Prologue

Dans les années 80, quand j'ai commencé à vénérer le cinéma, les films avec des numéros commençaient à devenir à la mode (Retour vers le futur 1, 2 et 3, SOS Fantômes 1 et 2, Gremlins 1 et 2, etc.). J'ai grandi avec ces longs-métrages, et je n'ai jamais été gêné par ces sagas, plus ou moins réussies, Les vrais cinéphiles "d'art et d'essai" abhorrent ce genre de films à épisodes, mais, la vie d'un personnage, par exemple, ne se passe pas en deux heures, il est intéressant de le voir évoluer.

Sur cette page, je vais vous parler de ces sagas cinématographiques, en continuant de vous faire partager ma passion pour le septième art.

Sherlock Holmes

SHERLOCK HOLMES (2009) :

Le détective et le Docteur Watson vont se retrouver face à Lord Blackwood, fanatique de magie noire...

Le personnage de Sherlock Holmes est un habitué du cinéma.

Avec ce long-métrage, le réalisateur Guy Ritchie va redynamiser l'oeuvre d'Arthur Conan Doyle. Sa mise en scène est géniale, et nous permet de voir un détective moins coincé. Même s'il a toujours ses tiques : son extrenticité, il prend des substances illicites, et dès qu'il est obnubilé par une enquête plus rien ne l'arrête. Il devient plus bagarreur, il a beaucoup d'humour, et son duo avec le docteur est plus détendu.

Bien sûr ce qui permet à cette oeuvre d'être excellente, c'est l'interprétation de Robert Downey Jr.

L'année précédente, il était devenu une star mondiale, grâce à "Iron Man", et avec "Sherlock Holmes", il devient irrésistible, avec son charisme légendaire.

Jude Law est aussi épatant, et apporte beaucoup à Watson.

Il faut aussi saluer la musique du compositeur Hans Zimmer, c'est un must !

(28.09.2020)

 

SHERLOCK HOLMES : JEU D'OMBRES (2011) :

Le célèbre détective va affronter Moriarty...

Cette suite est plus explosive, plus drôle, plus rythmée, et cette fois l'enquête ne se passe pas qu'à Londres, une partie de l'Europe est visitée.

Ce qui est intéressant, c'est le jeu du chat et de la souris, entre Sherlock Holmes et son ennemi juré. Ce dernier agit dans l'ombre, et avec son intelligence, il essaie de faire du profit avec la guerre.

La réalisation de Guy Ritchie fait toujours des merveilles. On a droit à une scène hallucinante, où les héros se font canarder par un canon.

Le duo Robert Downey Jr. et Jude Law est toujours au top. Du côté du méchant, Moriarty est joué par l'excellent Jared Harris.

Ce deuxième volet mérite d'être visionné, et on s'amuse beaucoup !

(01.10.2020)

La Terre du Milieu

LE SEIGNEUR DES ANNEAUX - LA COMMUNAUTE DE L'ANNEAU (2001) :

Des jeunes Hobbits partent à l'aventure, accompagnés par des Hommes, un Elfe et un Nain. Ils doivent détruire l'Anneau unique...

Le monument de fantasy écrit par J.R.R. Tolkien a mis du temps pour être transposé sur grand écran. Un réalisateur néo-zélandais, nommé Peter Jackson, va se lancer dans cette entreprise périlleuse.

Tout le tournage va être effectué dans le pays natal du metteur en scène, et en regardant "La Communauté de l'Anneau" au cinéma, on se retrouve vraiment dans la Terre du Milieu, grâce à des paysages variés et spectaculaires.

Malheureusement, pour moi, à la première vision de cette oeuvre, je n'ai pas accroché. Le film est longuet, et à part quelques scènes, il a de la peine à décoller.

Cet opus doit nous présenter les personnages et ce monde, et c'est pour cela qu'il prend son temps, mais on sent que le réalisateur n'est pas encore au top. Il a de la peine à se lâcher.

Par contre, il faut apprécier le très bon casting des acteurs, qui campent parfaitement les personnages. Les comédiens ne sont pas tous très connus, à part Christopher Lee, et tout comme la saga "Star Wars", certains auront une jolie carrière, d'autres disparaîtront presque complètement.

Ce long-métrage va lancer l'histoire de la Terre du Milieu, et le meilleur reste à venir.

(14.03.2020)

 

LE SEIGNEUR DES ANNEAUX - LES DEUX TOURS (2002) :

La Communauté est séparée, et cette fois la guerre pour la Terre du Milieu commence...

Ce film est le chef-d'oeuvre de la saga. Je me rappelle l'avoir visionné, et avoir eu des frissons devant ces images inoubliables.

L'histoire prend une nouvelle ampleur, grâce à des enjeux plus intéressants, et des personnages très impliqués.

Il y a bien sûr l'apport de Gollum, joué par le génial Andy Serkis. Cet être torturé est impressionnant de réalisme, et va lancer la capture de mouvement au cinéma.

Dans l'épisode précédent, j'avais émis des doutes concernant le réalisateur Peter Jackson. Dans cet opus, sa façon exceptionnelle de filmer éclabousse l'écran. Il y a des mouvement de caméra hallucinant. La scène où Aragorn aperçoit au loin, la forteresse du gouffre de Helm, démontre la maestria de Monsieur Jackson.

Il faut aussi saluer les belles musiques du compositeur Howard Shore, et cela permet à ce long-métrage d'être dans la liste de mes oeuvres préférées.

(17.03.2020)

 

LE SEIGNEUR DES ANNEAUX - LE RETOUR DU ROI (2003) :

La Terre du Milieu est menacée par les armées du Mal, et il faut que Frodon trouve une solution pour détruire l'Anneau...

Quand une oeuvre de fantasy gagne 11 Oscars, on se rend compte du chemin parcouru depuis le premier épisode.

Même si pour moi, "Les Deux Tours" est le plus réussi, cet opus est grandiose.

Les batailles, dans la deuxième partie du long-métrage, sont impressionnantes. On est littéralement au milieu de l'action. Chaque personnage important a droit à son moment de bravoure.

Frodon et Sam, accompagnés de Gollum, vont mettre leurs dernières forces pour finir leur mission. Et c'est en regardant "Le Retour du Roi", que l'on se rend compte, que le véritable héros de la saga, c'est le courageux Sam, joué par l'épatant Sean Astin.

Si vous avez la possibilité, il faut voir la version longue de ce film, qui dure 4h23, car c'est un véritable enchantement pour les pupilles.

Merci Peter Jackson pour ces moments de grand cinéma !

(21.03.2020)

 

LE HOBBIT : UN VOYAGE INATTENDU (2012)

Les aventures de Bilbon, dans ses jeunes années, et son parcours à travers la Terre du Milieu, accompagné de plusieurs Nains, et de Gandalf le magicien...

Peter Jackson est de retour pour mettre en scène cette séquelle au "Seigneur des Anneaux". Pour la petite histoire, il ne devait pas prendre les rênes de cette trilogie, c'était Guillermo del Toro, mais ce dernier a dû quitter le projet, suite à des retards de production.

Il est difficile de relancer la machine, après le succès des premiers films, et on se retrouve devant une longue présentation. Et puis le long-métrage s'emballe, et on a droit à des scènes d'action épiques.

Les effets spéciaux sont impressionnants, et on retrouve avec plaisir des personnages et des lieux connus. Le retour de Gollum permet de jolies joutes verbales avec Bilbon.

Les acteurs se donnent beaucoup de peine, même s'il est difficile de s'attacher à certains, car ils sont mis de côté.

"Un voyage inattendu" est intéressant, et un bon divertissement !

(28.03.2020)

 

LE HOBBIT: LA DESOLATION DE SMAUG (2013) :

Bilbon et ses amis continue leur périple pour atteindre la montagne Solitaire, et se confronter au dragon Smaug...

Comme dans la précédente trilogie, il y a un volet plus faible que les autres, et c'est le cas avec "La Désolation de Smaug".

A part la dernière partie, et la rencontre avec le terrible dragon, on a droit à des scènes de remplissage.

Peter Jackson a de la peine à tenir son film, et sa façon de tourner des séquences au ralenti est souvent insupportable. Il l'avait déjà fait plusieurs fois dans ses oeuvres précédentes, et ce n'est pas sa meilleure marque de fabrique.

Dès l'arrivée dans la montagne Solitaire, l'ambiance est nettement plus réussie, et Smaug est impressionnant.

Dans cet opus, on a le droit au retour de Legolas, et on sent l'acteur Orlando Bloom moins à l'aise dans son rôle d'Elfe. Il est accompagné par Tauriel, jouée par l'épatante Evangeline Lilly.

Ce deuxième épisode est moins probant, et il faudra attendre le prochain volet, pour apprécier à nouveau cette saga à sa pleine mesure.

(09.04.2020)

 

LE HOBBIT: LA BATAILLE DES CINQ ARMEES (2014) :

Les Nains ont réinvesti la montagne Solitaire, mais ils ne sont pas les seuls à vouloir prendre ce lieu plein de richesses...

Cet ultime opus nous permet d'assister à une énorme guerre, et c'est un festin pour les yeux.

Les protagonistes se font face ou se mettent ensemble pour combattre différents ennemis. La bataille commence avec de nombreux soldats, puis les scènes d'action continuent, mais avec moins de personnages. C'est à ce moment que certains héros vont malheureusement passer de vie à trépas.

On sent le plaisir de Peter Jackson pour présenter ces images mémorables. Il est de nouveau au top, et on reconnaît sa manière inimitable.

Il est important aussi de mettre en avant la chouette performance, dans cette trilogie, de l'acteur Martin Freeman. Il est parfait dans le rôle du jeune Bilbon.

Lorsque nous arrivons à la fin de cette oeuvre de six longs-métrages, on se rend compte du boulot fait par les différents créateurs de cette Terre du Milieu, et cette saga restera un monument du septième art.

(21.04.2020)

Scream

SCREAM (1996) :

Un tueur masqué sévit dans une petite ville américaine, et c'est surtout une jeune femme qui semble être visée par ces attaques...

Ce film va relancer le genre du slasher, avec son personnage déguisé qui trucide des adolescents.

Le scénario est bien écrit, car il se permet de rendre hommage aux longs-métrages d'horreur des années 1980, et a un rythme très soutenu.

On sent que Wes Craven a plaisir à retrouver son genre préféré. Il soigne sa mise en scène, tourne quelques scènes sanglantes, et apporte aussi de l'humour.

Les acteurs sont épatants, et il y a plein d'apparitions de comédiens connus, dans le monde du fantastique et de l'horreur, tout au long de cette oeuvre (Linda Blair "L'Exorciste", Frances Lee McCain "Gremlins", etc.)

C'est surtout le prologue qui restera dans les annales, avec Drew Barrymore. Cette scène deviendra la marque de fabrique de la saga, avec son appel téléphonique mystérieux, et son suspense sanglant.

"Scream" a été tout de suite un grand succès, et a permis à Wes Craven de retrouver le haut de l'affiche.

(23.09.2019)

 

SCREAM 2 (1997) :

La jeune Sidney se retrouve à la fac, entourée de ses amis, et les meurtres recommencent...

Cette suite est arrivée un peu trop vite, et elle semble un peu bâclée.

Certaines scènes traînent en longueur, et le long-métrage manque de rythme.

Mais il y a quand même quelques moments avec du suspense, surtout lorsque deux héroïnes se trouvent enfermées dans une voiture avec le tueur.

On peut apprécier les apparitions de plusieurs acteurs connus, comme Sarah Michelle Gellar, Jerry O'Connell, Liev Schreiber, Jada Pinkett Smith, Timothy Olyphant, Joshua Jackson, Tori Spelling et Heather Graham.

On sent Wes Craven, un peu moins à l'aise derrière la caméra. Cet opus devient un long-métrage conventionnel, et c'est bien dommage.

(01.10.2019)

 

SCREAM 3 (2000) :

Sidney vit en ermite, mais elle va devoir faire face à son destin, suite à plusieurs meurtres sur un plateau de tournage...

Cet opus est supérieur au précédent, grâce à cette idée de film dans le film, qui avait déjà été utilisée par Wes Craven dans "Freddy sort de la nuit" (1994) (voir Films Cultes).

Cette fois, les personnages se retrouvent dans des décors qui ressemblent aux endroits, où les premiers meurtres ont eu lieu.

"Scream 3" devient aussi plus drôle, et moins horrifique, et cela apporte une touche différente à cette saga.

Pour la petite histoire, le producteur Harvey Weinstein tenait les cordons de la bourse des longs-métrage "Scream". Dans ce troisième opus, il y a un producteur, joué par Lance Henriksen, qui organise des parties fines avec ses actrices. C'est la fiction qui rejoint la réalité.

(06.10.2019)

 

SCREAM 4 (2011) :

Les héros des épisodes précédents vont retourner dans la ville de Woodsboro, et vont se retrouver face à un nouveau tueur qui attaque les jeunes...

Cet opus revient aux bases. L'idée c'était boucler la boucle, avec des acteurs confirmés et nouveaux.

Internet est présent, et permet de moderniser le propos. Les caméras sont partout et enregistrent tout. Cela permet à certaines personnes d'être célèbres pour un petit moment, et ce sujet est toujours d'actualité.

Malheureusement, cette oeuvre est la dernière de Wes Craven. "Scream 4" nous permet d'apprécier les talents du réalisateur, et l'on se rend compte qu'il est une personne importante pour le genre de l'horreur.

Ses longs-métrages sont inégaux, mais ils doivent être appréciés, même pour quelques scènes, et la génération actuelle doit beaucoup à Wes Craven.

(14.10.2019)

Indiana Jones

LES AVENTURIERS DE L'ARCHE PERDUE (1981) :

Un aventurier va partir à la recherche de l'Arche d'alliance, et cette dernière est aussi convoitée par les nazis.

Lorsqu'un personnage mythique apparaît au cinéma, créé par deux génies du septième art, l'événement est de taille.

Il s'agit, peut-être, du plus grand long-métrage d'aventure de l'histoire. Tout est ficelé de la meilleure des manières : Harrison Ford est charismatique, les lieux de tournage sont exotiques, et l'action est époustouflante.

En ce temps-là, Steven Spielberg s'amusait comme un petit fou, et savait placer sa caméra au bon endroit. Sa réalisation est dynamique, et des scènes resteront à tout jamais dans notre mémoire : l'introduction est inoubliable, et la poursuite en camion montre plein de moments de bravoure.

Indiana Jones est un héros sans peur (à part les serpents), et qui se ramasse des coups pour la bonne cause.   

C'était le cinéma des années 1980, où l'on passait des heures dans les salles obscures, avec des oeuvres divertissantes, qui ne croulaient pas sous les effets numériques.

Merci Messieurs Spielberg, Lucas et Ford !

(06.08.2019)

 

INDIANA JONES ET LE TEMPLE MAUDIT (1984) :

Indiana Jones se retrouve embarqué dans une nouvelle aventure en Inde, où il va faire face à une secte maléfique.

Cet opus est, pour moi, le plus fou de toute la saga. Cette fois, on ne donne pas une mission à l'aventurier au début du long-métrage, c'est suite à plusieurs quiproquos qu'il se retrouve mêlé à une sombre histoire.

Même si Steven Spielberg n'aime pas ce film, on assiste à deux heures de spectacle total. Le réalisateur est au top, et il nous scotche littéralement à notre siège.

Les scènes se suivent à un rythme effréné, et la dernière partie de cette oeuvre est le summum de l'action. La poursuite dans les wagonnets, et un exploit technique hors du commun.

En plus ce volet est, par moment, très noir. On voit des enfants esclaves, un coeur arraché, et même le héros qui perd la tête et frappe son jeune compagnon.

Harrison Ford se donne toujours à fond, et le duo qu'il forme avec le garçon, Demi-Lune, joué par l'épatant Jonathan Ke Quan, est merveilleux. Le jeune acteur apporte beaucoup d'humour (ses réparties sont géniales), et aussi beaucoup de tendresse, pour son père de substitution.

Pour la petite histoire, la comédienne Kate Capshaw, qui est hystérique tout au long du film, va faire la connaissance de Steven Spielberg, et ils vont se marier quelques années plus tard.

Il faut aussi tirer un grand coup de chapeau à la musique exceptionnelle de John Williams.

"Indiana Jones et le Temple maudit" est un grand huit, et après son visionnage, on est lessivé, mais heureux !

(11.08.2019)

 

INDIANA JONES ET LA DERNIERE CROISADE (1989) :

Indy va partir à la quête du Graal. Cette fois il va être accompagné par son père...

L'épisode prédécent étant plus sombre, ce volet permet à l'aventurier de retrouver un ton plus léger.

On sent que Spielberg prend de la bouteille, et qu'il est moins "fou" dans sa réalisation. Malheureusement, il n'est pas aidé par les effets spéciaux qui sont, par moment, assez approximatifs.

La grande réussite de ce long-métrage, c'est le duo Harrison Ford - Sean Connery. Ils sont épatants, et ils ont des joutes verbales savoureuses.

Vu ce qui précède, l'humour est très présent, et c'est cela qui apporte du dynamisme à l'histoire.

Le prologue, qui montre un jeune Indiana Jones, joué par le regretté River Phoenix, est excellent. Il nous montre comment l'aventurier va trouver sa panoplie, et comment il va avoir une aversion pour les serpents.

"La Dernière Croisade" est intéressant, mais en le revoyant plusieurs fois, cet épisode montre un petit fléchissement dans la saga.

Pour la petite histoire, c'est le premier Indiana Jones que j'ai pu voir au cinéma.

(17.08.2019)

 

INDIANA JONES ET LE ROYAUME DU CRANE DE CRISTAL (2008) :

Le héros a pris de l'âge. Il continue à chercher des objets ou des contrées inconnues. Cette fois, un jeune homme va l'aider dans son périple...

Il est difficile de relancer une saga, après presque vingt ans d'absence, et le public a suivi (le succès a été au rendez-vous), mais n'a pas été conquis par le résultat final.

Ce long-métrage a de bons moments. L'introduction nous montre un Indiana Jones toujours alerte et plein d'humour, et les scènes finales sont spectaculaires.

Malheureusement, l'histoire n'est pas très intéressante, et il est difficile de s'attacher aux nouveaux personnages.

On sait que plusieurs scénaristes ont été mis à contribution, et c'est Tonton George qui a eu le dernier mot, concernant son idée de partir plutôt vers de la science-fiction.

Ce qui n'empêche pas d'avoir le sourire, lorsque l'aventurier passe à l'action. Harrison Ford est fait pour ce rôle, et on a aussi beaucoup de plaisir à retrouver la pétillante actrice Karen Allen ("Les Aventuriers de l'Arche perdue").

Ce long-métrage mérite de faire partie de la franchise, et c'est toujours génial de voir Steven Spielberg revenir au grand spectacle !

(20.08.2019)

Dragons

DRAGONS (2010) :

Un jeune Viking, fils d'un grand chef, n'arrive pas à trouver sa place dans sa communauté. Grâce à son intelligence et son courage, il va aider son village contre l'attaque de dragons...

Le studio "DreamWorks Animation" a toujours voulu faire concurrence à "Pixar", mais même si les succès sont assez souvent au rendez-vous, la qualité n'est pas là. Et puis un OVNI arrive dans ces films d'animation calibrés, et il s'agit de "Dragons".

Ce long-métrage est un émerveillement du début à la fin. Il montre la peur face à l'autre, et lorsque l'on arrive à se comprendre, tout change.

Les scènes se suivent avec maestria, celles se passant dans le ciel sont majestueuses, elles nous font penser à "Avatar".

L'histoire est bien structurée, avec de l'aventure, du rire, et même du drame. La fin est surprenante, et nous montre un héros diminué physiquement, ce qui est très rare dans un film pour les enfants.

Cette oeuvre est géniale et mérite d'être appréciée à sa juste valeur.

(27.01.2019)

 

DRAGONS 2 (2014) :

La suite des aventures de Harold et Krokmou. Cette fois une bataille fait rage contre un homme qui a le pouvoir de contrôler les dragons.

Ce qui est intéressant avec cette saga, c'est que ses créateurs prennent leur temps entre les différents volets.

Le résultat est toujours aussi magnifique. L'animation est de plus en plus belle, et on est ébahi par la beauté des paysages.

Du côté de l'histoire, celle-ci prend plus de grandeur, puisque les personnages partent à l'aventure, accompagnés de leurs "animaux de compagnie".

L'humour et l'action sont toujours au rendez-vous, mais à un moment donné, une scène cruelle va faire son apparition, et démontre que même si ce monde est magique, la mort n'est pas loin.

"Dragons 2" est une vraie suite, qui n'est pas bâclée, et qui démontre que le cinéma d'animation peut être merveilleux, lorsque l'on sait y faire !

(04.02.2019)

 

DRAGONS 3: LE MONDE CACHE (2019) :

Harold est le Chef de son village, et Krokmou est amoureux. Pendant ce temps, une nouvelle menace pointe à l'horizon...

Cette trilogie arrive à son terme, et ce long-métrage est fabuleux.

A nouveau les images sont au top, et cela devient par moment poétique. Chaque scène a son charme et apporte une pierre à l'édifice de cette saga.

Les personnages sont toujours aussi attachants et drôles. L'osmose entre les hommes et les dragons est à son comble, et cela nous permet de voir une fin très émouvante.

Les créateurs mérite d'être remercier pour cette oeuvre de grande qualité. En espérant que le futur du cinéma d'animation prenne exemple sur la trilogie "Dragons".

Merci pour ces beaux moments passés au cinéma.

(09.02.2019)

Rocky

ROCKY (1976) :

Sylvester Stallone était un anonyme en ce temps-là, et il décide d'écrire un scénario, sur un boxeur inconnu qui va se retrouver sous les feux de la rampe.

Rocky Balboa va naître sous nous yeux, et 42 ans après, il existe toujours au cinéma ("Creed II" vient de sortir dans les salles américaines).

Ce personnage est un has-been. Il vit dans la pauvreté, et il essaie de s'en sortir avec des petits boulots pas très reluisants. Mais ce qui le différencie d'un voyou : il a en coeur en or, il veut aider son prochain, il est amoureux d'une jeune femme très timide, et sa passion c'est la boxe.

Nous pouvons nous identifier à lui, car il est parti de rien, et il va arriver, à la force de ses poings, tout en haut de l'affiche.

Ce premier épisode nous montre des combats de boxe, mais à petites doses, c'est plutôt l'histoire de Rocky et des personnes qui l'entourent. Tout est montré de manière très intimiste. On voit la vie d'un quartier de Philadelphie, avec ses habitants drôles, violents et émouvants.

Ce long-métrage est une pépite, et il mérite son Oscar pour le meilleur film en 1977.

La légende est en marche, Stallone/ Rocky ne font plus qu'un !

(16.12.2018)

 

ROCKY II (1979) :

Suite à sa défaite face à Creed. Rocky se marie et prend sa retraite de boxeur. Mais son ancien rival veut faire un deuxième combat, car beaucoup de critiques pleuvent sur lui, et il veut à nouveau montrer qu'il est le meilleur. La revanche est bientôt là...

Pour la petite histoire, c'est le premier film de la saga que j'ai vu. Je me rappelle être allé chez un copain, et j'avais été subjugué par le spectacle. Sly était entré dans ma vie.

Cette suite reprend les bases du précédent volet, en nous montrant toujours des personnages attachants. Le quatuor magique est de retour : Rocky, Adrian, Mickey et Apollo.

On voit l'arrivée de l'argent dans la vie du boxeur, mais cela n'est pas une réussite. Ses finances vont vite fondre comme la neige au soleil, et il devra recommencer les petits boulots. 

Sylvester Stallone réalise ce film. C'est son deuxième long-métrage, en tant que metteur en scène, car il avait tourné l'année d'avant "La Taverne de l'Enfer". On sent toujours son amour pour son personnage fétiche, et il aime le faire souffrir (la vie n'est pas un long fleur tranquille).

Rocky forever !

(23.12.2018)

 

ROCKY III (1982) :

Rocky est resté champion du monde pendant trois ans, et il est devenu une véritable célébrité. Mais suite à un combat perdu, Balboa va devoir retrouver l'oeil du tigre...

Dans les années 80, Sly devient le synonyme de la réussite, et cela lui monte à la tête.

Il est intéressant de faire la comparaison entre l'acteur et son alter ego cinématographique. Dans cet épisode, Rocky n'a plus rien à voir avec le boxeur des deux premiers volets. Son physique a changé, il s'habille classe et il est devenu respectable.

Sa vie est devenue bling-bling, et pour moi, le personnage est moins intéressant, même si les scènes de combats ou d'entraînements sont toujours aussi épatantes.

Certains personnages deviennent caricaturaux, surtout Paulie, le frère d'Adrian, joué par Burt Young.

La bonne idée du long-métrage, c'est le nouvel entraîneur de Rocky, et il se nomme Apollo Creed. Il apporte son charisme et sa prestance.

Ce film n'est pas le meilleur de la saga, mais il est quand même important dans l'univers du boxeur.

(27.12.2018)

 

ROCKY IV (1985) :

Le boxeur va devoir combattre Drago, un sportif venu de Russie, et qui semble imbattable.

Cette même année, Sylvester Stallone va défier l'URSS, avec "Rambo 2", et cet épisode de Rocky. Ces longs-métrages doivent démontrer la supériorité des Etats-Unis, sur le pays de l'Est de l'Europe.

Malheureusement, à cause de cette façon de faire, la saga perd de se magie. On est plus dans la politique que dans l'histoire du boxeur au grand coeur.

Pour moi ce film est un gigantesque clip, où les scènes se suivent avec des chansons tonitruantes.

On peut saluer la présence impressionnante et monolithique de Dolph Lundgren.

"Rocky IV" fut le plus gros succès de la série, mais ne mérite pas d'être au panthéon des films de boxe.

(30.12.2018)

 

ROCKY V (1990) :

Après son combat contre Drago, Rocky est ruiné. Il va devoir retourner dans son ancien quartier, et va prendre sous son aile un jeune boxeur.

Après la grandiloquence des deux épisodes précédents, Sylvester Stallone décide de revenir au base du personnage, et le fait descendre de son piédestal.

Le boxeur au grand coeur remet ses habits de ses débuts, et se retrouve parmi les siens dans la rue.

Il y a du bien et du moins bien dans ce film, car on sent que le tournage a été chaotique. Le réalisateur John G. Avildsen (qui avait pris en charge le premier volet) a quitté le plateau, car il n'a pas apprécié le changement de la fin du scénario (Rocky devait mourir), et c'est Sly qui a dû prendre la relève.

L'un des pires personnages de la saga, c'est Tommy Gunn, joué par le regretté Tommy Morrison. Ce dernier était un vrai boxeur, et il avait été remarqué par Sylvester Stallone. Ce rôle de jeune sportif, managé par Balboa, et qui devient rapidement très arrogant, est insupportable.

Comme mentionné plus haut, ce long-métrage devait être le dernier "Rocky". Lors du générique de fin, on voit des diapositives en noir et blanc des moments importants de l'histoire du boxeur de Philadelphie. Mais la vie de Rocky Balboa au cinéma n'est pas finie...

(03.01.2019)

 

ROCKY BALBOA (2006) :

Le boxeur à la retraite vient de perdre sa femme, et ressasse ses souvenirs auprès des clients de son restaurant. Mais il sent qu'il doit remonter une dernière fois sur le ring...

Ce long-métrage est excellent, car il nous montre le Rocky que l'on aime, avec un coeur énorme, et des émotions à fleur de peau.

On ne peut qu'avoir la chaire de poule devant les scènes où il se rappelle sa femme, et lorsqu'il sort sous les hourras à la fin du film.

La réalisation de Stallone est aussi très réussie. Il démontre au fil des années son talent, même s'il n'est pas au niveau des grands maîtres du cinéma, il filme avec beaucoup de passion.

Le personnage de Rocky fait partie de ma culture cinématographique. Il représente beaucoup pour moi. Et je voulais remercier Sly pour avoir créé cet icône du cinéma.

Rocky forever !

(05.01.2019)

 

CREED (2015) :

Le fils illégitime d'Apollo Creed veut devenir un boxeur connu, et il va prendre contact avec Rocky Balboa pour l'aider à conquérir les rings...

Ce film relance la franchise, et nous faisant découvrir un nouveau personnage, joué par l'étonnant Michael B. Jordan.

Le réalisateur Ryan Coogler ("Black Panther" (2018)) est très à l'aise avec la caméra. Cet opus est dynamique, tout en gardant l'esprit de la saga.

Mais bien sûr, celui qui nous touche toujours autant, c'est Sylvester Stallone dans son rôle fétiche. Au début du métrage, Rocky est tout seul : son beau-frère Paulie est décédé, et son fils vit au Canada.

En faisant la rencontre du rejeton de Creed, il va renouer avec la boxe, et recréer une petite famille autour de lui. Mais malheureusement la maladie arrive, et il va devoir se battre pour sa vie, tout en gardant un oeil sur son poulain.

Sly est toujours aussi génial, et il mérite son Golden Globes en 2016, pour le meilleur acteur dans un second rôle.

Ce long-métrage démontre à nouveau le plaisir de retrouver cet univers, et on ne peut plus s'en passer.

(09.01.2019)

 

CREED II (2018) :

Creed va se retrouver face à Drago, le fils du boxeur qui a tué son père sur le ring. Cet affrontement sera violent...

Cette suite nous permet de retrouver les personnages qui ont fait briller l'épisode précédent.

On se rend compte que pour tout ce petit monde, c'est la famille qui compte, mais il est parfois difficile de se comprendre entre générations.

Rocky a aussi des problèmes, car il n'arrive pas à renouer avec son fils, mais en même temps, avec ses moyens et son grand coeur, il est toujours là pour les autres.

Tout cela est intéressant, mais malheureusement il manque un peu de magie et de gnaque dans ce long-métrage.

On se réjouissait des retrouvailles entre la famille Drago et Creed/ Rocky, et c'est là où la déception est de mise. On attendait d'avoir plus de tension entre ces personnages, et cela n'est pas toujours le cas.

Le réalisateur Steven Caple Jr, est moins à l'aise avec cet univers. On sent une ambiance plus morose, avec une photographie un peu terne.

Mais tout cela ne doit pas nous empêcher de saluer, peut-être pour la dernière fois, la prestation de Sylvester Stallone. Et les dernières scènes, avec ce personnage mythique, sont émouvantes. Une page se tourne, et Rocky va rester à tout jamais dans l'histoire du cinéma !

(11.01.2019)

Le Parrain

LE PARRAIN (1972) :

Don Vito Corleone est un chef de la mafia à New York. Il devient vieux, et l'un de ses fils va devoir prendre la relève...

Ce film est un must, et restera pour toujours dans l'histoire du cinéma.

Le réalisateur Francis Ford Coppola nous fait découvrir sa maestria derrière une caméra. Dès le début, on sent que quelque chose d'incroyable va se dérouler devant nos yeux.

Du côté des acteurs, c'est aussi de la grande qualité. Marlon Brando n'est pas souvent à l'écran, mais il dégage une puissance incroyable.

Et puis il y a Al Pacino, il commençait sa carrière au cinéma, et il va devenir le personnage principal de cette saga.

La photographie est superbe, et apporte beaucoup à l'ambiance du long-métrage.

"Le Parrain" est un chef-d'oeuvre !

(07.12.2020)

Evil Dead

EVIL DEAD (1981) :

Des amis vont aller passer quelques jours dans une cabane au fond des bois...

Ce film d'horreur a lancé la carrière du réalisateur Sam Raimi, et ce petit budget est devenu culte au fil des années.

C'est la maestria du metteur en scène qui saute tout de suite aux yeux. Sa façon de bouger et placer sa caméra est exceptionnelle. La marque de fabrique de ce long-métrage, c'est le déplacement du démon dans la forêt, avec un bruit assourdissant.

L'histoire est toute simple. C'est surtout l'ambiance, et les effets gores qui font tout le sel de cette oeuvre.

Depuis 1981, on a vu de nombreaux longs-métrages avec des jeunes qui se retrouvent dans une cabane décrépie. "Evil Dead" en est devenu l'instigateur.

(14.07.2020)

 

EVIL DEAD 2 (1987) :

Ash, le seul survivant du premier épisode, va de nouveau faire face aux démons...

Cette suite est complètement foldingue, et c'est une explosion cartoonesque d'horreur.

Le début est surprenant, puisque Sam Raimi réinterprète le volet précédent, et ensuite le train est lancé à cent à l'heure.

Même si le gore est présent, le rouge sang est moins présent. C'est plutôt des liquides de différentes couleurs qui giclent sur le pauvre héros, joué par l'excellent Bruce Campbell.

Avec ce long-métrage, l'acteur va montrer des talents extraordinaires. Pendant la première partie, il est tout seul dans la cabane, et il va se battre contre sa propre main, qui est infectée par une force maléfique. Cette scène ressemble à du "Tom et Jerry", version horrifique.

Il faut à nouveau souligner la mise en scène hors du commun de Sam Raimi. Il fait des mouvements de caméra qui ne ressemblent à rien de connu. C'est bluffant !

"Evil Dead 2" est LE meilleur film de la saga !

(20.07.2020)

 

EVIL DEAD 3 : L'ARMEE DES TENEBRES (1992) :

Ash se retrouve en l'An 1300, et le mal est aussi présent...

Ce troisième volet est différent, puisque le personnage principal n'est plus enfermé dans une cabane. Il va se retrouver à l'époque médiéval, et c'est le décalage avec les gens qui habitent cette contrée, qui apporte beaucoup de gags.

A part quelques scènes gores, ce long-métrage est un mélange d'aventures et de comédie, et c'est ce qui fait son charme.

Sam Raimi est toujours aussi à l'aise avec sa caméra, et rend hommage aux effets spéciaux créés par le génial Ray Harryhausen. Les hordes de squelettes armés jusqu'au dents sont excellents.

Il y a aussi l'interprétation cartoonesque de Bruce Campbell. Cette fois il a un jumeau maléfique, et on a droit à des confrontations homériques.

"Evil Dead 3" mérite d'être vu dans sa version "Director's Cut".

(25.07.2020)

 

EVIL DEAD (2013) :

Une jeune femme droguée va se faire aider par ses amis, pour arrêter son addiction. Ils vont partir dans un cabane abandonnée...

Même si ce film n'est pas une suite aux volets précédents, il s'agit plutôt d'un reboot, il est important d'en parler.

La drôlerie n'est plus de mise, on est devant de l'horreur pure et dure. Les personnages souffrent, et le sang est très présent.

Sam Raimi a laissé sa place à un jeune réalisateur, Fede Alvarez. Ce dernier met en scène son premier long-métrage, et il s'en tire avec beaucoup d'assurance.

Il faut saluer la prestation de l'actrice Jane Levy. Elle est impressionnante dans ce rôle physique, mais aussi psychique. Elle donne beaucoup de sa personne.

C'est le seul film de la saga que j'ai pu voir au cinéma, et c'est une réussite.

(30.07.2020)

Mad Max

MAD MAX (1979) :

Dans une société futuriste, les pays sont en guerre pour le pétrole. Une partie de la population se révolte, et fait les quatre cents coups sur les routes. La Police est sur les dents, et Max Rockatansky en fait partie...

Ce film tourné avec un petit budget, a fait beaucoup de bruit lors de sa sortie dans les salles. La censure exige des coupes, mais le réalisateur George Miller s'y oppose.

En revoyant "Mad Max", on se rend compte que le long-métrage n'a rien de choquant, on voit bien pire actuellement au cinéma. Cela démontre que les mentalités ont changé ces dernières années.

Cette oeuvre présente un monde en pleine déliquescence, où les gens vivent dans la pauvreté, et même les autorités ont droit à des habitations délabrées.

Le héros, joué par Mel Gibson, plein de bonne volonté, va vite se retrouver dans une situation horrible.

L'acteur susmentionné commençait sa carrière, et il va s'emparer de ce rôle culte. On sent déjà sa rage, qui va être utilisée dans beaucoup de ses futurs projets.

George Miller s'en tire à merveille. Il filme des courses-poursuites avec un sacré savoir-faire. Même avec des moyens limités, on est happé par la vitesse des véhicules motorisés.

"Mad Max" va rentrer dans l'histoire du septième art, et ne va plus nous lâcher.

(15.01.2020)

 

MAD MAX 2: LE DEFI (1981) :

Max vit dans un monde violent, et il doit survivre, en se battant pour une communauté où le pétrole est devenu un moyen de survivre.

Ce deuxième épisode explose tout ! On est dans un western futuriste, où les voitures remplacent les chevaux.

Les personnages côtoient des paysages désertiques. L'apocalypse est arrivée, et les derniers habitants doivent essayer de vivre, en redevenant presque des hommes des cavernes.

Le réalisateur George Miller va nous épater en nous montrant un film d'action spectaculaire et violent. La poursuite finale est un modèle du genre.

Mel Gibson devient un héros solitaire, qui se lie aux autres, mais juste pour avoir du profit, surtout de l'essence. Il ressemble beaucoup à l'homme sans nom, joué par Clint Eastwood dans les longs-métrages de Sergio Leone.

"Mad Max 2" va devenir un modèle du genre pour les films post-apocalyptiques. Les costumes et les véhicules resteront dans les annales du septième art.

(25.01.2020)

 

MAD MAX: AU-DELA DU DOME DU TONNERRE (1985) :

Le héros solitaire va se retrouver dans une ville, où règne une femme nommée Entity. Il va vite se faire rejeter par cet endroit, et va devoir faire équipe avec de jeunes orphelins...

Cet épisode est le moins violent de la saga. Les réalisateurs George Miller et George Olgivie ont mis la pédale douce. La scène finale de poursuite devient trop propre, et apporte moins de plaisir.

La bonne idée de cette oeuvre, c'est d'avoir mis en avant des enfants, qui veulent créer à leur manière, un nouveau monde.

Même si le personnage de Max est toujours aussi sauvage, on sent de la résignation. Il a même envie de se poser quelque part et de rester au calme. Mel Gibson est toujours aussi épatant, dans sa dernière apparition dans le rôle qui l'a fait connaître.

On peut citer la présence de Tina Turner, en cheffe pas si méchante et impressionnante.

Ce volet est le moins réussi de la saga, mais il mérite d'être visionné pour Mel Gibson, et la belle photographie.

(03.02.2020)

 

MAD MAX: FURY ROAD (2015) :

Max erre toujours dans un monde apocalyptique, et va se retrouver emprisonné par un groupe, commandé par Immortan Joe. Mais les femmes de ce clan ont décidé de se rebeller...

30 ans après le précédent volet, George Miller relance sa saga d'une manière très spectaculaire.

C'est un film d'action total qui va redynamiser le genre, et va être salué par les critiques et le public. Il a souvent été cité dans les meilleurs films de la décennie (2010 -2019).

L'idée est toujours la même, le monde est dominé par des hommes sans scrupules, qui veulent le pétrole et l'eau pour survivre.

Les femmes sont devenues des esclaves sexuelles, qui doivent porter la progéniture des mâles. Elles en ont marre de cette situation, et vont essayer de prendre le pouvoir.

C'est Charlize Theron qui est la véritable vedette du long-métrage, et elle est exceptionnelle dans ce rôle.

Tom Hardy prend la relève de Mel Gibson. Sa prestation est différente, et au début du film, il est plutôt mis de côté. La part animale de Max est mise en avant, et c'est pour cela que l'acteur anglais a été pris.

Merci pour ce grand moment de cinéma, et Monsieur George Miller, vous êtes un immense réalisateur !

(26.02.2020)

Rambo

RAMBO (1982) :

Sylvester Stallone crée son deuxième personnage emblématique, et le succès est immédiat.

John Rambo représente le soldat qui s'est battu pour son pays, dans une contrée lointaine, et lors de son retour, il est rejeté par les siens. Il est traumatisé suite à cette guerre sanglante.

Il erre comme un vagabond sur les routes, et il arrive dans une petite ville tranquille, où il est très mal reçu par le shérif, et le cauchemar recommence.

Lorsque j'étudiais à l'Ecole de Commerce de Lausanne, nous parlions des vétérans de la guerre représenté au cinéma, et j'avais été surpris par la réaction de mon professeur, qui mentionnait que "Rambo" était au top de ce genre de longs-métrages.

En le revoyant à plusieurs reprises, je me suis rendu compte que ce professeur avait raison.

Ce guerrier a été formé pour être une machine à tuer, mais lorsqu'il se retrouve dans la vie "normale", il n'y a plus personne pour l'aider. Ce qui est terrible, c'est la façon dont on le perçoit, ses compatriotes n'ont aucun respect pour lui.

Son instinct va ressortir, et il va combattre à sa façon, dans les montagnes américaines.

A part l'ancien mentor de Rambo, le colonel Trautman, les autres personnages sont odieux, et c'est pour cela que nous sommes à 100% avec le héros revenu du Viêt Nam.

La scène finale est très impressionnante, car Rambo n'est plus un guerrier mutique, il sort sa rage par la parole, et on sent l'homme blessé dans son âme.

Ce film est un classique du film d'action, et nous démontre, à nouveau, le talent de Sylvester Stallone.

(18.07.2019)

 

RAMBO 2: LA MISSION (1985) :

John Rambo est en prison, et on lui propose une mission au Viêt Nam, pour aller voir si des américains sont toujours prisonniers...

Le héros montre à nouveau ses talents de guerrier, et cette fois l'exagération est de mise.

Il se retrouve face à des ennemis de toutes sortes, et il s'en tire toujours avec quelques cicatrices.

John Rambo devient l'émissaire de l'Amérique triomphante, mais selon Sylvester Stallone, cela n'était pas le but.

Le 1er scénario a été écrit par James Cameron, et selon les explication glânées sur la Toile, Sly l'a beaucoup remanié.

Rambo est secondé dans le film par une jeune femme, très déterminée. Est-ce que ce personnage a été créé par James Cameron ? On peut se poser la question, car le réalisateur, scénariste et producteur aime ce genre de personne.

On peut citer aussi la géniale musique de Jerry Goldsmith, qui sera la maestro des trois premiers volets.

"Rambo 2" est un bon long-métrage d'action, et on ne s'ennuie pas une minute.

(22.07.2019)

 

RAMBO 3 (1988) :

Le guerrier s'est retiré dans un monastère. L'homme qui lui a tout appris, le Colonel Trautman, est fait prisonnier en Afghanistan, et Rambo part pour l'aider...

Ce troisième épisode est dans la même veine que le volet précédent, plein de bruit et de fureur.

Le héros principal est un peu plus loquace, et se permet de faire de l'humour. Cela démontre que le personnage évolue quelque peu.

Le tournage du long-métrage commence sous la direction de Russell Mulcahy ("Highlander"), mais il est rapidement remplacé par le réalisateur de la seconde équipe, Peter MacDonald. Ce dernier s'en tire avec les honneurs, car le film montre l'Afghanistan à la manière de "Lawrence d'Arabie". Les paysages désertiques sont époustouflants.

On sent que Stallone se donne à 100%, et qu'il est au top physiquement.

Ce long-métrage avait été mal reçu lors de sa sortie, mais il faut le réévaluer, et cela vaut la peine de le découvrir.

(26.07.2019)

 

JOHN RAMBO (2008) :

Le héros a une vie tranquille en Thaïlande, jusqu'au jour où groupe de missionnaires lui demande de l'aide pour aller en Birmanie...

Cette fois Stallone va montrer une guerre meurtrière dans un pays peu connu, et le résultat est terrible. La violence est montrée de manière frontale. Les femmes et les enfants sont malmenés, et cela peut être choquant pour les personnes sensibles.

Rambo se rend compte qu'il a la guerre dans le sang, et qu'il ne pourra pas s'en passer. Même s'il a pris de l'âge, sa force physique est toujours présente.

C'est le seul épisode de la saga réalisé par Sylvester Stallone, et on sent qu'il a voulu montrer son deuxième personnage fétiche, avec plus de crédibilité.

La scène finale annonce le retour de Rambo auprès de sa patrie, et cela fait écho au premier volet, mais l'histoire n'est pas terminée.

(28.07.2019)

 

RAMBO: LAST BLOOD (2019) :

Le guerrier vit désormais dans le ranch familial, mais une jeune fille se fait kidnapper, et sa fureur va ressurgir.

Stallone revient pour une dernière fois, dans le rôle de John Rambo.

Ce film est différent des précédents, car il présente un personnage vivant définitivement aux Etats-Unis. Il n'est plus l'éternel solitaire qui n'arrive pas à se fixer quelque part.

Ses démons sont toujours présents en lui. Il essaie de devenir un bon samaritain, et il se soucie d'autrui.

Comme d'habitude, la violence arrive dans sa vie, et l'homme de combat revient.

Ce long-métrage n'est pas le plus réussi de la série, à cause d'une réalisation banale, et peu inspirée. Est-ce que le metteur en scène Adrian Grunberg était le bon choix ?

D'un autre côté, on peut apprécier ce retour aux films d'action des années 80. Les décors font parfois carton-pâte, et les effets spéciaux sont quelques fois foireux, mais cette façon de faire a son charme.

Et puis il y a Sylvester Stallone, et sa représentation de John Rambo. Il ramasse des coups, moralement et physiquement, mais il se relève pour en faire baver aux méchants. Cet acteur est épatant, et sa présence sur grand écran est géniale.

So long John Rambo !

(27.09.2019)

John Wick

JOHN WICK (2014) :

Un tueur à gages a pris sa retraite, et vit une belle histoire d'amour. Mais sa femme décède tragiquement, et suite à plusieurs drames, il va devoir reprendre du service...

Les films d'action des années 80 sont, pour moi, des moments inoubliables. A cause de l'arrivée des effets spéciaux numériques, ce genre de long-métrage a presque disparu, et John Wick est arrivé pour relancer la machine !

Bien sûr certaines cascades ont été visuellement trafiquées, et les impacts de balles sont en images de synthèse, mais on retrouve le plaisir du vrai film d'action.

Même si le scénario est archi-connu, le thème de la vengeance se retouve souvent au cinéma, il y a plein de détails qui font la différence. On peut citer :

- le code d'honneur de ces tueurs à gages;

- leur façon de s'habiller et de parler;

- ces personnages vivent dans un monde à part. Dans ce premier volet, les gens "normaux" sont présents, mais ils semblent ne pas faire attention à ces tueurs à gages;

- un officier de Police fait une apparition au début du long-métrage, mais même si des cadavres sont présents, il laisse John Wick et ses "amis" s'en occuper. Les fusillades sont légion, mais aucune trace de gyrophare.

Keanu Reeves a le rôle-titre, et cela lui va à merveille. L'acteur avait disparu des radars, et cela fait plaisir de le retrouver en pleine forme. Sa présence physique avait manqué au cinéma d'action.

"John Wick" s'apprécie sans modération !

(13.05.2019)

 

JOHN WICK 2 (2017) :

Le tueur à gages veut à nouveau arrêter sa carrière, mais à cause d'une dette de sang, il est obligé de partir pour une nouvelle mission...

Cette suite commence sur les chapeaux de roue, et on est happé par ce film pendant deux heures.

On rentre encore plus facilement dans ce monde à part, et on en apprend encore plus. Ces assassins sont à la solde des plus grandes associations de malfaiteurs (mafia, gomorra, etc.). C'est la loi du plus fort qui prime.

John Wick essaie de changer, mais chaque fois son passé de tueur à gages prend le dessus. C'est intéressant de voir sa métamorphose lorsqu'il reprend le travail : un costume trois pièces, des armes cachées un peu partout sous ses habits, et ses cheveux gominés.

Il faut aussi noter la photographie qui est impeccable, et surtout la façon de filmer New York qui est géniale ! La grande ville devient un véritable joyau !

La fin est surprenante, et on comprend que "John Wick" va devenir une véritable saga.

(15.05.2019)

 

JOHN WICK PARABELLUM (2019) :

John doit s'échapper, sa tête est mise à prix, et ses talents sont de nouveau mis à contribution...

Ce volet met la barre très haute, concernant la violence, et les combats corps à corps sont encore plus présents.

John Wick en prend plein la figure, et il commence à morfler sérieusement. Les ennemis sont aussi plus coriaces, et on a le plaisir de retrouver Mark Dacascos ("Crying Freeman", "Le Pacte des Loups") qui est toujours au top physiquement.

Keanu Reeves est presque toujours en mouvement, et, selon les informations glanées, il fait la plupart de ses cascades.

L'action est tournée de manière originale et frénétique, on prend un shoot d'adrénaline.

Il faut aussi apprécier la qualité de la photographie, et cela donne un plus à ce long-métrage.

Merci pour ce moment fun !

(24.05.2019)

La trilogie Shyamalan

Je voulais faire un petit avant-propos concernant ces oeuvres originales.

Le réalisateur M. Night Shyamalan est un personnage très intéressant dans le monde du cinéma.

Il est devenu une star grâce au "Sixième Sens" (1999), un long-métrage surestimé, mais, pour moi, son chef-d'oeuvre, c'est son film suivant, "Incassable" (2000).

Il a créé une véritable grammaire cinématographique, où les personnages, l'histoire et les images sont très importants. Il faut être attentif aux détails, pour apprécier le twist final, qui est la marque de fabrique du metteur en scène.

M. Night Shyamalan a eu un sacré coup de mou dans sa carrière. Il a tourné des films qui ne lui ressemblaient pas, avec des scénarios approximatifs, ou avec des effets spéciaux encombrants. Il est fait pour des oeuvres plus simples et sincères.

Depuis quelques années, le réalisateur est redevenu lui-même, et on se réjouit de le suivre dans ses prochains projets.

(13.01.2019)

 

INCASSABLE (2000) :

Un homme est le seul survivant d'un accident. Il va se rendre compte qu'il a des pouvoirs, et qu'il est indestructible. Il va être aidé par son fils et un personnage mystérieux...

Ce film est exceptionnel. Il a été tourné avant l'arrivée massive des longs-métrages de super-héros.

Comme d'habitude avec M. Night Shyamalan, et surtout à ses débuts, la grandiloquence n'est pas de mise. On est plutôt devant une oeuvre intimiste.

L'ambiance n'est pas à l'hystérie, on présente des personnages, surtout ceux joués par Bruce Willis et Samuel L. Jackson. Même s'ils ont des familles, on les sent esseulés, et tristes. Mais à la fin du métrage, ils connaîtront leurs places dans la société.

La réalisation est superbe, et nous présente quelques plans iconiques. Par exemple, lorsque Bruce Willis met son imperméable, il devient un super-héros.

On peut aussi citer, la très belle musique de James Newton Howard.

Vu ce qui précède, il faut voir "Incassable", toute affaire cessante !

(15.01.2019)

 

SPLIT (2016) :

Kevin a vingt-trois personnalités en lui, et il vient d'enlever trois jeunes filles, pour les offrir à "La Bête".

Ce long-métrage est un "one-man-show" de l'acteur James McAvoy. Ce dernier nous démontre son talent, et il arrive à nous faire croire à ce personnage hors du commun. Il passe de l'humour à la sériosité, d'une femme à un homme, d'un enfant à "La Bête", en clignant des yeux, et c'est hallucinant.

Mais il n'y a pas que l'acteur susmentionné, il y a aussi une histoire passionnante, et des moments de tension très forts.

M. Night Shyamalan filme un véritable huis clos, car même si quelques scènes se passent à l'extérieur, les personnages sont cloîtrés dans un sous-sol, et cela apporte beaucoup à l'ambiance du film.

Et pour finir, il y a les dernières images du long-métrage, où le personnage de Bruce Willis revient, et l'on se rend compte que "Split" est une suite à "Incassable". C'est un sacré coup de théâtre !

"Split" est à voir sans modération.

(18.01.2019)

 

GLASS (2019) :

Le héros et les méchants, des deux premiers épisodes, se retrouvent dans un hôpital psychiatrique pour prouver que leurs dons n'existent pas...

19 ans après le premier volet, la trilogie se termine, et de quelle manière.

Vous en avez marre des films de super-héros formatés, ce film est fait pour vous. Même si l'esprit des "comics" est au rendez-vous, avec M. Night Shyamalan c'est la simplicité qui fait foi.

De l'action, il y en a au début et à la fin du métrage, mais sans effets spéciaux tapageurs. On est proche des personnages et de leurs tourments.

Il faut parler du trio d'acteurs pour apprécier "Glass" :

- James McAvoy est toujours aussi génial. Il continue à nous épater par sa présence hypnotisante, et quand il est à l'écran, il a tendance à prendre toute la place.

- Bruce Willis retrouve son personnage de super-héros. Il retrouve enfin un rôle qui lui va bien, et c'est le comédien que l'on aime, et que l'on avait oublié depuis un certain temps.

- Samuel L. Jackson est le champion du box-office mondial, et de le voir dans sa chaise roulante avec l'air hébété, cela change de sa gouaille habituelle. Mais la suite sera d'un tout autre acabit.

Le réalisateur nous montre qu'il aime ses comédiens, même si on a entendu dire qu'il est dur sur un tournage, et cela apporte beaucoup à la qualité de ses longs-métrages.

"Glass" est un très bon film, et finit en beauté cette saga !

(20.01.2019)

Predator

PREDATOR (1987) :

Voir article sur la page "Films Cultes".

 

PREDATOR 2 (1990) :

Cette suite était un peu sortie dans l'indifférence, car Arnold Schwarzenegger n'était pas au rendez-vous.

Le monstre est de retour, et cette fois, il va chasser dans la ville de Los Angeles. Le "Predator" va se retrouver face à des trafiquants de drogue et à des flics qui essaient d'appliquer la Loi.

L'originalité de ce long-métrage c'est de se retrouver dans la jungle urbaine. La Cité des Anges est devenue un endroit dangereux, où les fusillades éclatent à chaque coin de rue. Et bien sûr, pour la créature c'est du pain béni pour prouver ses talents.

Ce métrage est bien rythmé, et nous montre l'acteur Danny Glover ("La couleur pourpre", "L'Arme Fatale 1, 2, 3 et 4") dans un rôle musclé et violent.

Le réalisateur Stephen Hopkins ("Freddy 5", "L'Ombre et la Proie", "Perdu dans l'Espace") a un certain talent, mais n'a malheureusement pas la maestria de  John Mc Tiernan, et c'est pour cela que ce film est juste une honnête série "B".

Pour la petite histoire, lorsque ce long-métrage est sorti au cinéma, je faisais des cours d'anglais en soirée, et j'ai préféré aller voir "Predator 2" (en v.o.), que de me trouver dans une salle de classe. Mes parents ont appris le subterfuge quelques années plus tard.

(30.08.2017)

 

PREDATORS (2010) :

Il a fallu vingt ans pour que le chasseur de l'espace revienne envahir les salles obscures.

Cette fois, une femme et des hommes (gangsters, tueurs et soldats) se retrouvent dans une contrée mystérieuse. Ils ont été enlevés par des "Predator", et ils vont devoir apprendre à survivre ensemble.

C'est Robert Rodriguez ("The Faculty", "Une Nuit en Enfer", "Sin City") qui est l'instigateur de cette suite, car il a toujours aimé ces créatures. Mais il ne va pas réaliser ce film, il va laisser la mise en scène à Nimròd Antal ("Motel").

L'histoire essaie de revenir au premier épisode, où les personnages se retrouvent dans un endroit sauvage. Il y a beaucoup de scènes "clins d'oeil" à l'oeuvre de John Mc Tiernan.

L'action est assez présente, et les maquillages du "Predator" sont toujours aussi réussis.

Malheureusement, l'originalité n'est plus de mise, car les personnages se font tués les uns après les autres, on assiste à un "slasher" de science-fiction.

La plupart des acteurs ne cassent pas des briques, surtout Adrien Brody qui n'est pas du tout convaincant en homme musclé.

Mais on peut quand même prendre un certain plaisir à voir ce long-métrage.

(11.09.2017)

 

THE PREDATOR (2018) :

Un nouvel extra-terrestre arrive sur Terre, et cette fois il a une mission.

Shane Black, le réalisateur et scénariste, se retrouve derrière la caméra, et on pouvait s'attendre à du lourd.

Malheureusement ce film est un fourre-tout.

On met dans un shaker des militaires cinglés, des monstres venus de l'espace, des savants fous et des grosses armes, on mélange, et on essaie de retrouver l'esprit d'un long-métrage des années 80.

Le résultat est fun par moment, mais est aussi plein de défauts, surtout à cause d'un montage catastrophique. Plein de personnages se perdent en cours de route, et reviennent plus tard. Les scènes d'action sont parfois incompréhensibles, et sont souvent tournées dans le noir.

On sait que des reshoots ont été effectués, pour améliorer ce film... Est-ce que c'était une bonne idée ?

Par contre, on peut apprécier l'humour et les "Predator" toujours aussi impressionnants.

On ne va jamais retrouver la magie du premier film !

(18.10.2018)

 

Mission: Impossible

MISSION: IMPOSSIBLE (1996) :

Le réalisateur Brian De Palma, et l'acteur Tom Cruise, un duo au top, vont commencer une nouvelle saga cinématographique.

Jim Phelps et son équipe sont envoyés pour une mission à l'étranger. Mais cela se passe très mal, et une bonne partie des agents sont éliminés. L'un des survivants, Ethan Hunt, va mener l'enquête.

Ce film met en avant les exploits physiques de Tom Cruise, car ce dernier y va à fond. Mais à cause de cela, les autres membres de l'équipe sont mis de côté, et cela devient presque un nouveau genre de James Bond. Malheureusement, c'est pour cela que cette oeuvre n'est pas un véritable "Mission: Impossible", comme la célèbre série TV.

Par contre, le spectacle est au rendez-vous, grâce à la maestria du metteur en scène. Les scènes hallucinantes se succèdent, avec parfois de l'exagération, surtout la poursuite finale dans le train.

On sent, Brian De Palma, heureux de s'amuser, avec les moyens mis à sa disposition. Le "hold-up" au siège de la CIA est un modèle du genre, et restera, pour moi, un grand moment du septième art.

Dans ce long-métrage, on peut citer la présence de deux acteurs français au casting : Emmanuelle Béart, très fade, et Jean Reno, trop maniéré.

Ce premier opus est intéressant, et la machine est lancée !

Je dédie cette article à Jean-Marc, un fidèle ami des cinémas lausannois.

(03.06.2018)

 

MISSION: IMPOSSIBLE 2 (2000) :

Ethan Hunt est de retour. Cette fois. il va essayer de retrouver un virus mortel.

Ce long-métrage n'a plus rien à voir avec "Mission: Impossible", tout est à la gloire de Tom Cruise. Ce dernier fait des cascades trop poussées à l'extrême, et cela devient "cartoonesque".

Le réalisateur John Woo venait de mettre en scène son meilleur film aux Etats-Unis, nommé "Volte-Face", et c'est grâce à cela qu'il a pu être aux commandes de cette suite.

Son style visuel est trop maniéré pour ce genre de film. Les ralentis et les scènes d'action "too much" sont plutôt risibles.

Même la musique de Hans Zimmer est insupportable.

Vu ce qui précède, "M:I 2" est l'épisode le plus bâclé de la saga, et mérite presque un zéro pointé.

(14.06.2018)

 

MISSION: IMPOSSIBLE 3 (2006) :

Avec cet épisode, la saga va enfin dans le bon sens, et montre une vraie équipe, même si Tom Cruise est toujours l'acteur principal.

Ethan Hunt est amoureux, et il a quitté le service actif, pour devenir formateur. Mais une de ses élèves est en danger, et l'aventure recommence.

Première chose positive, c'est l'apport de J.J. Abrams, comme réalisateur et scénariste. Pour sa première mise en scène, il présente un nouveau genre de long-métrage d'action. La caméra bouge beaucoup et est très proche des acteurs. Cela dynamise les scènes.

Comme mentionné plus haut, une équipe se forme autour de la star américaine, et cela permet de retrouver l'esprit de la série TV.

Le méchant est joué par le talentueux et regretté, Philipp Seymour Hoffman, et sa contribution est comme toujours au top.

Et puis, il y a la musique géniale de Michael Giacchino. J'adore l'écouter, c'est un must du genre.

Pour moi, ce film est le meilleur de la saga. Je suis un véritable fan !

(19.06.2018)

 

MISSION IMPOSSIBLE : PROTOCOLE FANTOME (2011) :

Avec le volet précédent, la saga est partie sur des bons rails, et ce quatrième épisode continue sur la même voie.

Ethan Hunt est désavoué, mais il va être aidé par son équipe, pour retrouver sa légitimité.

Le réalisateur Brad Bird est aux commandes de ce long-métrage, et c'est une bonne surprise. Car c'est son premier film en "live", puisqu'il a toujours mis en scène de l'animation ("Le Géant de Fer", "Les Indestructibles", "Ratatouille"). On le sent tout de suite à l'aise avec cette histoire d'espionnage. Il maîtrise à la perfection les scènes d'action (l'escalade d'un building à mains nues, mais avec des gadgets, est excellente).

Le scénario est tortueux, et nous fait découvrir de nouveaux personnages.

Mention très bien à l'acteur Simon Pegg (qui avait déjà une petite présence dans le volet précédent). Son rôle va devenir récurrent, et c'est tant mieux pour l'esprit humoristique de la saga.

Du très bon cinéma de divertissement !

(14.07.2018)

 

MISSION IMPOSSIBLE : ROGUE NATION (2015) :

Ethan Hunt se retrouve face au "Syndicat". Un jeu du chat de la souris va commencer.

Tom Cruise va faire équipe avec le réalisateur et scénariste, Christopher McQuarrie. C'est la deuxième fois qu'ils tournent ensemble, car ils avaient déjà fait "Jack Reacher" (2012).

Ce créateur est surtout connu pour ses bonnes histoires, il a écrit et gagné l'Oscar pour "Usual Suspects" (1995). C'est sa troisième mise en scène, et il s'en tire pas trop mal, même s'il est moins talentueux que ses prédécesseurs.

Ce qui est épatant dans ce long-métrage, c'est l'impression de se faire manipuler par les personnages.

L'action est aussi très présente, par contre on peut aussi se sentir mal à l'aise par rapport à certains effets spéciaux.

Mais il ne faut pas bouder notre plaisir, la saga "Mission Impossible" est toujours au top ! C'est devenu le pendant américain des aventures de James Bond.

(15.07.2018)

 

MISSION IMPOSSIBLE : FALLOUT (2018) :

Ce sixième épisode est exceptionnel. De l'action et encore de l'action.

Ethan Hunt va de nouveau essayer de sauver le monde, aider par des anciens et nouveaux acolytes. Mais comme d'habitude, rien n'est facile...

Christopher McQuarrie réalise cet opus, et il a bien changé depuis le volet précédent, car il dynamise son film d'une manière incroyable. On est vraiment à côté des espions, et on vit leurs aventures à 100%.

L'histoire est pleine de rebondissements, et à des liens avec les autres épisodes.

Maintenant, je vais tresser des lauriers à Tom Cruise, et il le mérite. L'acteur fait une démonstration de sa présence physique, car tout au long de cette oeuvre, il est maltraité (il a eu un accident sur le tournage). On sent, bien sûr, l'apport de quelques effets spéciaux, mais autrement la plupart de ses cascades sont faites en "live", et c'est hallucinant.

"Fallout" est sûrement l'un des meilleurs films d'action des années 2010. Accrochez-vous à votre siège !

(01.08.2018)

Jurassic Park

JURASSIC PARK (1993) :

Avec ce film, le cinéma rentre dans une nouvelle ère, celle des effets spéciaux numériques.

Mais à part ces innovations, il faut mentionner que ce long-métrage est excellent, car l'histoire est passionnante et l'aventure est au rendez-vous.

Le premier mérite revient à l'écrivain, Michael Crichton, qui a trouvé cette idée géniale. Même s'il avait déjà montré un parc d'attractions "défectueux" dans son long-métrage "Mondwest" (1973).

Et puis la maestria de Steven Spielberg est au rendez-vous. La scène de la première attaque du T-Rex restera, pour toujours, l'un des summums du genre. La tension est à son comble.

Les acteurs sont cpaussi bons, car ils auraient pu se faire bouffer par les dinosaures, dans tous les sens du terme, mais ils apportent des moments dramatiques et drôles qui font toute la différence. Mention très bien à Jeff Goldblum !

Il ne faut bien sûr pas oublier la musique de John Williams, qui est excellente, avec son thème principal inoubliable.

Du grand cinéma, et j'ai eu la chance de le voir sur grand écran. Un souvenir inoubliable.

(12.05.2018)

 

LE MONDE PERDU - JURASSIC PARK (1997) :

Cette suite, nous permet de repartir sur une île du Costa Rica, et y retrouver des dinosaures en liberté.

Il est intéressant de voir ce long-métrage, car même s'il ne retrouve pas la magie du premier, il permet de nous présenter des scènes de grande qualité. L'attaque des T-Rex,  au bord d'une falaise, est vertigineuse. C'est environ dix minutes de suspense et de bonheur visuel.

Et il y a le retour de Jeff Goldblum, cette fois avec le rôle principal, et toujours aussi "cool attitude".

Malheureusement les autres personnages ne sont pas assez fouillés, surtout le chasseur, nommé Roland, qui semble intéressant, mais qui n'a pas assez de présence à l'écran.

Il y a aussi les scènes finales, à San Diego, où le T-Rex s'échappe et déambule dans les rues, mais tout est trop vite expédié.

Mais si tout n'est pas parfait, on adore côtoyer ces grands monstres pendant deux heures.

Je dédie ces articles, des deux premiers épisodes de "Jurassic Park", à Alice et Roger, des grands amis de la famille, qui étaient venus voir ces films avec moi.

 (14.05.2018)

 

JURASSIC PARK 3 (2001) :

Ce troisième épisode change de réalisateur, c'est Joe Johnston qui s'y colle.

L'histoire est toujours la même, des personnes se retrouvent face aux dinosaures, et doivent s'échapper par tous les moyens.

Vu ce qui précède, l'originalité n'est plus de mise, et cela commence très mal avec les premières scènes, où des effets spéciaux ratés enlaidissent le film.

Ensuite la qualité des effets s'améliore, mais malheureusement, on assiste avec beaucoup de scepticisme à ces aventures, qui n'apportent pas grand chose à cette saga.

Les acteurs n'ont pas le temps d'exister face aux monstres, surtout à cause de la brièveté de ce long-métrage.

Par moment, cela devient presque une parodie de "Jurassic Park".

Il y a quand même des points positifs : le Spinosaurus, plus puissant que le T-Rex, et la scène dans la volière avec les Pténarodons.

"Jurassic Park 3" est le film le plus faible de cette saga !

(20.05.2018)

 

JURASSIC WORLD (2015) :

14 ans après le troisième épisode, les dinosaures reviennent, et ils ne sont pas contents.

Le parc d'attractions est enfin ouvert, plein de visiteurs sont présents, mais comme d'habitude, les monstres vont se retourner contre leurs créateurs.

Une nouvelle équipe prend en charge ce film, avec un réalisateur très peu connu, nommé Colin Trevorrow.

Cette oeuvre va avoir un énorme succès dans le monde entier, et va relancer la saga.

Pourtant l'idée scénaristique n'est, de nouveau, pas très originale, mais grâce à des acteurs épatants, Chris Pratt et Bryce Dallas Howard, et de très beaux effets spéciaux, on ne s'ennuie pas une minute.

La mise en scène n'est pas pharamineuse, on est très loin de Steven Spielberg. On en a un peu marre de se retrouver une nouvelle fois sur une île, et on aimerait tellement voir les dinosaures envahir le continent, cela serait nettement plus cool.

Il faut noter la très belle réinterprétation de la musique de John Williams, par le génial Michael Giacchino.

Vu ce qui précède "Jurassic World" ne renouvelle pas le genre, mais le long-métrage nous procure de bonnes émotions, comme sur des montagnes russes, et c'est l'essentiel !

(30.05.2018)

 

JURASSIC WORLD: FALLEN KINGDOM (2018) :

Une équipe retourne sur l'île des dinosaures, pour sauver ces derniers, car une éruption va détruire cet endroit.

Le scénario n'est de nouveau pas très original, mais quel spectacle !

La bonne idée, c'est de mettre Juan Antonio Bayona a la tête de ce long-métrage. Car c'est un bon réalisateur, avec une vraie patte.

Les scènes et images inoubliables se suivent. Si vous aimez la saga, vous allez même être estomaqué par les derniers plans de l'île, c'est beau et émouvant.

Ce qui est intéressant, c'est enfin la possibilité de voir les dinosaures dans un autre environnement, et cela apporte beaucoup à l'histoire.

Les acteurs se donnent beaucoup de peine, mais ils sont souvent submergés par les effets spéciaux très réussis.

On peut noter la présence, très courte, de Jeff Goldblum, qui n'est plus, dans cet opus, un homme d'action.

Le plaisir est toujours au rendez-vous. Il faut apprécier cette oeuvre, comme l'une des meilleures de la saga.

(09.06.2018)

Retour vers le futur

RETOUR VERS LE FUTUR (1985) :

Ce film est un petit bijou, avec un scénario au top, des acteurs excellents et une réalisation au diapason.

Un jeune homme, Marty McFly, a pour ami un inventeur déjanté, le Dr. Emmet Brown, et ce dernier vient de créer une voiture à voyager dans le temps. Après de multiples aventures, Marty va se retouver dans le passé, et va devoir aider ses parents à tomber amoureux...

J'ai eu la chance de voir ce long-métrage, lors de sa sortie en 1985, au cinéma Capitole, et cela reste d'un des mes plus beaux souvenirs cinématographiques.

Je me suis laissé emporter par l'histoire, qui est l'une des plus ingénieuses pour le grand écran. Et je me rappelle, être sorti de la salle, avec un énorme sourire.

Le metteur en scène, Robert Zemeckis, était à ses débuts, et il deviendra dans les années à venir une personne importante à Hollywood, grâce à "Forrest Gump".

Il faut bien sûr parler des acteurs, Michael J. Fox et Christopher Lloyd, qui forment un duo culte. Il y a une telle alchimie entre ces deux personnages, je ne me lasse pas de les revoir.

Il y a bientôt deux ans, j'ai eu la chance d'aller assister à une nuit "Retour vers les futur" au Grand Rex à Paris. J'ai pu voir des objets de la saga (photos à disposition sur cette page), et assister à un concert, avec la musique d'Alan Silvestri. Inoubliable !

(18.09.2017)

 

RETOUR VERS LE FUTUR, 2EME PARTIE (1989) :

Cette suite, c'est comme "L'Empire contre-attaque", même si l'humour est toujours présent, il y a des moments où la noirceur s'immisce dans l'histoire.

Le Dr Brown et Marty partent pour futur pour sauver les enfants McFly, mais lors de cette aventure, le passé va changer, et il faudra tout remettre en ordre.

Ce qui est épatant dans ce volet, c'est le rythme endiablé. Dès le début on est trimballé de droite à gauche dans un futur très coloré. Puis à cause d'un paradoxe temporel, tout va changer, et nos héros vont devoir retourner en 1955. Et bien sûr cette année-là Marty va se retrouver face à son double, qui est entrain d'essayer d'aider ses parents.

Vu ce qui précède, si vous quittez un moment votre siège, vous ne comprendrez plus rien à l'histoire, et cela démontre l'intelligence de ce blockbuster, où le spectateur doit s'impliquer.

Le metteur en scène, Robert Zemeckis, s'amuse comme un petit fou, et réinvente les idées du premier film, avec une grande maestria.

Merci pour ce plaisir cinématrographique !

(24.09.2017)

 

RETOUR VERS LE FUTUR, 3EME PARTIE (1990) :

Ce long-métrage clôture la trilogie, malheureusement c'est celui qui est le moins aimé par les fans de la saga.

Cette fois, Marty part à l'époque du Far-West pour aider le Dr Brown, et lors de cette aventure il va rencontrer sa famille de ce temps-là...

Ce volet est très intéressant, car il nous permet de voir la construction de la ville de "Hill Valley", où va vivre, bien des années plus tard, les héros de "Retour vers le Futur", et nous pouvons voir l'installation de la célèbre horloge de l'hôtel de ville.

Robert Zemeckis s'amuse comme un petit fou, et nous scotche à notre siège, lors des très belles scènes avec la locomotive. Le réalisateur nous présente aussi une jolie histoire d'amour entre des personnes de deux époques différentes, ce qui apporte un plus à cet épisode.

Il y a aussi la fin du film, qui est pleine d'émotion, et l'on se rencontre que nos personnages préférés vont beaucoup nous manquer.

Une oeuvre à redécouvrir tout affaire cessante !

(30.09.2017)

La planète des singes

LA PLANÈTE DES SINGES (1968) :

La première fois que j'ai vu ce film, c'est lorsque j'étais à l'école, en primaire supérieure. Des séances étaient organisées à l'école d'Entre-Bois, sur grand écran. Et suite à ces projections, nous avions une discussion avec toute ma classe et mon professeur.

Ce long-métrage m'a beaucoup marqué, car on assiste pendant deux heures à de la science-fiction intelligente. Même si le grand spectacle est parfois au rendez-vous, grâce aux superbes paysages, il s'agit plutôt d'une histoire intimiste, où un homme nommé Taylor, joué par Charlton Heston, dégoûté par l'humanité, décide de partir en expédition dans l'espace, avec une équipe de trois autres astronautes. Ils atterrissent sur une planète où les singes sont les maîtres, et où les hommes sont traités comme des animaux.

Il est intéressant de voir ce monde inversé, et de suivre Taylor dans son périple pour prouver qu'il est un être intelligent.

Les maquillages des singes sont épatants, et les acteurs qui jouent ces rôles démontrent beaucoup de talent.

Il y a bien sûr la scène finale qui restera pour toujours dans l'histoire du cinéma, et qui montre la bêtise humaine dans toute sa splendeur !

  

LES ORIGINES (2011) :

Les studios relancent la franchise de "La planète des singes", en nous expliquant la genèse de l'histoire des singes.

Ce qui est intéressant dans ce film, c'est le scénario qui est excellent : suite à des expérimentations d'un homme, pour trouver un remède à la maladie d'alzheimer, les singes vont devenir intelligents, et une épidémie va décimer la Terre.

Vu ce qui précède, on assiste à la fin d'un monde, et à la naissance d'un nouveau. Tout cela est filmé de manière intelligente par le réalisateur Rupert Wyatt, grâce à lui, on a plus d'empathie pour les animaux que pour les hommes, ces derniers sont presque tous montrés d'une manière austère.

Et puis bien sûr, il y a l'acteur Andy Serkis, qui est hallucinant dans le rôle du chimpanzé "César", il fait passer des émotions très fortes, à travers ce personnage en image de synthèse.

Du bon cinéma, à voir et à apprécier !

 

L'AFFRONTEMENT (2014) :

Les hommes ont été décimés par un virus, mais il reste des survivants. Les singes menés par César vivent dans la forêt, mais bientôt l'affrontement entre les deux espèces va commencer...

Attention, il s'agit d'un grand film, qui surpasse l'épisode précédent qui était déjà très bon.

Matt Reeves, le réalisateur, nous présente un long-métrage très noir, où l'humour n'est pas au rendez-vous. L'humanité est entrain de disparaître, les hommes vivent retranchés, et ils essaient de survivre. Et de leur côté, les singes vivent en harmonie, même si quelques-uns des leurs ne voient pas les humains d'un bon œil. Il suffit d'une petite étincelle pour que tout explose.

L'histoire est passionnante, on est happé par les scènes intimistes ou spectaculaires, tout est parfait !

Les effets spéciaux sont grandioses, et comme le film de 2011, Andy Serkis est impressionnant. À quand un Oscar pour ce grand Monsieur !

 

SUPRÉMATIE (2017) :

Cette trilogie finit en beauté, et on peut l'affirmer, il s'agit d'une des plus belles sagas de ces dernières années.

Cette fois, on est à 100 % avec les singes. Les scènes avec les humains sont filmées du côté des primates, et on se rend compte que l'humanité arrive à sa fin.

Cette fois César va se retrouver face à un adversaire sans remords, un colonel, joué par le très impressionnant Woody Harrelson.

Ce film est anti-blockbuster, car même si les effets spéciaux sont présents, on est plutôt devant une histoire intime, basée sur César et ses choix.

Par moment, on est pris par l'émotion devant plein de beaux moments. Un must, à voir de toute urgence !

(03.08.2017)

Pirates des Caraïbes

LA MALEDICTION DU BLACK PEARL :

Un film tiré d'une attraction d'une attraction Disney, on n'avait pas encore vu cela.

Nous sommes en 2003, un long-métrage avec des pirates, cela n'a jamais été à la mode. Les deux derniers exemples, "Pirates" de Roman Polanski et "L'île aux pirates" de Renny Harlin n'ont pas explosé le box-office. Mais la société de Mickey décide de se lancer dans l'aventure, et le résultat est épatant.

L'histoire c'est : un trésor, des bateaux, des duels aux sabres, des abordages, des squelettes...

Le réalisateur Gore Verbinski ne fait pas partie du grand Hollywood, il a mis en scène "La Souris", "Le Mexicain" et "Le Cercle", des films avec des fortunes diverses. Il a un grand sens du spectacle, mais il a aussi humour décalé, et cela se ressent tout au long de cette épisode, et encore plus dans les deux opus suivants.

Et puis bien sûr, il y a Johnny Depp, qui a créé, un personnage excentrique, Jack Sparrow, et grâce à ce dernier, l'acteur est devenu un énorme star. Et dire que lors du premier visionnage du long-métrage, les grands pontes de Disney ont été choqués par ce pirate hors du commun.

Un succès mondial exceptionnel sera au rendez-vous, et ce n'est qu'un début...

 

LE SECRET DU COFFRE MAUDIT :

Cette suite est la plus réussie de la saga, encore plus spectaculaire et drôle.

Tous les personnages sont au summum, ils forment tous une équipe disparate, mais ils sont liés par l'aventure avec un grand "A'.

Johnny Depp est toujours épatant dans son rôle, mais on peut aussi remarquer l'assurance prise par Orlando Bloom et Keira Knightley, qui deviennent des vrais héros à leurs manières.

Gore Verbinski est toujours à la barre de cet épisode, et on sent qu'il se lâche complètement, grâce à des moyens plus conséquents, et sûrement parce que les producteurs, vu le succès du premier opus, lui ont laissé les coudées franches.

Les scènes d'action sont absurdes et grandioses, surtout le duel à l'épée entre trois protagonistes, sur la roue d'un moulin qui n'arrête pas de tourner, tourner...

On peut aussi remarquer la qualité des effets spéciaux, l'équipage des méchants est bluffant, avec à sa tête le pirate Davy Jones.

Et puis il y a la musique de Hans Zimmer qui nous fait vibrer du début à la fin, avec son thème principal qui est resté dans toutes les mémoires.

 

JUSQU'AU BOUT DU MONDE :

Ce troisième épisode a été tourné en même temps que l'opus précédent, avec bien sûr la même équipe.

Le film dure 2h50, car il doit permettre de finir cette trilogie, en réglant les histoires qui étaient restées en suspens. Et malheureusement, c'est pour cela que ce long-métrage a trop de protagonistes et qu'il perd la fraîcheur des deux premiers "Pirates des Caraïbes".

Gore Verbinski s'en sort avec les honneurs, car il a toujours le peps avec lui, et surtout il réalise une scène complètement dingue, avec Jack Sparrow, dans l'antre de Davy Jones, où le pirate va rencontrer ses doubles, une cacahuète et des crabes en forme de pierre.

L'action est aussi moins présente, il y a beaucoup trop de dialogues pour faire traîner le film en longueur. Et le climax final, où l'on pouvait s'attendre à une grande bataille entre les pirates et la compagnie des Indes, nous permet juste d'assister à un combat entre deux bateaux au milieu d'un maelström.

Mais grâce à la présence de Johnny Depp, il y a des moments complètement surréalistes durant tout le film, et c'est tant mieux.

Un petit supplément, si vous regardez ce long-métrage, il faut le visionner jusqu'à la fin du générique, car une surprise vous attend...

 

LA FONTAINE DE JOUVENCE :

Le réalisateur Gore Verbinski quitte le navire, et il est remplacé par Rob Marshall, qui a mis en scène deux comédies musicales : "Chicago" et "Nine".

On sent tout de suite un ton un peu différent, puisque beaucoup des personnages des précédents épisodes ne sont plus là. Et cette fois Jack Sparrow fait équipe avec une jolie femme, jouée par Penelope Cruz, qui est la fille du "terrible" Barbe Noire.

Malheureusement le méchant susmentionné n'est pas très intéressant, et puisque le charisme lui manque, c'est une bonne partie du film qui en pâtit.

Mais l'aventure est toujours présente, et on remarquera surtout la scène de l'attaque des sirènes, où ces dernières cachent bien leur jeu.

Et puis bien sûr, il y a toujours Johnny Depp qui retrouve son personnage avec délectation.

 

LA VENGEANCE DE SALAZAR :

C'est gonflé de mettre à la tête de ce cinquième opus, deux réalisateurs norvégiens, et c'est ce que les producteurs ont fait.

Et il s'en sortent plutôt bien, car on retrouve le souffle de deux premiers épisodes, et surtout l'histoire est moins tortueuse.

On a entendu dire que Johnny Depp avait été insupportable pendant le tournage, et il fait un one-man-show par moment, mais on le sent tellement heureux d'être Jack Sparrow, que l'on oublie tous les problèmes.

Javier Bardem est entrain de devenir l'un des méchants reconnus d'Hollywood, et dans ce long-métrage, il est plutôt épatant, même s'il est beaucoup "modifié" par les effets spéciaux.

Vu ce qui précède, le film est dans la bonne moyenne et mérite d'être apprécié sur grand écran.

Alien

ALIEN, LE HUITIÈME PASSAGER :

En 1979, un réalisateur, encore très peu connu, Ridley Scott, va mettre en scène un film qui va devenir un classique.

L'idée est simple, on prend un équipage d'un vaisseau spatial, qui va se retrouver confronté à un monstre, presque indestructible.

Au début on présente des personnages, tous ordinaires. Ils sont des sortes de camionneurs de l'espace qui ramènent des marchandises sur la Terre. Mais suite à un appel de détresse, ils vont se retrouver sur une planète inhospitalière, et lors de la l'exploration de cet endroit, l'un des équipiers est contaminé par une sorte d'animal. Le blessé est ramené sur le vaisseau, et c'est à ce moment que l'horreur va commencer...

Ce qui est intéressant dans ce long-métrage, c'est l'ambiance très travaillée par Ridley Scott :

- les décors grandioses, et les coursives du vaisseau très étouffantes

- les bruitages qui sont par moment flippants

- les scènes chocs, surtout celle du dîner qui restera pour toujours un must

- les acteurs qui ont l'air vraiment paniqués face à ce monstre

- et bien sûr l'"Alien", créé par notre suisse Hans Ruedi Giger

On peut aussi saluer la prestation de Sigourney Weaver, qui va devenir grâce à ce film, une icône du cinéma de science-fiction, et qui représente la force d'une femme face à l'adversité.

Pour information, j'ai eu l'occasion de voir ce film pour la première fois, en VHS, enregistré sur la Télévision Suisse Romande.

 

ALIENS, LE RETOUR :

James Cameron prend la relève de Ridley Scott. Le film est sorti dans les salles en 1986, et quelques années plus tard le réalisateur sortira une version longue (17 minutes en plus)

Ce long-métrage est supérieur à "Alien, le huitième passager", car il approfondit le personnage de Sigourney Weaver, nous montre des scènes d'action énormes (les dernières 45 minutes sont hallucinantes), et James Cameron est, comme d'habitude, au top.

Dans cet épisode, Ridley est restée 57 ans en hibernation. Elle se retrouve dans un monde différent, et lorsqu'elle apprend que la planète (où dans le film précédent l'équipage trouvait l'Alien) a été colonisée et que les habitants n'ont plus fait signe de vie, elle décide d'accompagner un groupe de Marines pour une mission de sauvetage. Et bien sûr en arrivant sur place, l'horreur est de nouveau au rendez-vous.

Il est difficile, pour moi, de trouver des défauts à ce film. Je l'ai vu un nombre de fois incalculable, et chaque fois je prends mon pied. La Reine Alien restera, pour toujours, l'un des plus beaux monstres de l'histoire du cinéma.

Une petite pensée à Bill Paxton, qui jouait l'un des Marines, et qui nous a quitté il y a une semaine.

"Aliens", je l'ai découvert en VHS, dans ses deux versions (cinéma et longue).

 

ALIEN 3 :

1992, j'attends avec impatience la sortie du nouvel opus, le premier que je vais voir au cinéma.

Ripley (Sigourney Weaver) se retrouve sur une planète-prison, où les occupants sont tous des hommes malveillants. Mais la rescapée n'est pas seule, elle est accompagnée par un "Alien"...

Cet épisode est très différent du précédent, on se retrouve plus dans l'idée du long-métrage de Ridley Scott, où les personnages n'ont pas d'arme pour combattre la Bête, ils doivent faire avec les moyens du bord.

L'ambiance lourde est très présente, on sent que pour presque tous les personnages la mort va leur tomber dessus à tout moment. Ripley en a marre de se retrouver face à ce monstre, elle n'a plus de vie, elle se sent seule et abandonnée.

David Fincher réalise son premier film, et il va le renier. Il est difficile, même actuellement, de trouver les raisons exactes de ces problèmes, mais le metteur en scène montrera ses talents dans ses œuvres suivantes.

Pour moi, cet épisode est intéressant, car il nous montre d'une manière différente cette saga. Mais on voit bien que ce film a des incohérences dans son montage. Il faut surtout voir la version longue, sortie en DVD, quelques années plus tard, qui me semble plus réussie, mais qui n'a toujours pas l'aval de David Fincher.

 

ALIEN : RESURRECTION :

1997, un réalisateur français va prendre en charge la saga, il s'agit de Jean-Pierre Jeunet (4 ans plus tard, il mettra en scène "Amélie Poulain").

L'histoire est presque toujours la même : un vaisseau spatial, où l'on fait des expériences sur les "Aliens" et où on a cloné Ripley, va se diriger et mettre en danger la planète Terre, car, comme d'habitude, les monstres se sont échappés...

L'idée semblait sympathique, mais malheureusement le résultat n'est pas très probant. L'action et le gore sont assez présents, mais le réalisateur semble complètement à côté de son sujet, car l'humour décalé et certains personnages n'ont rien à faire dans ce genre de long-métrage.

Je me rappelle avoir lu des critiques dythirambiques dans les journaux français, et lorsque j'ai vu ce film, je suis sorti de la salle très affligé, car pour moi, on avait ridiculisé cette saga.

Vu ce qui précède, j'ai toujours beaucoup de peine à visionner cet épisode. Et il me sera toujours difficile de trouver des points positifs sur ce film...

 

PROMETHEUS :

15 ans après le dernier épisode, (je ne tiens pas compte des deux films "Alien Vs. Predator"), Ridley Scott reprend les rênes de la saga. 

Le réalisateur met en scène une préquelle, qui retrace le voyage d'une équipe scientifique pour une planète lointaine. Ces personnes veulent rencontrer les soi-disant créateurs de la race humaine sur Terre...

Pour information, dans "Alien, le huitième passager", on voyait un squelette d'un extra-terrestre géant, ce dernier est l'un de ces créateurs.

M. Scott décide de ne pas baser son œuvre sur la créature légendaire, il préfère nous présenter une nouvelle aventure dans l'espace, avec un lien avec les épisodes qui vont suivre.

Mais le long-métrage n'est pas une réussite. Les personnages sont fades (à part l'androïde joué par Michael Fassbender), le scénario n'est pas passionnant et certaines scènes sont à la limite du ridicule.

On peut quand même noter la beauté visuelle du film (photographie, effets spéciaux, décors et costumes), cela n'est pas une surprise car Ridley Scott est un maître du genre.

Lors du visionnage de cette œuvre au cinéma, j'ai été (et je reste encore) dubitatif sur le résultat final.

 

ALIEN, COVENANT :

On reprend un vaisseau spatial, avec des passagers partis à l'aventure, et ils se posent une planète inconnue, et cela recommence...

Ce nouvel opus n'est pas très original, à part les origines du monstre de l'espace.

Ridley Scott est encore aux commandes, et il est toujours aussi fort pour créer des images sublimes, mais quand l'action arrive, tout devient trop brouillon.

On retrouve avec plaisir Michael Fassbender, qui joue un double rôle d'androide, et qui est le seul personnage intéressant du film, car les autres acteurs sont inexistants, ils sont présentés d'une manière quelconque.

Mais on peut prendre quand même du plaisir devant certaines scènes, surtout la première apparition d'un des monstres, qui a un rythme hallucinant.

Vu ce qui précède, le résultat est vraiment moyen, et on est très loin de la qualité des deux premiers films.

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