Bond, James Bond

Depuis 1962, l'agent secret britannique est connu dans les salles du monde entier.

Depuis 1983, et "Jamais plus jamais", vu au Métropole à Lausanne, James Bond est arrivé dans ma culture cinématographique.

Je vais vous parler de cette saga, film après film... et vous aurez aussi quelques "News"...

Monty Norman

Le chanteur et compositeur vient de nous quitter, il avait 94 ans.

Sa contribution à James Bond est très importante, puisqu'il a créé le thème mondialement connu de l'agent secret, même si John Barry en a fait ensuite un arrangement.

Un petit clin d'oeil à voir ICI.

So long Monsieur Norman !

(12.07.2022)

Un immense succès ?

Le film est sorti aujourd'hui en Suisse romande, et cela pourrait être un immense succès.

Cela ferait tellement de bien au septième art, et cela pourrait démontrer aussi que James Bond est un personnage important, qui pourrait relancer la machine cinématographique.

Les spectateurs ont besoin de se retrouver devant ce genre de long-métrage, et apprécier une bonne pellicule.

Je me réjouis tellement de vous faire partager mes impressions dans deux jours, et on saura si l'agent secret à un futur, j'en suis presque sûr !

(30.09.2021)

La semaine James Bond

C'est le moment, notre espion préféré revient et c'est maintenant.

C'est incroyable cette longévité, depuis 59 ans, 007 est devenu immortel sur grand écran.

Sean Connery, George Lazenby, Roger Moore, Timothy Dalton, Pierce Brosnan et Daniel Craig ont chaque fois campé le personnage d'une manière différente, et ont apporté une pierre à cet édifice indestructible.

Samedi, je vais visionner le dernier opus, en attendant les prochains avec un nouvel acteur, ou peut-être actrice ?

(27.09.2021)

Tanya Roberts

L'actrice vient de nous quitter, elle avait 65 ans.

Bien sûr, elle a tourné une James Bond Girl, dans "Dangereusement vôtre" (1985), au côté de Roger Moore.

C'est l'un des premiers films que j'ai vu au cinéma, et elle jouait très bien la blonde courageuse, mais qui criait aussi beaucoup.

Sa carrière n'est pas prolifique, on peut citer : "Dar l'invicible" (1982) et "Sheena,reine de la jungle" (1984).

Elle a aussi joué pour la TV, surtout dans la saison 5 de "Drôles de dames" (1980-1981).

So long Madame Roberts !

(04.01.2021)

Deuxième bande-annonce

Grâce au succès de "Tenet" dans les salles, les producteurs sont prêts à sortir leurs blockbusters, et c'est le cas pour le nouveau James Bond.

Après une nouvelle affiche (voir ci-contre), une deuxième bande-annonce vient d'arriver (voir ICI).

Cela annonce du très lourd, avec de l'action et un Daniel Craig en pleine forme.

Vivement le 11 novembre 2020 !

(03.09.2020)

Goldfinger (1964)

Goldfinger (1964)

Les chansons de James Bond

Lors de chaque sortie d'un nouveau volet, on attend avec beaucoup d'impatience le nom de l'interprète de la nouvelle chanson titre. Pour "No Time to Die", il s'agit de la jeune Billie Eilish, je vous laisse écouter le résultat (ICI).

Mes chansons préférées de la saga c'est "Live and Let Die" (ICI) de Paul McCartney, "A View to a Kill" (ICI) de Duran Duran, et "You Know my Name" (ICI) de Chris Cornell.

Par la même occasion, je voulais remercier les créateurs des génériques de tous les James Bond, surtout Maurice Binder, qui ont fait des images exceptionnelles sur les chansons de 007.

(15.02.2020)

Skyfall - 2012

James Bond va affronter un ancien espion, et retrouver des souvenirs de sa jeunesse.

Le passé de l'agent secret n'a jamais été incorporé dans la saga, et les scénaristes vont y remédier, pour permettre de connaître 007 et le rendre encore plus humain.

Et puis il y a le retour aux sources, avec un nouveau "M", une Moneypenny séduisante et impliquée, un "Q" rajeuni et insolent, et des décors du QG ressemblant aux premiers films.

Tout cela est filmé de la meilleure des manières, avec un réalisateur, Sam Mendes, au top, et une photographie incroyable.

Le duo gentil-méchant, Daniel Craig-Javier Bardem, fonctionne à merveille. L'acteur espagnol est toujours génial, lorsqu'il est du côté obscur ("No Country for Old Men" (2007)).

"Skyfall" est une réussite totale, et mérite d'être au panthéon des James Bond.

(08.01.2020)

Casino Royale - 2006

James Bond vient d'avoir sa licence de tuer, et il va devoir se confronter à un ennemi habile au poker...

2005 : Daniel Craig est annoncé comme le nouveau 007, et la réaction des fans est véhémente. Une pétition est lancée sur internet pour faire partir l'acteur, et je vais même la signer (depuis cet événement, je n'ai plus accepté ce genre de sollicitations).

Le film arrive sur les écrans en 2006, et Daniel Craig devient une star. Son interprétation est géniale, et apporte une nouvelle touche au personnage. Au début, il est presque un "animal", qui rue dans les brancards, mais au fur et à mesure de l'histoire, l'espion devient humain et sensible.

Les protagonistes qui l'entourent sont aussi épatants, avec l'envoûtante actrice Eva Green, et le comédien danois Mads Mikkelsen.

Le scénario est plus recherché que d'habitude, et cela permet de revenir aux bases du film d'espionnage, sans effets spéciaux à profusion.

"Casino Royale", c'est du grand art, et il s'agit de l'un des meilleurs longs-métrages de la saga.

(26.12.2019)

Le monde ne suffit pas - 1999

Cette fois, 007 va aider une femme face à des terroristes, mais les apparences sont trompeuses.

Pierce Brosnan était fait pour être James Bond, malheureusement les quatre films qu'il a tourné ne sont pas les plus réussis de la saga.

Dans cet épisode, le scénario est un peu plus élaboré, et on a surtout droit à une nouvelle James Bond Girl, jouée par Sophie Marceau, qui est moins lisse que d'habitude.

Ce qui est intéressant, c'est aussi la participation conséquente de "M" (Judi Dench), la supérieure de l'agent secret, plus active que ses prédécesseurs.

Le gros bémol, c'est le méchant de l'histoire, joué par Robert Carlyle. Il y avait mieux à faire avec ce personnage proche de la mort (il a une balle dans la tête), et qui devient insensible à la douleur.

Le spectacle est quand même au rendez-vous, avec plein de lieux exotiques, et de cascades toujours aussi réussies.

Avec "Le monde ne suffit pas", James Bond commence à perdre de sa superbe, et il faudra bientôt retrouver un nouveau souffle...

(19.12.2019)

La première bande-annonce

Et voilà, les premières images sont arrivées (voir ICI), et on a l'air de retrouver un James Bond explosif.

Des personnages de l'épisode précédent sont de retour, Blofeld et Madeleine Swann. Et puisqu'au début du film l'agent secret est à la retraite, c'est une double zéro féminine qui a pris la relève.

Le méchant de l'histoire c'est Rami Malek ("Bohemian Rhapsody" (2018)), et il a l'air assez inquiétant.

J'espère que cet opus sera meilleur que le précédent, car ce dernier manquait de punch et sentait le réchauffer.

Vivement le mois d'avril 2020 !

(04.12.2019)

Les premières images du tournage

Enfin, on voit que le nouveau long-métrage est sur les rails. Je vous mets le lien avec cette sorte de teaser/ clip-vidéo (ICI).

On voit un Daniel Craig détendu, qui sourit avec le réalisateur, et on entend une musique entraînante. Est-ce que c'est pour montrer que tout se passe bien ?

Car les incidents se sont multipliés : Daniel Craig s'est blessé à une cheville, et une explosion a fait un autre blessé léger, avec de gros dégâts matériels.

Depuis le début de la production cet opus semble maudit, mais c'est dans la douleur que l'on fait les plus grands films.

Selon les informations glânées, ces prochaines semaines, ce genre de petites présentations filmées vont apparaître plusieurs fois sur la Toile.

(25.06.2019)

Shatterhand

Il s'agit du titre du nouveau James Bond, et selon les informations glanées sur internet, "Shatterhand" est un des surnoms de Blofeld, joué dans l'épisode précédent par Christopher Waltz.

Cet épisode 25 devait sortir au mois de février 2020, mais il a été repoussé au 8 avril 2020.

Ce volet sera sûrement le dernier avec Daniel Craig, et vu les différents changements de réalisateurs et de scénarios, on peut commencer à s'inquiéter.

A suivre...

(24.02.2019)

Les réalisateurs et James Bond

On vient d'apprendre que Danny Boyle, le metteur en scène du futur James Bond 25, vient de quitter le navire. Puisque le tournage doit débuter en fin d'année, la production a le temps de trouver un nouveau réalisateur.

En lisant cette "news", on se rend compte que la saga n'a jamais eu un grand nom derrière la caméra.

Beaucoup de metteurs en scène se sont succédés, mais il s'agissait surtout de bons faiseurs et techniciens. Sam Mendes, qui a pris le rênes des deux derniers épisodes, était le plus coté de tous, surtout grâce à ses deux premiers longs-métrages : "American Beauty" (1999) et "Les Sentiers de la Perdition" (2002).

Des grands réalisateurs auraient aimé ou aimeraient filmer les aventures de l'agent secret de sa Majesté, on peut citer :

- Steven Spielberg, qui rêvait de James Bond. Mais George Lucas a préféré lui proposer le personnage d'Indiana Jones. Un interprète de 007, Sean Connery, sera présent dans "La Dernière Croisade" (1989).

- Quentin Tarantino, qui voulait faire un long-métrage à sa manière. Mais est-ce que cela plairait, un agent secret très bavard, avec des accès de violence ?

- Christopher Nolan. Peut-être le plus plausible, car il aime les gadgets (la trilogie "The Dark Knight"), et "Inception" (2010) a parfois des fulgurances à la James Bond.

- Denis Villeneuve. Le québecois a plutôt la tête dans les étoiles actuellement, une nouvelle version de "Dune" est en préparation, mais il serait intéressé de réaliser une prochaine mission.

A suivre...

(23.08.2018)

 

Mourir peut attendre (2021)

James Bond vit tranquillement avec Madeleine Swann, mais le Spectre est de retour, et un autre ennemi peut-être encore plus dangereux...

Daniel Craig a révolutionné le personnage de James Bond, et avec ce dernier volet, je suis encore sous le charme et choqué (dans le bon sens).

2h40 pour beaucoup c'est long, pour moi, je n'ai pas vu le temps passé.

Tout est génial dans ce film, la  réalisation, les acteurs, la photographie, la musique et le scénario.

On pourra voir les cinq longs-métrage de l'ère Craig, comme une seule histoire, et le mythe 007 va perdurer.

Je vais vous faire une critique plus approfondie sûrement prochainement, mais maintenant il faut aller au cinéma et apprécier le spectacle.

(02.10.2021)

Hans Zimmer

007 a eu plein de compositeurs différents lors de ces 59 dernière années.

Bien sûr le plus célèbre c'est John Barry, et j'ai aussi un petit faible pour David Arnold.

Pour le dernier opus, c'est Hans Zimmer qui s'y colle, et c'est une surprise, car c'est la première fois qu'une personne aussi confirmée s'occupe d'instrumentaliser les aventures de James Bond.

Le compositeur a ses points forts et ses point faibles. Pour moi, il ne sera jamais au niveau de John Williams, Jerry Goldsmith, Ennio Morricone et James Horner.

Sa musique n'a pas le souffle épique des grandes bandes originales, à part peut-être pour "Gladiator" (2000).

Cela n'empêche pas que je me réjouis d'écouter les morceaux de "Mourir peut attendre", et je pourrais peut-être vous en parler.

(29.09.2021)

Enfin...

Le dernier James Bond, avec Daniel Craig, est annoncé pour le 30 septembre 2021, après de nombreux reports.

Ce film va clôturer le cycle de l'acteur susmentionné, et cela va être, j'espère, un feu d'artifice.

La dernière bande-annonce est excellente (voir ICI), et ce nouveau 007 dure 2 heures 40, de quoi passer de bons moments dans les salles.

En attendant le résultat, je voulais remercier Daniel Craig pour son excellente prestation dans le rôle de l'agent secret.

Et dire que j'avais été choqué, lorsqu'il avait été nommé, et maintenant, c'est l'un de mes James Bond préférés.

(01.09.2021)

Mad Movies Hors-série

Alors que l'on vient d'apprendre que "Mourir peut attendre" est repoussé au mois d'avril 2021, un magazine sur la saga vient de sortir.

Le "Mad Movies" nous gâte, avec ce hors-série plein d'informations et de photos sur James Bond.

On passe d'une époque à l'autre, avec des chapitres sur les différents interprètes. Il y  aussi des textes sur les réalisateurs importants, les effets spéciaux, les méchants, etc.

C'est à nouveau une réussite pour le "Mad Movies", et c'est important d'en parler !

(03.10.2020)

Honor Blackman

L'actrice vient de nous quitter à l'âge de 94 ans.

Elle n'a pas eu une immense carrière, mais elle a surtout marqué la saga des James Bond, car son rôle de Pussy Galore est devenu culte.

Elle n'a pas peur de rentrer dans le lard de l'agent secret, ce qui n'était pas le cas des premières "James Bond Girls".

La comédienne a aussi eu son heure de gloire à la TV, puisqu'elle a joué dans les saisons 2 et 3 de "Chapeau Melon et Bottes de Cuir" (1962-1964).

So long Madame Blackman !

(10.04.2020)

 

Billie Eilish

Billie Eilish

Spectre - 2015

007 est aux prises avec une société secrète nommée "Spectre"...

Après le triomphe de "Skyfall", les producteurs prennent le même réalisateur, Sam Mendes, et continuent l'histoire de James Bond.

Sa jeunesse est de nouveau traitée, avec un personnage énigmatique, Blofeld, et l'agent va tomber amoureux.

Ce long-métrage est moins probant, car il traîne en longueur, et cela manque de peps. L'histoire est trop tortueuse, et les scènes d'action manquent de liant.

D'un autre côté, la prestation de Daniel Craig permet de relever le niveau, grâce à sa présence toujours hypnotisante. Sa moitié, jouée par Léa Seydoux, est trop distante et froide.

Vu ce qui précède, "Spectre" n'est pas la réussite annoncée, et même s'il fait  quelques clins d'oeil à d'anciens volets, il est malheureusement le moins réussi avec Daniel Craig.

(13.01.2020)

Quantum of Solace - 2008

L'agent secret continue l'aventure du volet précédent, et veut savoir pourquoi Vesper Lynd l'a trahi...

Il est difficile de passer après "Casino Royale", et c'est malheureusement le cas.

Cet épisode est un peu brouillon, à cause d'un scénario qui a dû réécrit en cours de tournage. Les enjeux ne sont pas très clairs, et la fin est bâclée.

Le réalisateur Marc Forster a une mise en scène un peu épileptique. Il est difficile de se concentrer sur les scènes d'action.

Mais le film n'est pas raté. James Bond, toujours campé de manière magistrale par Daniel Craig, est montré de manière humaine, avec ses forces et ses faiblesses.

On sent que "M", la supérieure de 007, est presque une mère pour ce dernier. Même si elle est dure avec lui, elle veut le protéger.

"Quantum of Solace" a ses défauts et ses qualités, et il est un chaînon important pour ce James Bond "nouvelle génération".

(02.01.2020)

 

Meurs un autre jour - 2002

James Bond va devoir faire face à un milliardaire, qui semble cacher beaucoup de secrets.

Ce long-métrage permet de constater que l'agent secret n'a plus rien d'humain. Il se sort de situations inextricables, de manière ridicule, avec des effets spéciaux numériques très laids.

Le méchant est hystérique, et il utilise des gadgets empruntés à Batman. C'est comme si les producteurs voulaient transformer leurs personnages en super-héros.

Il y a quand même des bonnes surprises, puisqu'il y a des clins d'oeil aux autres opus, et il y a la présence de Halle Berry.

Ce film a permis aux producteurs de se rendre compte qu'ils étaient allés trop loin, et qu'il fallait relancer la franchise avec d'autres idées...

(23.12.2019)

Demain ne meurt jamais - 1997

L'agent secret va combattre un magnat de la presse, et il va être secondé par une espionne chinoise.

Cet opus est moins barbant que le précédent. L'histoire est simple, et c'est plutôt l'action qui prime.

On sent que le réalisateur de la deuxième équipe est le cascadeur Vic Armstrong, et on pourrait presque se demander, s'il est le vrai metteur en scène de cet épisode. Le rythme est soutenu, et la scène de poursuite en moto est un must de la saga.

Pierce Brosnan sent mieux le personnage. Il semble nettement plus à l'aise, même si on remarque très souvent sa doublure en action.

Mais c'est l'actrice Michelle Yeoh qui se fait remarquer dans son rôle de femme forte. Grâce à ce film, elle s'est fait connaître dans le monde entier.

Du côté de la musique, on peut noter l'arrivée du talentueux David Arnold. Il va retrouver le ton du regretté John Barry. C'est un retour salvateur aux sources de James Bond.

(11.12.2019)

Mourir peut attendre

Le titre français du prochain James Bond est arrivé cette semaine, avec une affiche teaser.

Ce n'est pas la première fois que le verbe "mourir" est utilisé, dans un titre d'un film de l'agent secret britannique.

Daniel Craig a fêté la fin du tournage, et sa dernière apparition en 007. On sait qu'un remplaçant sera nommé dans le futur, et que les producteurs attitrés (Barbara Broccoli et Michael G. Wilson) vont sûrement passer la main.

(11.10.2019)

Daniel Craig et Cary Joji Fukunaga

Daniel Craig et Cary Joji Fukunaga

James Bond 25

Hier, le lancement officiel, du nouveau James Bond, a été présenté sur internet.

Le titre du film n'a pas été confirmé, donc l'annonce du 24 février 2019 était peut-être une "fake news".

Par contre le casting a été confirmé, avec le retour de Daniel Craig (James Bond), Léa Seydoux (Madeleine Swann), Ben Whishaw (Q), Naomie Harris (Miss Moneypenny), Jeffrey Wright (Felix Leiter), Rory Kinnear (Bill Tanner) et Ralph Fiennes (M).

Parmi les nouveaux venus, on peut citer Rami Malek (le méchant de l'histoire), Billy Magnussen, Ana de Armas, Lashana Lynch et David Dencik.

Selon les informations, le long-métrage commencera en Jamaïque, où l'agent secret n'est plus en service, et où il passe du bon temps.

La sortie de ce numéro 25 est annoncée pour le 8 avril 2020.

(26.04.2019)

Cary Joji Fukunaga

Le réalisateur américain vient d'être nommé à la tête du James Bond 25.

Il est surtout connu pour avoir pris en charge la première saison de la série "True Detective". Il a mis en scène quelques longs-métrages, mais je ne les ai jamais vu.

Le tournage débutera au mois de mars 2019, et le film sortira au mois de février 2020.

L'acteur Daniel Craig sera toujours de la partie, pour la cinquième fois, mais cela sera sûrement sa dernière apparition.

(20.09.2018)

Danny Boyle

Le réalisateur de "Trainspotting" et "Slumdog Millionaire" va prendre en charge le 25ème James Bond.

C'est une bonne nouvelle, car le metteur en scène va sûrement dynamiser, à sa manière, l'agent secret britannique.

On attend, avec impatience, la sortie de ce nouvel opus, pour le mois de novembre 2019.

Cela sera sûrement le dernier long-métrage avec Daniel Craig.

(15.03.2018)

Dr. No - 1962

Dès les premières minutes, une légende se dévoile : la musique, l'exotisme, et la présentation avec l'éternel phrase : Bond, James Bond.

On sent que ce premier long-métrage n'a pas des moyens extraordinaires, mais à part l'absence des gadgets, on nous présente ce personnage dans toute sa démesure : cigarette, boisson alcoolisée, jolies filles, poursuite en voiture, méchant qui se terre dans son antre grandiose, etc.

Il faut surtout mentionner l'apport de Sean Connery à Bond, il était fait pour ce rôle, sa présence est tout simplement fascinante.

Et puis notre suissesse Ursula Andress est très belle, et va marquer à tout jamais l'histoire du cinéma, lorsqu'elle sort de l'eau avec son bikini... On n'a pas fait mieux jusqu'à la Princesse Leia, dans "Le Retour du Jedi".

Même après presque 55 ans, on comprend la fascination du public pour les aventures de l'agent secret, et le succès de ce premier film.

Bons baisers de Russie - 1963

Ce deuxième épisode, et pour moi un petit bijou.

Les scènes exceptionnelles se succèdent, surtout le voyage en train, qui est un modèle de réalisation, dans un endroit restreint. La confrontation entre Sean Connery et Robert Shaw, verbale puis aux corps à corps, est géniale.

Et on voit l'organisation du Spectre en action. Leur chef Blofeld est présent, même si on ne voit pas encore son visage.

Les seconds rôles sont épatants, surtout l'acteur Pedro Armendariz (Kerim Bey) qui campe l'acolyte de James Bond.

De la Turquie à l'Italie, ce film nous fait traverser une partie de l'Europe, et c'est un véritable plaisir.

Goldfinger - 1964

C'est depuis cet épisode que James Bond est vraiment devenu un mythe.

Tous les codes connus sont présents : la séquence pré-générique spectaculaire, les gadgets, le méchant accompagné d'un acolyte haut en couleur et les femmes qui tombent dans les bras du héros.

Les décors deviennent grandiloquents et superbes, la mise est scène aussi.

Pour nous les suisses, on remarquera l'excursion de Bond dans nos contrées. Avec une scène gag, où l'on voit l'espion suivre le méchant en voiture, avec un GPS, et qui montre les véhicules entre Genève et Nyon, alors qu'ils sont filmés dans les Alpes...

Un petit mot, sur le compositeur John Barry qui donne la pleine mesure de son talent, et c'est un vrai régal !

Opération Tonnerre - 1965

Un épisode spectaculaire, où le personnage se bat toujours contre le Spectre.

Les scènes sous l'eau sont toujours aussi impressionnantes. Les vingt dernières minutes sont presque sans parole, et nous montre, de manière inédite, une vraie guerre dans l'élément aquatique.

Le méchant n'a pas un charisme exceptionnel, et c'est dommage, mais son acolyte féminine est bien plus intéressante, car elle démontre une cruauté et une froideur que l'on avait pas encore connu chez une James Bond Girl.

C'est le quatrième film en quatre ans, et c'est très rare de voir un rythme pareil. Je pense que je comprends pourquoi Sean Connery en a eu marre.

On a aussi la "chance" de voir d'autres espions de sa Majesté, tous assis, entrain d'écouter le briefing de leurs supérieurs. Ils sont montrés d'une manière tellement molle que nous comprenons pourquoi on met toujours en avant 007.

On ne vit que deux fois - 1967

Un épisode qui se passe intégralement en Asie, où notre espion préféré se retrouve, à nouveau confronter au Spectre, et cette fois on voit son chef : Blofeld, interprété par Donald Pleasence, un acteur spécialiste des films d'horreur.

Le grandiose prend le dessus, surtout par rapport à la base des méchants qui se trouve dans un volcan éteint.

On assiste à une chouette bataille dans le ciel, avec James Bond aux commandes d'un hélicoptère miniature.

Le rythme est soutenu, mais il manque de l'originalité dans ce long-métrage, et la James Bond Girl est inexistante.

On peut aussi noter des similitudes avec l'un des prochains films "L'Espion qui m'aimait" avec Roger Moore :

- L'enlèvement de vaisseaux spatiaux dans l'un, et de sous-marins dans l'autre;

- le repaire spectaculaire dans un volcan et dans l'eau;

- les installations futuristes qui se ressemblent;

- le combat final.

En plus le réalisateur de ces deux opus est le même : Lewis Gilbert, et il récidivera, avec certaines mêmes idées dans "Moonraker".

Au Service Secret de sa Majesté - 1969

Un nouveau James Bond fait son apparition, son nom est George Lazenby, il n'est pas connu, mais les producteurs misent sur lui, car ils veulent faire le même coup qu'avec Sean Connery. Malheureusement, le résultat ne plaira pas et l'acteur disparaîtra de la saga.

Et pourtant c'est bien dommage, car ce film est plein de surprises. L'agent secret semble plus dissipé, même s'il cherche à trouver Blofeld, il n'est pas aussi assidu au travail (son chef n'a pas trop l'air de l'apprécier), et il tombe amoureux !

La femme qui va perturber son existence, c'est l'actrice Diana Rigg, connue pour la série "Chapeau Melon et bottes de cuir", qui va créer un autre genre de James Bond Girl. Au début, elle va être aidée par l'espion (tentative de suicide), mais à un moment donné les rôles seront inversés, et c'est elle qui viendra à la rescousse.

Une bonne partie du film se passe en Suisse, dans le canton de Berne, et surtout au Piz Gloria. Puisque ces scènes se passent en hiver à la montagne, nous avons droit à la première poursuite à ski de la saga.

Lorsque nous parlons de ce film, il est obligatoire de parler de la fin, où James Bond se marie, et où son départ en voyage de noce ne se passe pas comme prévu. L'agent secret a une séquence d'émotion, qui permettra de voir enfin l'homme sous la carapace. Il faudra attendre Daniel Craig (presque 40 ans plus tard) pour assister à ce genre de moments.

Vu les explications ci-dessus, ce film est l'un de mes préférés.

Les Diamants sont éternels - 1971

Je ne vais pas le cacher, cet épisode est pour moi le plus raté.

Puisque le film précédent n'avait pas connu un gros succès, les producteurs sont allés rechercher Sean Connery, mais ce dernier n'a plus l'air de s'amuser, il est juste là pour encaisser un gros chèque.

L'histoire n'est pas du tout intéressante, et les scènes s'accumulent sans aucun intérêt. Le summum de la nullité, c'est la poursuite dans le désert, près de Las Vegas, avec un véhicule lunaire.

Même la réalisation de Guy Hamilton, qui avait mis en scène plusieurs autres James Bond de qualité, est complètement à côté de la plaque.

Le seul point positif, c'est le couple de tueurs homosexuels, qui apportent un vent nouveau dans ce film de petite cuvée.

Vivre et laisser mourir - 1973

Un nouveau James Bond arrive, et c'est l'acteur Roger Moore, ce dernier va créer un nouveau personnage plus ironique et moins violent.

Dès le début, on sent que le ton a changé, tout cela semble plus léger et burlesque par moment. Après le générique, et la chanson inoubliable de Paul McCartney, l'agent secret nous est présenté dans son appartement, et on est plus dans un vaudeville que dans un long-métrage d'espionnage. Même si ensuite l'action et les cascades sont au rendez-vous, l'ambiance décalée est toujours très présente.

L'espion est confronté à un méchant exotique, qui croit au vaudou et à la voyance. Ce gangster aura droit à la mort la plus ridicule de toute la saga.

Vu ce qui précède, on pourrait se dire que James Bond n'existe plus. Mais cela n'est pas le cas, car on est devant un vrai film de divertissement, où l'on sent que le héros ne va jamais avoir de problème, qu'il va s'en tirer avec son sens de la répartie et son flegme britannique. Il est devenu un personnage tout droit sorti d'un "Comics".

L'homme au pistolet d'or - 1974

Ce deuxième opus, avec Roger Moore, nous fait voyager en Asie, à la poursuite d'un tueur à gage.

Le méchant est joué par Christopher Lee, Monsieur Dracula en personne, et il est accompagné par un nain un peu sadique.

Le dépaysement est total, et les péripéties se succèdent à un rythme de métronome. On peut apprécier la jolie plastique de Maud Adams, qui reviendra quelques années plus tard dans le rôle d'Octopussy.

On sent Roger Moore plus à l'aise en James Bond, et sa présence est toujours aussi plaisante. En ce temps là, l'acteur faisait encore la plupart de ses cascades, mais les doublures deviendront de plus en plus présentes, et voyantes, dans les épisodes suivants.

Ce film sera le dernier réalisé par Guy Hamilton pour la saga, il aura pris en charge quatre longs-métrages : Goldfinger, Les Diamants sont éternels, Vivre et laisser mourir et l'épisode susmentionné.

L'espion qui m'aimait - 1977

Cet épisode est mon préféré avec Roger Moore.

Pourquoi ? Parce que c'est mon premier James Bond vu en VHS, et depuis je l'ai vu un nombre incalculable de fois, c'est devenu un film culte !

Ce long-métrage est spectaculaire, le méchant veut devenir le maître du monde, et il a des moyens hallucinants : base sous-marine et ses engins meurtriers, pétrolier immense, hélicoptères, et bien sûr "Requin", le tueur à gage indestructible, tout droit sorti d'un Comics.

Cette fois, l'agent secret fait équipe avec une espionne russe (l'actrice Barbara Bach, femme de Ringo Starr), et ce duo est explosif !

Les effets spéciaux sont épatants, grâce à des maquettes exceptionnelles, et mention spéciale à la voiture "Lotus Esprit S1" qui va faire un petit tour sous l'eau. Les décors sont grandioses et apportent un vrai plus à ce film.

James Bond forever !

Moonraker - 1979

James Bond va dans l'espace ! Les producteurs ont sûrement apprécié le succès de "Star Wars", deux ans auparavant, et ils ont décidé de faire partir l'agent secret dans un vaisseau spatial.

Les scènes en apesanteur se passent dans le dernier quart du film, tout le reste c'est une enquête habituelle de 007, où les jolies filles s'accumulent, et où les méchants n'arrivent toujours pas à éliminer l'agent anglais.

Ce long-métrage n'est pas très original, car il reprend les ingrédients du précédent film "L'espion qui m'aimait" :

- James Bond fait équipe avec une espionne, cette fois elle est rattachée à la CIA

- Le méchant veut anéantir le monde, pour en créer un nouveau

- Le tueur "Requin" est de retour, mais surprise, à la fin du métrage, il change de camp.

Il y a quand même de beaux moments, et Roger Moore est toujours aussi "cool" !

(02.12.2017)

Rien que pour vos yeux - 1981

C'est le premier James Bond réalisé par John Glen. Il mettra aussi en scène les quatre suivants. Ses longs-métrages regorgent de scènes d'action et de cascades.

"Rien que pour vos yeux" est intéressant, car il permet de retrouver le chef du Spectre : Blofeld (même s'il n'est pas nommé). Ce dernier va s'attaquer à l'agent secret, alors qu'il est entrain de se recueillir sur la tombe de sa femme.

On peut noter la bonne tenue des scènes sous-marines, et de l'attaque du repaire du méchant, qui ressemble à des films de guerre, genre "Quand les Aigles attaquent  (1968)".

La James Bond Girl est jouée par la française Carole Bouquet, pas très expressive en ce temps-là.

Le gros bémol du long-métrage, c'est la musique insupportable de Bill Conti, qui mélange classique et électronique.

(18.12.2017)

Octopussy - 1983

Ce film est dans la bonne moyenne, et il nous permet de nous dépayser. L'agent secret va cette fois visiter les Indes.

Est-ce que c'est le syndrome "Guerre froide" ? Mais pour la première fois, on voit un russe méchant. Car même si James Bond a déjà cotoyé des personnage de l'Est, ils ont souvent été présenté de manière "sympathique". On remarquera que l'acteur Steven Berkoff, qui joue le général russe renégat, aura un même genre de rôle dans "Rambo 2".

Ce qui devient difficile à supporter, c'est malheureusement l'âge avancé de Roger Moore. Son humour est toujours très présent, mais on sent que pour chaque cascade, il y a une doublure, et les "James Bond Girls" ont une trop grande différence d'âge avec "007".

Mais le réalisateur, John Glen, met en scène un film dynamique, et c'est le plus important.

Après le ratage musical du précédent opus, le retour de John Barry, à la baguette, fait un bien fou à la saga.

(25.12.2017)

Jamais plus jamais - 1983

Il y a plusieurs choses à dire sur ce film. En ce temps-là, j'ai dix ans, et avec mon équipe de football, on a été voir ce long-métrage, au cinéma Métropole de Lausanne. C'est sûrement l'une des mes premières expériences cinématographiques, et cela compte beaucoup lorsque l'on est un enfant.

La deuxième information, c'est que ce "James Bond" ne fait pas partie de la saga. Les producteurs de "Jamais plus jamais" avaient les droits de "Opération Tonnerre", suite à un imbroglio juridique avec l'écrivain Ian Fleming. Ils ont modernisé l'histoire, et repris Sean Connery.

Il est intéressant de visionner ce film, car l'agent secret est vieillissant, et l'acteur principal joue sur ce problème d'âge, tout au long de ce métrage. On n'essaie pas de cacher les problèmes physiques du personnage, c'est tout le contraire de l'autre "James Bond" sorti la même année, nommé "Octopussy" (voir article ci-dessus).

Le réalisateur, Irvin Kershner, qui avait réalisé trois ans auparavant "L'Empire contre-attaque", s'amuse comme un "petit fou" avec l'univers de l'agent secret. Il y a plein de scènes d'action, de l'humour et des jolies filles, surtout Kim Basinger à ses débuts.

Le sentiment de déjà-vu est présent, et c'est pour cela qu'il manque un peu de sel dans cette aventure !

(26.12.2017)

Dangereusement vôtre - 1985

Pour le dernier film avec Roger Moore, on a droit à un très bon volet de la saga.

Je l'ai vu au cinéma, il y a 32 ans (Romandie à Lausanne), et j'adore toujours le voir. Je me rappelle de l'explosion de sensations, lorsque l'écran géant de cette salle s'est ouvert, et je me suis retrouvé au coeur de l'action.

Les méchants, joués par Grace Jones et Christopher Walken sont géniaux, et apportent de la modernité aux aventures de 007.

Les scènes spectaculaires et drôles sont bien réalisées. La dernière scène sur le Golden Gate Bridge de San Francisco est épatante.

Même la chanson du générique, par Duran Duran, apporte beaucoup de punch à cet épisode, et restera, pour moi, l'une des meilleures compositions pour un James Bond.

Un dernier mot pour Roger Moore, qui nous a quitté cette année, et qui a apporté à James Bond un ton plus léger, et qui a mérité son succès. Merci Monsieur Moore !

(28.12.2017)

Tuer n'est pas jouer - 1987

C'était la première fois que j'assistais à l'arrivée d'un nouvel acteur dans la série. Son nom est Dalton, Timothy Dalton.

Ce comédien va essayer d'apporter un nouveau ton. Au début du métrage, le personnage semble à l'aise, et puis tout d'un coup, suite à un drame, il va devenir froid et distant. Il n'a pas peur de s'en prendre, surtout verbalement, à la James Bond Girl. Cette dernière, même si elle participe plus activement aux aventures de l'agent secret, est fade, à cause de l'actrice Maryam d'Abo.

Puisque le changement est de mise, les créateurs de 007, décident de faire un film, avec un scénario un peu plus recherché. Mais malheureursement, c'est là où ce métrage est le plus faible, car l'histoire va dans tous les sens.

L'action est toujours très présente, et les scènes en Afghanistan sont très belles.

Il faut noter aussi la dernière participation du compositeur John Barry à la saga. Ces musiques pour 007 resteront pour toujours dans l'histoire du septième art.

(02.01.2018)

Permis de tuer - 1989

James Bond veut se venger, et va donner sa démission.

La phrase ci-dessus résume bien l'état mental de l'agent secret, et c'est pour cela que ce long-métrage est différent.

Les producteurs ont sûrement voulu changer la routine, et ils se tournent plutôt vers les films d'action de la fin des années 1980, genre "L'arme fatale" et "Die Hard". La violence est plus frontale, et le personnage n'a pas peur de se salir les mains pour faire tomber un trafiquant de drogue.

Timothy Dalton revient une deuxième et dernière fois dans la peau de 007, et il est encore plus crédible que dans l'épisode précédent.

La musique est composée par Michael Kamen. Il a souvent contribué à mettre en musique des bandes originales des films d'action des années 80 (voir les titres mentionnées ci-dessus).

Vu ce qui précède, cette oeuvre a une place à part dans la saga, et permet un renouveau, c'est pour cela que j'aime bien "Permis de tuer". Malheureusement le succès ne fut pas au rendez-vous, et l'agent secret disparut pendant six années des salles de cinéma.

(03.01.2018)

GoldenEye - 1995

Pierce Brosnan arrive dans la peau de l'agent secret. Il avait déjà eu l'occasion de prendre la suite de Roger Moore, mais il a eu chaque fois des imprévus.

Il apporte beaucoup de décontraction au personnage, et quelques fois un peu d'émotion. Malheureusement, cette première apparition manque d'originalité.

En ce qui concerne le film, le positif, c'est la possibilité de mettre de côté la guerre froide, puisqu'elle a disparu, et de montrer un méchant différent. C'est un ancien coéquiper de James Bond, laissé pour mort, qui devient un pilleur de banque, nouvelle génération.

Les James Bond girls sont très actives, et ont un certain charme.

Le négatif, c'est l'histoire pas toujours intéressante, les effets spéciaux bâclés, et l'horrible musique d'Eric Serra. Ce dernier était, en ce temps-là, le compositeur attitrés des longs-métrages de Luc Besson.

"GoldenEye" est une semi-réussite, et méritait mieux pour le retour de 007.

(05.01.2018)

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