science-fiction spectaculaire et pleine d'action, et c'est presque tout le contraire, c'est plutôt un film de contemplation avec rythme très lent.

 

Le réalisateur nous fait découvrir un thriller futuriste, qui se déroule en 2019 à Los Angeles, la ville est devenue un endroit pluvieux et morne. Les hommes ont créé des androïdes qui font des travaux pénibles ou sont des objets de plaisir. Mais suite à des problèmes avec ces robots à forme humaine, ces derniers sont interdits de séjour sur Terre, et ceux qui qui ne respectent pas cette loi sont traqués par les "Blade Runner".

 

Lors de sa sortie au cinéma, ce film aura très peu de succès, mais au fil des années, il est devenu un incontournable du monde cinématographique, grâce à son ambiance très noire, ses décors et maquettes exceptionnels, ses images de grande qualité et son histoire très prenante.

 

Le "héros" est joué par Harrison Ford, qui était entrain de devenir une star. Mais pour moi le personnage le plus intéressant, c'est l'androïde campé par Rutger Hauer, il est tout simplement exceptionnel dans ce film.

 

Une suite va sortir à la fin de cette année, réalisée par Denis Villeneuve ("Sicario", "Premier contact"), avec Ryan Golsling, Harrison Ford et Jared Leto.

Blow Out - 1981

Brian De Palma est un grand réalisateur, et "Blow Out" est l'un de ses chefs-d'œuvre.

 

Ce film est d'une maitrise totale, tout est simplement parfait, de la première à la dernière image, c'est un tourbillon de sensation.

 

On connaît le talent du metteur en scène, et sa façon de placer sa caméra. Dans ce long-métrage, il y a plein de scènes cultes : les sons enregistrés par le "héros" dans la nature (qui se termine par un soi-disant accident), le montage du film qui permet de comprendre l'incident susmentionné, et la fin qui est bouleversante.

 

John Travolta est tout simplement génial dans ce rôle, il démontre qu'il n'est pas qu'une belle gueule. Malheureusement "Blow Out" ne va pas lui porter chance, et sa carrière aura un sacré coup de mou jusqu'à "Pulp Fiction".

 

Si vous n'avez pas encore vu ce bijou, je vous laisse le visionner, et j'attends de vos nouvelles !

RoboCop - 1987

En 1987, j'ai 14 ans, on parle de "RoboCop", dans les journaux et à la TV, et les critiques sont souvent dithyrambiques.

 

Et puis le film sort à Lausanne, au cinéma Athénée. Je vais le voir avec ma sœur et ma cousine, même si l'âge requis est de 16 ans.

 

Le réalisateur hollandais Paul Verhoeven nous présente la ville de Détroit dans un futur proche, et c'est un endroit où la violence et le crime règnent en maître. Pour pouvoir remettre de l'ordre, on crée un robot flic.

 

Ce long-métrage est énorme, et il trône dans le panthéon de mes films cultes. Pourquoi ? Parce que sous le couvert d'un film d'action, on assiste à une critique acerbe de la société américaine : la TV et les grandes multinationales en prennent pour leurs grades.

 

On est aussi abasourdi par la violence du long-métrage : la fusillade que subit le policier Murphy (qui va devenir "RoboCop) est insoutenable. Malheureusement cette scène préfigure ce que subit actuellement les forces de l'ordre dans le monde entier.

 

On peut saluer la performance de l'acteur Peter Weller, qui est épatant avec ou sans l'armure du robot. Malheureusement sa carrière n'arrivera pas à décoller après ce rôle.

 

Deux suites, des séries TV ("live" et animées) et un remake suivront, mais ne seront jamais du niveau du film de Paul Verhoeven.

La Mort aux trousses - 1959

Alfred Hitchcock, l'un des plus grands maîtres du cinéma, nous présente une aventure trépidante de très haut niveau.

 

Je me rappelle de ma première vision devant mon petit écran, dès le générique, la musique de Bernard Herrmann m'a subjugué, puis la rencontre du personnage principal, joué par Cary Grant, va nous permettre d'entrer de plein pied dans l'histoire. Un homme ordinaire, suite à un quiproquo, va se faire prendre pour un espion, et bien sûr les ennuis vont arriver...

 

Tout dans ce film touche à la perfection : le scénario, la photographie, la musique, les acteurs, et les scènes cultes (le jeu de cache-cache avec un avion, la poursuite finale au Mont Rushmore).

 

Je vous parlerai plus tard des autres longs-métrages de M. Hitchcock, et il y a beaucoup à dire, mais le film susmentionné est mon préféré !

Total Recall - 1990

La science-fiction est un de mes genres préférés, et lorsque j'ai entendu parler de ce projet avec le réalisateur de "Robocop", Paul Verhoeven, et de l'acteur avec l'accent autrichien, Arnold Schwarzenegger,  mon sang n'a fait qu'un tour.

 

Avant sa sortie, j'ai acheté plein de journaux qui parlaient de ce long-métrage, pour me mettre dans l'ambiance.

 

Et lors sa sortie au cinéma, je n'ai pas été déçu, c'est un film a grand spectacle, où le metteur en scène hollandais nous en met plein la vue. Mais même si c'est un long-métrage qui est fait pour faire beaucoup d'argent, Paul Verhoeven arrive à nous montrer des scènes très violentes : le sang gicle, des membres sont tranchés, des personnages étouffent de manière très surprenante à cause de l'atmosphère de la planète Mars...

 

Le scénario est très malin, car il est difficile de savoir si on assiste à la véritable histoire du héros, joué par Arnold Schwarzenegger, ou s'il s'agit d'un rêve. Des indices sont présentés dans la première partie du film, et vous permettra de vous faire votre propre avis.

 

Un petit mot aussi sur la musique de Jerry Goldsmith, qui est un must dans la carrière du compositeur, et qui a un rythme hallucinant.

 

Un remake a été réalisé, il y a quelques années, mais le résultat fut très décevant, malgré les effets spéciaux très impressionnants.

Heat - 1995

Pacino - De Niro, des acteurs exceptionnels, dans un chef-d'œuvre !

 

En sortant de la salle de l'Athénée à Lausanne, j'étais abasourdi devant tellement de maestria, grâce à Michael Mann, un réalisateur de grand talent. Il arrive à nous montrer d'une autre façon la cité de Los Angeles, surtout les scènes de nuit qui sont d'une beauté hypnotisante.

 

Un flic et un voleur qui se dévouent corps et âmes à leurs boulots respectifs, et à cause de cela, il leur est difficile de lier des liens très forts avec les personnes qui les entourent.

 

Ce long-métrage prend le temps de nous présenter des personnages passionnants, et quand l'action arrive, surtout la fusillade légendaire entre la Police et les gangsters, la tension est à son comble.

 

Pacino - De Niro, des acteurs hors du commun, qui nous épatent par leurs présences, ils bouffent l'écran ! Jusqu'à la scène finale qui est bouleversante.

 

Voilà, je n'ai pas grand chose d'autre à rajouter, sauf qu'il faut visionner ce film de toute urgence ! Et le voir, le revoir, etc.

Trainspotting - 1996

Puisque la suite sort la semaine prochaine, c'est le moment de parler de ce film hallucinant.

 

La première fois, je l'ai vu à la TV.

 

L'accoutumance à la drogue est montrée de manière frontale, on voit un groupe de jeunes, qui n'a aucun but dans la vie, et cherche par tous les moyens à s'acheter des doses pour aller dans le monde artificiel. Le vol et les magouilles sont monnaie courante pour ces gars. Ils essaient par moment de s'en sortir, en cherchant du travail, mais l'appel de la drogue est plus fort.

 

Ce long-métrage est drôle et dramatique.  La scène avec le bébé est très choquante, mais elle démontre l'état second que l'on peut avoir lorsque l'héroïne prend le dessus.

 

Le réalisateur britannique Danny Boyle met en scène son deuxième long-métrage, et sa façon de filmer nous prend aux tripes. Par moment on se retrouve dans la tête des "héros" lorsqu'ils prennent leurs doses et c'est tout simplement monstrueux.

 

Les acteurs, Ewan McGregor en tête, sont tellement dans leurs "trip", que l'on peut se poser la question, s'ils ont pris des substances illicites pendant le tournage.

 

Ce film est une expérience très forte, et cela vaut la peine d'y assister.

La Malédiction (The Omen) - 1976

Les années 1970 sont riches en films d'horreur qui vont marquer le renouveau de ce genre, et "The Omen" en fait partie. 

 

Je l'ai vu à la TV, et ce long-métrage m'a toujours passionné. Car en ce temps-là, on savait raconter une histoire. Même si les morts violentes jalonnent le film, on assiste à une enquête en Europe pour découvrir la vérité sur un enfant, qui a été "adopté" par un Ambassadeur américain.

 

Le début semble idyllique pour cette famille, mais au fur et à mesure, ce gamin, au regard froid, va devenir effrayant.

 

L'Ambassadeur, joué par Gregory Peck, va assister à la disparition de toutes les personnes qui l'entourent, même si au commencement il est sceptique, il va vite se rendre compte que sa vie va devenir un cauchemar.

 

Richard Donner, le réalisateur, n'était pas encore connu lors du tournage de ce film, mais grâce à ce succès mérité, il pourra mettre en scène "Superman The Movie". On sent, chez ce cinéaste, un vrai talent pour mettre les spectateurs au cœur de cette histoire, et M. Donner ne va pas nous lâcher jusqu'à la fin.

 

Un petit mot sur la musique de Jerry Goldsmith qui est un must du genre. Les chœurs sataniques sont étourdissants.

 

Des suites sortiront ensuite dans les salles, de qualités inégales, et surtout un remake complètement raté en 2006.

Un jour sans fin - 1993

La comédie au cinéma n'est pas chose aisée, surtout celle en provenance des Etats-Unis, où très souvent la vulgarité prime, et puis arrive sur les écrans "Un jour sans fin", un moment exceptionnel que j'ai pu visionner dans la salle du Palace à Lausanne.

 

Un jour qui se répète à l'infini, pour un très désagréable météorologue, et ce dernier va devoir changer, pour remettre sa vie sur les bons rails.

 

Le pitch mentionné ci-dessus était très original dans les années 90, maintenant on le retrouve dans plein de films ou de séries de science-fiction.

 

Le réalisateur Harold Ramis était surtout connu pour son rôle de chasseur de fantômes dans "Ghostbusters", et il va réussir avec "Un jour sans fin" à mettre en scène un film tout en finesse. Il essaiera ensuite de rééditer son succès dans d'autres longs-métrages, mais il ne retrouvera jamais cet état de grâce.

 

Et puis, bien sûr, il y a l'immense acteur Bill Murray qui arrive en 1h40, à nous faire détester puis aimer son personnage. C'est un tour de force qui n'est pas donné à tout le monde.

 

Merci pour ce grand moment de bonheur !

Se7en - 1995

Un film très noir, qui va créer un nouveau genre dans le cinéma américain : le thriller glauque et poisseux. Depuis "Se7en", nombre de longs-métrages ont recréé cet univers, surtout dans des histoires de tueurs en série.

 

David Fincher avait réalisé, quelques années auparavant, le troisième épisode de la saga "Alien", mais ses vrais débuts c'est "Se7en". Et depuis 1995, son aura est devenue très grande dans le monde du cinéma.

 

J'avais pu voir ce film au Cine Qua Non, et son ambiance m'avait beaucoup marqué : une ville pluvieuse, un pessimisme total, les lieux de crimes éclairés avec des lampes torches... et la fin qui se déroule dans un lieu désert où le soleil apparaît enfin.

 

Les personnages sont très intéressants : un vieux flic qui approche de la retraite (Morgan Freeman), et un jeune détective qui arrive dans cette ville (Brad Pitt) : la sagesse et le chien fou.

 

Un film choc, à voir absolument !

Elephant Man - 1980

Pour rendre hommage à l'acteur John Hurt qui vient de décéder, je voulais vous parler de ce grand film de David Lynch.

 

Je l'avais vu pour la première fois en VHS, et le choc fut énorme. Ce long-métrage est plein d'humanité, grâce au personnage principal John Merrick, et d'une horrible cruauté à cause des gens qui croisent sa route.

 

Grâce à John Hurt, même sous un maquillage conséquent, "Elephant Man" nous émeut du début à la fin. Il est épaulé par Anthony Hopkins qui n'était pas encore connu dans le monde entier (Hannibal n'était pas encore arrivé dans sa vie).

 

Le réalisateur David Lynch mettait en scène son deuxième long-métrage et nous démontre un talent exceptionnel pour ce drame, basé sur une histoire vraie. Le noir et blanc permet une expérience immersive et très forte. Le cinéaste changera ensuite son fusil d'épaule pour ces prochains films, à part "Dune" et "The Straight Story", où il créera des univers bizarres, qui sont à voir de toute urgence (Blue Velvet, Lost Highway...).

 

"Elephant Man" est un bijou, et restera pour toujours un chef-d'œuvre du cinéma.

Dark City - 1998

Un grand moment, vu aux Galeries du cinéma

 

Un homme amnésique se retrouve pris au piège dans une ville étrange. Et c'est parti pour un film de science-fiction hors du commun, où l'histoire est passionnante, et il ne faut surtout pas louper une seule seconde, car autrement on peut être vite perdu.

 

L'ambiance est très noire, par moment on pourrait se croire dans un polar en noir et blanc, mais tout cela cache quelque chose de plus intéressant, mais il ne faut pas en parler trop, car cela pourrait gâcher la première vision de "Dark City".

 

Le réalisateur Alex Proyas avait réalisé précédemment le film maudit "The Crow", et il nous démontre dans chaque scène de grande qualité de cinéaste.

 

Les acteurs sont excellents, et se fondent parfaitement dans ce monde mystérieux.

 

L'année suivante est sorti "Matrix" au cinéma, et on pourra noter que ce film a copié plein d'idées de "Dark City".

L'arme fatale 2 - 1989

Le premier épisode est un classique, mais cette suite est excellente. J'ai eu la chance de le voir au cinéma, dans la salle du Palace à Lausanne.

 

Depuis le début, on assiste à une poursuite échevelée, entre nos deux flics inséparables et des gangsters. Et pendant deux heures, c'est un festival d'humour, d'action et de vengeance.

 

Le duo Mel Gibson et Danny Glover fonctionne à merveille, par moment on dirait un vieux couple, tellement ils ont l'air de se connaître sur et hors de l'écran.

 

Et puis à chaque nouveau film apparaît un nouveau personnage, cette fois c'est l'acteur Joe Pesci qui s'y colle, et il campe un magouilleur excité nommé Leo Getz.

 

Le réalisateur Richard Donner nous démontre ses talents, en nous concoctant des scènes cultes, surtout celles qui se passent dans une salle de bain piégée.

 

Deux suites supplémentaires ont été tournées, et une série TV est en cours actuellement avec des nouveaux acteurs.

Angel Heart - 1987

Un thriller maléfique et magnifique. En primaire supérieure, notre professeur nous l'avait présenté sur un petit écran, et le choc fut énorme.

 

Un film passionnant, dont il ne faut pas louper une seconde, tellement l'histoire est prenante. Le twist final est hallucinant

 

L'ambiance est très noire et dérangeante. On assiste, en suivant Mickey Rourke, au côté sombre de l'âme humaine.

 

Le réalisateur Alan Parker nous présente son deuxième chef-d'œuvre, après "Midnight Express", et démontre son talent, qui malheureusement disparaîtra dans la suite de sa filmographie.

 

Les seconds rôles sont très importants, dans ce film, mais surtout un grand "bravo" à Robert de Niro pour sa présence très courte à l'écran, mais ces quelques instants nous prouvent le talent de ce grand Monsieur.

 

Un long-métrage à découvrir de toute urgence...

The Hitcher - 1986

Un Road movie très fort, dont on parle très rarement. Je l'ai vu en VHS, suite à des très bonnes critiques dans les journaux spécialisés.

 

Un jeune homme va se retrouver aux prises avec un auto-stoppeur "serial killer", et au fur et à mesure de l'histoire, un lien "fantastique" va lier ces deux personnages.

 

L'ambiance est très lourde, il n'y a pas de place à l'humour. Les scènes impressionnantes se succèdent, et surtout celle de la jeune femme attachée à un camion.

 

Le réalisateur Rober Harmon ne pourra jamais retrouver cet état de grâce dans tous ses autres films, et c'est malheureux,  car le potentiel du cinéaste était très présent dans "The Hitcher". Il y a souvent des étoiles filantes dans le cinéma américain.

 

Les deux acteurs principaux sont exceptionnels. Mais une mention spéciale à Rutger Hauer qui est énorme dans son rôle de psychopathe, il bouffe l'écran à chaque apparition.

 

Un remake est sorti en 2007, mais la qualité ne sera pas au rendez-vous.

Highlander - 1986

En 1986, je suis devenu un grand fan du groupe Queen, grâce à l'album "A Kind of Magic", je ne m'étais pas rendu compte qu'une bonne partie des titres faisait partie du film "Highlander".

 

Cette même année, mon professeur de primaire supérieure nous a parlé de ce film de manière pas très élogieuse.

 

Mais lors de sa sortie en VHS, j'ai tout de suite loué ce long-métrage, et le résultat me plut beaucoup.

 

Nous étions dans les années "clip-vidéo", et justement le réalisateur Russell Mulcahy vient de ce monde, et cela se sent tout de suite dès le début, où la caméra virevolte accompagnée de la musique de mon groupe préféré.

 

Et tout le film est du même acabit, avec des images fantastiques et des scènes de transition (entre le présent et le passé) stupéfiante.

 

L'acteur Christophe Lambert était au début et à l'apogée de sa carrière, il personnifiait un immortel de manière plaisante. Son mentor, joué par Sean Connery, était plein de gouaille. Le grand méchant de l'histoire, le Kurgan, m'a scotché par sa présence malveillante.

 

Vu le succès d'estime du film, trois suites, assez déplorables, ont vu le jour, et ne retrouveront jamais le choc visuel du premier épisode.

Poltergeist - 1982

La première fois que je l'ai vu, c'est sur mon poste de TV (chaîne suisse romande), et le choc fut énorme.

 

C'est de nouveau un film que je regarde une fois par année. J'adore l'ambiance du début du long-métrage dans une jolie banlieue américaine où la vie a l'air tranquille, mais au fur et à mesure de l'intrigue une famille va vivre des moments terribles.

 

Des esprits malveillants, des effets spéciaux de très grandes qualités et une histoire passionnante, c'est un mélange détonnant.

 

Le réalisateur Tobe Hooper nous démontre son talent pour le genre fantastique et horrifique. Ce cinéaste a quand même mis en scène "Massacre à la tronçonneuse", et sa façon de faire est très percutante.

 

Mais le plus surprenant concernant ce film, c'est le scénariste et producteur, qui est tout simplement Steven Spielberg. On retrouve sa patte dans plusieurs scènes, et beaucoup de monde se demande s'il n'a pas réalisé une partie du long-métrage, mais cela restera toujours un mystère.

 

Deux suites ont suivi, mais elles n'auront pas du tout le même impact.

 

Et l'année passée, on a eu droit à un remake inutile.

Fright Night (Vampire, vous avez dit Vampire ?) - 1985

Au milieu des années 80, j'ai commencé à visionner de plus en plus de films à la location, en VHS.

 

Avec des copains d'école, on allait souvent au vidéo-club, et la passion de mes amis, c'était l'horreur. En ce temps-là, je n'étais pas très porté sur ce genre, j'étais plutôt un poltron. Mais "Fright Night" venait d'arriver en location, et on a décidé de le regarder.

 

Au début, je me suis forcé à regarder la TV, mais au bout de cinq minutes, j'étais subjugué. Et depuis ce moment, le fantastique et l'horreur ont fait partie de ma vie.

 

Ce film, je le vois au moins une fois par année, je le trouve toujours aussi excellent, car les personnages sont bien campés, la photographie est très belle, l'ambiance est phénoménale, et les maquillages restent toujours aussi impressionnants.

 

Si vous ne connaissez pas très bien le mythe du vampire, ce long-métrage vous montre tout ce que vous voulez savoir sur ce monstre légendaire, et c'est filmé d'une manière très divertissante et intelligente.

 

Tom Holland, le réalisateur, n'a pas eu une carrière cinématographique très conséquente, mais l'un de ses longs-métrages qui suivra "Fright Night", fera connaître pour la première fois la poupée maléfique "Chucky".

 

En ce qui concerne les comédiens, la prestation de Chris Sarandon, en vampire, est tout simplement extraordinaire. Cet acteur n'est pas très connu, mais ce rôle restera dans les annales du cinéma fantastique.

L’original est français, et le remake est américain. Mais même si l’histoire se ressemble, on a droit à deux versions très intéressantes.

En Amérique du Sud, suite à une explosion dans une exploitation pétrolière, les dirigeants d'une riche société cherchent des conducteurs de camion, pour amener une cargaison de nitroglycérine, et permettre d'endiguer cet incendie. Des voyous, qui se cachent dans un village abandonné, décident de se porter volontaires, pour gagner de l’argent et quitter ce pays.

Ces deux films sont passionnants, car les personnes qui se retrouvent au volant de ces engins de mort, ne sont pas du tout recommandables. Dans la première version, le mystère est presque complet, concernant le passé de ces personnages. Par contre dans le deuxième long-métrage, on a droit à un prologue, nous montrant le parcours de ces anti-héros avant leurs périples en Amérique du Sud.

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